Sur Twitter, un utilisateur anonyme postait des messages du type « Les Marocains, il faut les battre ! Faut pas chipoter ».
Unia s’est constitué partie civile. L’auteur des faits vient d’être condamné aujourd’hui pour incitation à la haine, la discrimination et la violence par le tribunal correctionnel d’Anvers.
En tant qu’institution indépendante des droits humains, Unia demande aux médias sociaux de dévoiler plus rapidement certaines informations s’il existe des indices sérieux de violation de la loi. La directrice d'Unia, Els Keytsman, s’est également constituée partie civile dans cette affaire.
L’homme, connu sous le pseudo de « Fidelio », incitait à la haine et la violence à l’encontre des personnes d’origine étrangère et s’en est pris, ouvertement et à répétition à des personnes privées (et entre autres à Els Keytsman). « Il changeait sans cesse de comptes.
Dans ses tweets, il utilisait un langage haineux et menaçant tel que "La seule façon de détruire la vermine marocaine est de s'attaquer simultanément à tous ceux qui s'expriment en faveur de l'Islam". »
Nous avons regretté la réaction lente de Twitter. De nombreuses personnes imaginent encore que sous le couvert d’un pseudo sur internet, tout est permis. Et bien non : les réseaux sociaux ne sont pas une zone de non-droit », précise Unia.
La loi protège
Le dénommé Fidelio s’en est pris aux personnes d’origine étrangère.
« Or, la loi antiracisme protège toute personne contre la haine, le mépris ou l’hostilité en raison de sa prétendue race, sa couleur de peau, nationalité, ascendance et origine nationale ou ethnique. La loi nous protège contre la violence et la discrimination, sans pour autant entraver le débat politique », déclare Unia.
Les tweets ont dépassé la critique
Ce même homme a utilisé un langage haineux à l'égard de personnes privées en fonction dans le secteur public.
« Si, de par leurs fonctions, ces personnes doivent pouvoir accepter certaines critiques, toute menace ou harcèlement à leur encontre doit être prohibé.
Les tweets de Fidelio étaient menaçants et haineux, bien loin du débat argumenté », souligne Unia.
Selon Unia, les termes utilisés étaient effrayants, impossible de faire l’impasse.
« Si en répondant à votre interlocuteur avec détermination, en manifestant votre refus de communiquer et en bloquant son compte, la haine surgit sans cesse, un juge doit trancher.
Il existe peu de jurisprudence concernant l’usage de la haine sur Twitter.
Pourtant, nous voyons tous les jours des menaces systématiques et des messages haineux sur Internet. »
Le juge a condamné Fidelio à une peine de prison avec sursis de 10 mois avec une prolongation de 5 ans et une amende de 800 euros.
Unia et sa directrice Els Keytsman ont également reçu un dédommagement de 500 euros et 750 euros respectivement.
https://www.unia.be/fr/articles/auteur-de-tweets-haineux-sous-un-pseudo-condamne
Unia s’est constitué partie civile. L’auteur des faits vient d’être condamné aujourd’hui pour incitation à la haine, la discrimination et la violence par le tribunal correctionnel d’Anvers.
En tant qu’institution indépendante des droits humains, Unia demande aux médias sociaux de dévoiler plus rapidement certaines informations s’il existe des indices sérieux de violation de la loi. La directrice d'Unia, Els Keytsman, s’est également constituée partie civile dans cette affaire.
L’homme, connu sous le pseudo de « Fidelio », incitait à la haine et la violence à l’encontre des personnes d’origine étrangère et s’en est pris, ouvertement et à répétition à des personnes privées (et entre autres à Els Keytsman). « Il changeait sans cesse de comptes.
Dans ses tweets, il utilisait un langage haineux et menaçant tel que "La seule façon de détruire la vermine marocaine est de s'attaquer simultanément à tous ceux qui s'expriment en faveur de l'Islam". »
Nous avons regretté la réaction lente de Twitter. De nombreuses personnes imaginent encore que sous le couvert d’un pseudo sur internet, tout est permis. Et bien non : les réseaux sociaux ne sont pas une zone de non-droit », précise Unia.
La loi protège
Le dénommé Fidelio s’en est pris aux personnes d’origine étrangère.
« Or, la loi antiracisme protège toute personne contre la haine, le mépris ou l’hostilité en raison de sa prétendue race, sa couleur de peau, nationalité, ascendance et origine nationale ou ethnique. La loi nous protège contre la violence et la discrimination, sans pour autant entraver le débat politique », déclare Unia.
Les tweets ont dépassé la critique
Ce même homme a utilisé un langage haineux à l'égard de personnes privées en fonction dans le secteur public.
« Si, de par leurs fonctions, ces personnes doivent pouvoir accepter certaines critiques, toute menace ou harcèlement à leur encontre doit être prohibé.
Les tweets de Fidelio étaient menaçants et haineux, bien loin du débat argumenté », souligne Unia.
Selon Unia, les termes utilisés étaient effrayants, impossible de faire l’impasse.
« Si en répondant à votre interlocuteur avec détermination, en manifestant votre refus de communiquer et en bloquant son compte, la haine surgit sans cesse, un juge doit trancher.
Il existe peu de jurisprudence concernant l’usage de la haine sur Twitter.
Pourtant, nous voyons tous les jours des menaces systématiques et des messages haineux sur Internet. »
Le juge a condamné Fidelio à une peine de prison avec sursis de 10 mois avec une prolongation de 5 ans et une amende de 800 euros.
Unia et sa directrice Els Keytsman ont également reçu un dédommagement de 500 euros et 750 euros respectivement.
https://www.unia.be/fr/articles/auteur-de-tweets-haineux-sous-un-pseudo-condamne