Le mouvement perdure, malgré l'annonce de l'annulation de la hausse des taxes sur le carburant, mercredi 5 décembre. Sur les réseaux sociaux notamment, des "gilets jaunes" appellent à un "acte 4", samedi, à Paris. L'Elysée craint un mouvement "d'une grande violence", avec "un noyau dur de plusieurs milliers de personnes" qui se rendraient dans la capitale "pour casser et pour tuer".
Alors que le mouvement se poursuit en France, il dépasse, depuis près de trois semaines, les frontières de l'Hexagone. De l'Allemagne à la Serbie, en passant par la Belgique et les Pays-Bas, qui sont ces "gilets jaunes" ?
En Belgique
Des "gilets jaunes" belges manifestent contre l'augmentation du prix des carburants, le 30 novembre 2018, à Bruxelles (Belgique).
Le mouvement des "gilets jaunes" s'est développé en Belgique dès le début de la mobilisation en France. Vendredi 16 novembre, à la veille des premières manifestations et blocages dans l'Hexagone, des "gilets jaunes" belges ont bloqué certains dépôts de carburant dans la région francophone de Wallonie.
Leurs revendications sont très similaires à celles du mouvement français. Ces manifestants belges protestent, eux aussi, contre l'augmentation du prix des carburants. D'après RFI, le prix du diesel a connu une hausse de 15% en un an en Belgique. Mais, comme en France, la mobilisation belge dépasse la seule question du coût des carburants. Ces "gilets jaunes" dénoncent tout autant le poids de la fiscalité sur leur pouvoir d'achat et les "mesures d'austérité établies par le gouvernement", relève le journal La Libre Belgique.
Alors que le mouvement prenait principalement de l'ampleur en Wallonie, une première manifestation de "gilets jaunes" a eu lieu à Bruxelles, vendredi 30 novembre. Des heurts ont éclaté après que quelque 300 "gilets jaunes" ont défilé dans le calme, a rapporté l'AFP. Des manifestants ont lancé des projectiles, notamment "des boules de billard et des pavés", selon une porte-parole de la police de Bruxelles. Plusieurs voitures de police ont été brûlées, et le journaliste français Rémy Buisine, de Brut, a été arrêté puis relâché. La police a également fait usage de canons à eau afin de disperser les manifestants. Au total, près de 60 personnes ont été interpellées – elles avaient en leur possession des objets tels que des cutters, des bombes lacrymogènes ou des fumigènes.
Aux Pays-Bas
Des "gilets jaunes" néerlandais manifestent contre l'augmentation du coût des carburants et la baisse de leur pouvoir d'achat, le 1er décembre 2018, à La Haye (Pays-Bas).
Alors que le mouvement se poursuit en France, il dépasse, depuis près de trois semaines, les frontières de l'Hexagone. De l'Allemagne à la Serbie, en passant par la Belgique et les Pays-Bas, qui sont ces "gilets jaunes" ?
En Belgique
Des "gilets jaunes" belges manifestent contre l'augmentation du prix des carburants, le 30 novembre 2018, à Bruxelles (Belgique).
Le mouvement des "gilets jaunes" s'est développé en Belgique dès le début de la mobilisation en France. Vendredi 16 novembre, à la veille des premières manifestations et blocages dans l'Hexagone, des "gilets jaunes" belges ont bloqué certains dépôts de carburant dans la région francophone de Wallonie.
Leurs revendications sont très similaires à celles du mouvement français. Ces manifestants belges protestent, eux aussi, contre l'augmentation du prix des carburants. D'après RFI, le prix du diesel a connu une hausse de 15% en un an en Belgique. Mais, comme en France, la mobilisation belge dépasse la seule question du coût des carburants. Ces "gilets jaunes" dénoncent tout autant le poids de la fiscalité sur leur pouvoir d'achat et les "mesures d'austérité établies par le gouvernement", relève le journal La Libre Belgique.
Alors que le mouvement prenait principalement de l'ampleur en Wallonie, une première manifestation de "gilets jaunes" a eu lieu à Bruxelles, vendredi 30 novembre. Des heurts ont éclaté après que quelque 300 "gilets jaunes" ont défilé dans le calme, a rapporté l'AFP. Des manifestants ont lancé des projectiles, notamment "des boules de billard et des pavés", selon une porte-parole de la police de Bruxelles. Plusieurs voitures de police ont été brûlées, et le journaliste français Rémy Buisine, de Brut, a été arrêté puis relâché. La police a également fait usage de canons à eau afin de disperser les manifestants. Au total, près de 60 personnes ont été interpellées – elles avaient en leur possession des objets tels que des cutters, des bombes lacrymogènes ou des fumigènes.
Aux Pays-Bas
Des "gilets jaunes" néerlandais manifestent contre l'augmentation du coût des carburants et la baisse de leur pouvoir d'achat, le 1er décembre 2018, à La Haye (Pays-Bas).