Ayat al-Ghermezi, 20 ans, est étudiante et poétesse bahreïnie.
Elle a commis le ..."délit" de réciter des poèmes sur la Place de la Perle (Manama) dans lesquels elle a critiqué un symbole de la monarchie, en l'occurrence le premier ministre Khalifah Ibn Salman al-Khalifa.
Fin mars, dans la vague de répressions qui s'est abattue sur le Bahreïn pour mater la révolte, Ayat est embarquée par la police qui la séquestre dans un lieu inconnu et -comme on en aura la confirmation plus tard- soumet à la pire torture qu'on puisse imaginer.
En même temps, partout où ses parents crient leur détresse ils butent soit contre le black-out total sur le sort de leur fille soit sur le cynisme de ceux qui "voudraient bien lancer un avis de recherche si les intéressés acceptent d'abord de signer une déclaration portant disparue leur fille". On imagine aisément le calvaire de ces parents se déplaçant jour après jour de poste en poste, frappant à toutes les portes, téléphonant à tel et tel, sans réussir à avoir la moindre nouvelle de leur fille.
Mi-avril, soit plus de deux semaines après l'arrestation de Ayet, un appel anonyme parvient aux parents pour leur dire enfin que leur fille se trouve à un hôpital militaire. Arrivés sur le lieu, ces derniers ont juste le temps de constater que Ayat est dans le coma. Cause: hémorragie consécutive à un viol répété, telle est la constatation des médecins, vraisemblablement perpétré par plusieurs policiers jusqu'à ce que la victime en soit tombée dans l'état ayant nécessité son hospitalisation. Les efforts des médecins pour secourir la jeune fille sont vains. Ayat succombe des suites de ce crime innomé, sous les yeux de ses parents.
A. Amri.
http://www.planetenonviolence.org/B...se-Ayat-al-Ghermezi-Les-Al-Khalifa_a2415.html
http://www.presstv.ir/detail/175790.html
Elle a commis le ..."délit" de réciter des poèmes sur la Place de la Perle (Manama) dans lesquels elle a critiqué un symbole de la monarchie, en l'occurrence le premier ministre Khalifah Ibn Salman al-Khalifa.
Fin mars, dans la vague de répressions qui s'est abattue sur le Bahreïn pour mater la révolte, Ayat est embarquée par la police qui la séquestre dans un lieu inconnu et -comme on en aura la confirmation plus tard- soumet à la pire torture qu'on puisse imaginer.
En même temps, partout où ses parents crient leur détresse ils butent soit contre le black-out total sur le sort de leur fille soit sur le cynisme de ceux qui "voudraient bien lancer un avis de recherche si les intéressés acceptent d'abord de signer une déclaration portant disparue leur fille". On imagine aisément le calvaire de ces parents se déplaçant jour après jour de poste en poste, frappant à toutes les portes, téléphonant à tel et tel, sans réussir à avoir la moindre nouvelle de leur fille.
Mi-avril, soit plus de deux semaines après l'arrestation de Ayet, un appel anonyme parvient aux parents pour leur dire enfin que leur fille se trouve à un hôpital militaire. Arrivés sur le lieu, ces derniers ont juste le temps de constater que Ayat est dans le coma. Cause: hémorragie consécutive à un viol répété, telle est la constatation des médecins, vraisemblablement perpétré par plusieurs policiers jusqu'à ce que la victime en soit tombée dans l'état ayant nécessité son hospitalisation. Les efforts des médecins pour secourir la jeune fille sont vains. Ayat succombe des suites de ce crime innomé, sous les yeux de ses parents.
A. Amri.
http://www.planetenonviolence.org/B...se-Ayat-al-Ghermezi-Les-Al-Khalifa_a2415.html
http://www.presstv.ir/detail/175790.html