Belfort : le plan social de l'américain general electric prévoit la suppression de 1050 emplois

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la rose et le réséda
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48 heures à peine après les élections européennes, le groupe GE va supprimer plus d'un millier d'emplois sur son site de Belfort en Franche-Comté. Soit un quart des effectifs selon les élus du Territoire de Belfort. Ce mardi 28 mai, les élus du Territoire appellent à la mobilisation générale.
Par Sophie Courageot Publié le 28/05/2019 à 11:16 Mis à jour le 28/05/2019 à 13:07
Cette annonce arrive comme une "bombe" sociale au lendemain des élections européennes. Les syndicats redoutaient un tel scénario. C'est bien pire. Ils sont réunis ce mardi 28 mai à Paris en présence d' Hugh Bailey, nommé directeur général de GE France depuis le 22 avril.

Le géant américain confirme envisager la suppression de plus de 1.000 postes en France, dans la branche turbines à gaz et au sein des services supports, principalement sur le site de Belfort et en région parisienne. GE a présenté ce mardi aux instances "des projets d'évolution de l'organisation de ses activités gaz et de ses fonctions support", qui "pourraient entraîner un maximum de 1.044 réductions de postes, essentiellement sur les sites de Belfort, Bourogne dans le Territoire de Belfort et Boulogne-Billancourt".
1050 emplois supprimés sur le seul site de Belfort selon les élus


1050 emplois supprimés à Belfort selon les élus locaux. Le coup est terrible pour Belfort. GE va supprimer selon eux dans la ville près de 800 emplois dans sa branche gaz et 250 dans son centre de services. General Electric emploie 4.000 personnes sur son site de Belfort dont 1.900 dans sa branche d'activité gaz, c'est donc un quart des effectifs globaux qui seraient concernés. Selon Damien Meslot, maire de Belfort le site de Boulogne-Billancourt ne sera que très peu touché. "On est dans cet ordre d'un millier d'emplois qui vont disparaître à Belfort" confie ce midi l'élu.

"C'est un gros coup dur pour le département quand on sait l'incidence de ces suppressions d'emplois sur la sous-traitance et dans les commerces. On estime à 3.000 les emplois qui seront touchés dans le plus petit département de France" réagit Florian Bouquet, président LR du département. "J'attends qu'Emmanuel Macron prenne la mesure et l'ampleur de ce plan social. Je souhaiterais l'entendre sur l'aéronautique, le plan hydrogène, le digital... Quand il y a de bonnes nouvelles, Emmanuel Macron vient à Belfort, quand il y a des problèmes, il se dérobe" lance le président du conseil départemental pour qui il y a eu un accord entre la République en marche et le patron de GE Larry Pulp afin de ne pas dévoiler ce plan avant les élections. "Nous nous laisserons pas faire et nous nous mettons en ordre de bataille comme nous l'avons fait en 2016 au moment des menaces de tranfert de la division Transport d'Alstom par le PDG du groupe Henry Poupart-Lafarge" conclut Florian Bouquet.
Une annonce jugée "indécente" au lendemain des élections européennes


"L'indécence aura poussé le vice à annoncer ce plan social au lendemain des élections européennes" déplore Cédric Perrin sénateur LR du Territoire de Belfort. "On exige que l'Etat se mette maintenant à la table des discussions pour discuter de la diversification du site de Belfort" lance l'élu. "C'est terrible pour les salariés vers qui vont mes premières pensées, c'est terrible pour le département...il va falloir maintenant se retrousser les manches pour envisager la diversification des activités. Nous étions en contact depuis ces six derniers mois avec des groupes comme Safran, il y a d'autres pistes comme EDF" ajoute le sénateur du Territoire de Belfort.

"On s'attendait à cette annonce, mais deux jours après les élections européennes, c'est vraiment se moquer du monde" réagit Michel Zumkeller, député UDI du Territoire de Belfort. L'élu posera d'ailleurs une question au gouverment cet après-midi à l'assemblée nationale.

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je n'ai pas compris la corrélation 🤒


mam
 
48 heures à peine après les élections européennes, le groupe GE va supprimer plus d'un millier d'emplois sur son site de Belfort en Franche-Comté. Soit un quart des effectifs selon les élus du Territoire de Belfort. Ce mardi 28 mai, les élus du Territoire appellent à la mobilisation générale.
Par Sophie Courageot Publié le 28/05/2019 à 11:16 Mis à jour le 28/05/2019 à 13:07
Cette annonce arrive comme une "bombe" sociale au lendemain des élections européennes. Les syndicats redoutaient un tel scénario. C'est bien pire. Ils sont réunis ce mardi 28 mai à Paris en présence d' Hugh Bailey, nommé directeur général de GE France depuis le 22 avril.

Le géant américain confirme envisager la suppression de plus de 1.000 postes en France, dans la branche turbines à gaz et au sein des services supports, principalement sur le site de Belfort et en région parisienne. GE a présenté ce mardi aux instances "des projets d'évolution de l'organisation de ses activités gaz et de ses fonctions support", qui "pourraient entraîner un maximum de 1.044 réductions de postes, essentiellement sur les sites de Belfort, Bourogne dans le Territoire de Belfort et Boulogne-Billancourt".
1050 emplois supprimés sur le seul site de Belfort selon les élus

1050 emplois supprimés à Belfort selon les élus locaux. Le coup est terrible pour Belfort. GE va supprimer selon eux dans la ville près de 800 emplois dans sa branche gaz et 250 dans son centre de services. General Electric emploie 4.000 personnes sur son site de Belfort dont 1.900 dans sa branche d'activité gaz, c'est donc un quart des effectifs globaux qui seraient concernés. Selon Damien Meslot, maire de Belfort le site de Boulogne-Billancourt ne sera que très peu touché. "On est dans cet ordre d'un millier d'emplois qui vont disparaître à Belfort" confie ce midi l'élu.

"C'est un gros coup dur pour le département quand on sait l'incidence de ces suppressions d'emplois sur la sous-traitance et dans les commerces. On estime à 3.000 les emplois qui seront touchés dans le plus petit département de France" réagit Florian Bouquet, président LR du département. "J'attends qu'Emmanuel Macron prenne la mesure et l'ampleur de ce plan social. Je souhaiterais l'entendre sur l'aéronautique, le plan hydrogène, le digital... Quand il y a de bonnes nouvelles, Emmanuel Macron vient à Belfort, quand il y a des problèmes, il se dérobe" lance le président du conseil départemental pour qui il y a eu un accord entre la République en marche et le patron de GE Larry Pulp afin de ne pas dévoiler ce plan avant les élections. "Nous nous laisserons pas faire et nous nous mettons en ordre de bataille comme nous l'avons fait en 2016 au moment des menaces de tranfert de la division Transport d'Alstom par le PDG du groupe Henry Poupart-Lafarge" conclut Florian Bouquet.
Une annonce jugée "indécente" au lendemain des élections européennes

"L'indécence aura poussé le vice à annoncer ce plan social au lendemain des élections européennes" déplore Cédric Perrin sénateur LR du Territoire de Belfort. "On exige que l'Etat se mette maintenant à la table des discussions pour discuter de la diversification du site de Belfort" lance l'élu. "C'est terrible pour les salariés vers qui vont mes premières pensées, c'est terrible pour le département...il va falloir maintenant se retrousser les manches pour envisager la diversification des activités. Nous étions en contact depuis ces six derniers mois avec des groupes comme Safran, il y a d'autres pistes comme EDF" ajoute le sénateur du Territoire de Belfort.

"On s'attendait à cette annonce, mais deux jours après les élections européennes, c'est vraiment se moquer du monde" réagit Michel Zumkeller, député UDI du Territoire de Belfort. L'élu posera d'ailleurs une question au gouverment cet après-midi à l'assemblée nationale.

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mam
Le rapport est là
 
Hélas, c'est bien une des épreuves de notre société actuelle.

C'est effrayant pour l'avenir.

Il serait intéressant d'avoir tous les éléments, mais cela ne changera rien pour les salariés qui seront sacrifiés.
 
Hélas, c'est bien une des épreuves de notre société actuelle.

C'est effrayant pour l'avenir.

Il serait intéressant d'avoir tous les éléments, mais cela ne changera rien pour les salariés qui seront sacrifiés.


je cite

<Il y a très exactement quatre ans, en mars et avril 2014, les dirigeants du groupe français Alstom et du groupe américain General Electric (GE) négociaient en secret le rachat par le second des activités du premier dans l'énergie. Quatre ans plus tard, la blessure reste ouverte. La vente de cette cathédrale industrielle française à un groupe américain a traumatisé une partie du monde économique et une large frange de la classe politique. >

pacte de corruption
Dans cette missive, dont l'existence a été révélée par Le Monde , l'élu s'étonne que les autorités françaises n'aient «jamais ouvert d'enquête» sur ce rachat alors qu'Alstom a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011. L'entreprise a également versé une amende à la justice américaine en 2014. Pour étayer son argumentaire, Olivier Marleix s'appuie sur les travaux de la commission d'enquête qui «ont mis en évidence» la façon dont la procédure de contrôle des investissements étrangers en France «a été détournée>

mam
 
je cite

<Il y a très exactement quatre ans, en mars et avril 2014, les dirigeants du groupe français Alstom et du groupe américain General Electric (GE) négociaient en secret le rachat par le second des activités du premier dans l'énergie. Quatre ans plus tard, la blessure reste ouverte. La vente de cette cathédrale industrielle française à un groupe américain a traumatisé une partie du monde économique et une large frange de la classe politique. >

pacte de corruption
Dans cette missive, dont l'existence a été révélée par Le Monde , l'élu s'étonne que les autorités françaises n'aient «jamais ouvert d'enquête» sur ce rachat alors qu'Alstom a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011. L'entreprise a également versé une amende à la justice américaine en 2014. Pour étayer son argumentaire, Olivier Marleix s'appuie sur les travaux de la commission d'enquête qui «ont mis en évidence» la façon dont la procédure de contrôle des investissements étrangers en France «a été détournée>

mam

Cela ne nous dit pas tout.
 
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