À propos
plate-forme libre et indépendante créée pour l'occasion afin d'aider nos ressortissants vivant en Belgique à être rapatrié urgemment du Maroc..
Nous pensons à toutes les personnes, Belges, Belges à la double nationalité, Marocains résidant en Belgique etc...
Depuis fin juillet, cette plate-forme a changé de nom pour devenir "belgo-marocains pour nos droits & devoirs", elle évolue pour devenir "belgo-maghrébins pour nos droits & devoirs". Nous pensons que les Belges maghrébins malgré leurs particularisme sont une même famille et se doivent dès lors de se soutenir mutuellement.
Bruxelles, le 17 septembre 2020
L’avenir civique et politique des Belges Musulmans ?
Par Mohsin Mouedden
Fondateur des « Belgo-maghrébins pour nos droits et libertés »
1964 – 2020 : 56 ans de présence en Belgique.
Un demi-siècle, c’est un sacré parcours étalé sur 3 générations, parfois 4 et qui nous interpelle dans un contexte de coronavirus mais également d’un racisme décomplexé ou les discriminations ne cessent d’augmenter. Malgré certaines avancées, la situation reste délicate d’où la nécessité de partager avec vous mes craintes et aspirations.
Si nous voulons avoir une idée de l’implication des Belges Musulmans au sein de la société belge et en faire une radioscopie concise, nous devons utiliser plusieurs paramètres pouvant nous indiquer si ces multiples communautés musulmanes trouvent une place au sein de la société :
Ø Belgo-maghrébines
Ø Belgo-tucs
Ø Belgo-indo-pakistanaises
Ø Belgo-subsaharienne
Ø Convertis
Ø Autres (Moyen-Orient, etc…)
Disons-le, ces communautés restent encore et après plus d’un demi-siècle encore cantonnées dans les quartiers populaires, dans les écoles « ghettos » avec un taux de chômage bien plus élevé que la moyenne nationale.
Il y a également une présence trop importante dans les prisons, comme pour les Afro-américains aux USA.
Ainsi, le lieu de résidence dans des quartiers populaires par non choix (économique ou liés à des discriminations), le non choix dans des écoles à discriminations positives très pénalisant couplé à des difficultés pour trouver un emploi (à cause des discriminations ou de manques de qualifications ajouteront certains) donnent à ces communautés une « image » avouons-le, plutôt négative.
Si on y ajoute, le taux très important d’emprisonnements en nous basant sur le régime alimentaire ou l’origine ethnique, nous pouvons sans conteste ajouter que le bilan est assez problématique voir très inquiétant.
plate-forme libre et indépendante créée pour l'occasion afin d'aider nos ressortissants vivant en Belgique à être rapatrié urgemment du Maroc..
Nous pensons à toutes les personnes, Belges, Belges à la double nationalité, Marocains résidant en Belgique etc...
Depuis fin juillet, cette plate-forme a changé de nom pour devenir "belgo-marocains pour nos droits & devoirs", elle évolue pour devenir "belgo-maghrébins pour nos droits & devoirs". Nous pensons que les Belges maghrébins malgré leurs particularisme sont une même famille et se doivent dès lors de se soutenir mutuellement.
Bruxelles, le 17 septembre 2020
L’avenir civique et politique des Belges Musulmans ?
Par Mohsin Mouedden
Fondateur des « Belgo-maghrébins pour nos droits et libertés »
1964 – 2020 : 56 ans de présence en Belgique.
Un demi-siècle, c’est un sacré parcours étalé sur 3 générations, parfois 4 et qui nous interpelle dans un contexte de coronavirus mais également d’un racisme décomplexé ou les discriminations ne cessent d’augmenter. Malgré certaines avancées, la situation reste délicate d’où la nécessité de partager avec vous mes craintes et aspirations.
Si nous voulons avoir une idée de l’implication des Belges Musulmans au sein de la société belge et en faire une radioscopie concise, nous devons utiliser plusieurs paramètres pouvant nous indiquer si ces multiples communautés musulmanes trouvent une place au sein de la société :
Ø Belgo-maghrébines
Ø Belgo-tucs
Ø Belgo-indo-pakistanaises
Ø Belgo-subsaharienne
Ø Convertis
Ø Autres (Moyen-Orient, etc…)
Disons-le, ces communautés restent encore et après plus d’un demi-siècle encore cantonnées dans les quartiers populaires, dans les écoles « ghettos » avec un taux de chômage bien plus élevé que la moyenne nationale.
Il y a également une présence trop importante dans les prisons, comme pour les Afro-américains aux USA.
Ainsi, le lieu de résidence dans des quartiers populaires par non choix (économique ou liés à des discriminations), le non choix dans des écoles à discriminations positives très pénalisant couplé à des difficultés pour trouver un emploi (à cause des discriminations ou de manques de qualifications ajouteront certains) donnent à ces communautés une « image » avouons-le, plutôt négative.
Si on y ajoute, le taux très important d’emprisonnements en nous basant sur le régime alimentaire ou l’origine ethnique, nous pouvons sans conteste ajouter que le bilan est assez problématique voir très inquiétant.