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[ayat] Passage de la bible du jour
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[QUOTE="David39, post: 18002520, member: 315454"] [HEADING=1]Marie qui s’élève au Ciel le jour de l’Assomption est la "nouvelle Ève" auprès du Christ, le "nouvel Adam".[/HEADING] [HEADING=1][/HEADING] [HEADING=1]Ce parallèle justifié abondamment par les Pères de l’Église est "le grand enseignement rudimentaire de l’Antiquité chrétienne" (cardinal Newman). Il manifeste l’unité du plan de salut voulu par Dieu.[/HEADING] Trois passages-clés de l’Écriture permettent d’appeler Marie « nouvelle Ève » : le passage de la Genèse appelé « Protévangile » où Dieu s’adresse au serpent, la vision du Christ comme « nouvel Adam », la désignation de Marie par Jésus sous le nom de « Femme ». Dans le texte de [URL='https://www.aelf.org/bible/gn/3']Gn 3, 15[/URL], Dieu s’adresse au serpent des origines : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon. » Un commentaire autorisé — celui du pape Jean Paul II — relève à quel point « il est significatif que l’annonce du rédempteur, du sauveur du monde, contenue dans ces paroles, concerne “la femme”. Celle-ci est nommée à la première place dans le protévangile, comme ancêtre de celui qui sera le rédempteur de l’homme. Et si la rédemption doit s’accomplir par la lutte contre le mal, par l’hostilité entre le lignage de la femme et le lignage de celui qui, comme “père du mensonge” ([URL='https://www.aelf.org/bible/Jn/8']Jn 8, 44[/URL]), est le premier auteur du péché dans l’histoire de l’homme, ce sera aussi l’hostilité entre lui et la femme[I].[/I] Dans ces paroles s’ouvre la perspective de toute la révélation, d’abord comme préparation à l’Évangile, puis comme l’Évangile lui-même. Dans cette perspective, les deux figures de femme : Ève et Marie[I], [/I]se rejoignent sous le nom de la femme » ([URL='http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_letters/1988/documents/hf_jp-ii_apl_19880815_mulieris-dignitatem.html'][I]Mulieris dignitatem, n.11[/I][/URL]). [HEADING=2]Une femme contre le mal universel[/HEADING] Première annonce d’une victoire sur le mal, cette parole divine est couramment appelée le « Protévangile » ([URL='https://www.aelf.org/bible/gn/3']Gn 3, 15[/URL]), c’est-à-dire la première bonne nouvelle du Salut. Or, ce verset biblique du Protévangile devait connaître une étonnante résonance liée à des vicissitudes de traduction. Le texte hébreu en effet semblait dire que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent. Autrement dit, le mal serait vaincu par le peuple issu de la première Ève. Mais déjà [URL='https://fr.aleteia.org/2020/06/29/de-la-bible-aux-bibles-la-bible-grecque/']la traduction grecque appelée Septante[/URL] (LXX, IIIe siècle avant Jésus-Christ) semble insinuer que ce serait un descendant d’Ève qui terrasserait le serpent. C’était infléchir le texte dans un sens plus nettement messianique. Un fils d’Ève sera vainqueur du mal. La traduction latine de saint Jérôme connue sous le nom de [URL='https://fr.aleteia.org/2020/07/06/de-la-bible-aux-bibles-la-vulgate/']Vulgate[/URL] allait quant à elle orienter dans un sens marial l’exégèse de ce même verset. On lisait en effet : « [I]Inimicitias ponam inter te et mulierem et semen tuum et semen illius ; ipsa conteret caput tuum et tu insidiaberis calcaneo eius ».[/I] Le pronom personnel féminin [I]ipsa[/I], que nous avons souligné, ne peut se rapporter qu’à [I]mulier[/I], la femme. Autrement dit, pour la Vulgate, Dieu promet que c’est la femme elle-même, et non plus sa descendance, qui écrasera la tête du serpent. Toute la tradition latine allait donc interpréter ce verset dans le sens d’une prédiction de la Vierge Marie, femme qui foule au pied le mal. C’est la source de l’abondante iconographie qui présente Marie piétinant l’antique serpent satanique. On comprend que cette interprétation du texte biblique préparait l’adoption du dogme de [URL='https://hozana.org/communaute/5210-grande-neuvaine-de-l-immaculee-conception']l’Immaculée Conception[/URL]. Il était clair que la Vierge Marie était cette femme victorieuse du péché annoncée par Dieu lui-même dans le protévangile. [URL unfurl="true"]https://fr.aleteia.org/2020/08/15/pourquoi-appelle-t-on-marie-la-nouvelle-eve/[/URL] [HEADING=2][/HEADING] [/QUOTE]
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