"Biens mal acquis": le tribunal correctionnel de Paris reporte au 19 juin le procès de Teodorin Obiang
Le tribunal correctionnel de Paris a accepté mercredi de reporter le procès de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale et lui-même vice-président de son pays, accusé de s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable.
Les dates d'audience étaient en train d'être discutées dans la matinée, la présidente du tribunal proposant que le premier procès dans l'affaire des "biens mal acquis" se tienne à partir du 19 juin.
Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale, est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, blanchiment de détournement de fonds publics, blanchiment d’abus de confiance et de corruption.
endant une décennie, le fils d’un chef d’Etat africain a pu mener la vie de château à Paris. Il vivait dans un palace de 101 pièces avenue Foch, où l’eau coulait par des robinets en or. Dévalisait les magasins de luxe de l’avenue Montaigne. Commandait les meilleurs Romanée-Conti. Et dissimulait dans son garage l’une des plus incroyables collections de voitures de luxe.
Cet homme s’appelle Teodorin Obiang, 47 ans. Il est l’aîné des enfants de l’actuel président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, au pouvoir depuis 1979 (il a été réélu en avril avec 93,7% des voix). Cet homme est jugé à partir de ce lundi 2 janvier par le tribunal correctionnel de Paris pour "blanchiment de corruption, de détournement de fonds publics, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance". Absent (il réside aujourd'hui à Malabo en Guinée), le prévenu sera représenté par son avocat français, maître Emmanuel Marsigny.
Ce procès revêt une très haute importance symbolique. Il est le premier aboutissement des procédures concernant les "biens mal acquis", lancées il y a pile dix ans par les associations Sherpa et Transparency International. Peu de monde, alors, croyait en une quelconque chance de succès. En demandant à la justice française de se prononcer sur la légalité des biens acquis en France par des roitelets africains et leur famille, c’est toute la Françafrique qu’on a ébranlée, cette diplomatie du post-colonialisme préférant fermer les yeux sur les fortunes détournées dans l’unique objectif de conserver son influence en Afrique
l'express
mam
Le tribunal correctionnel de Paris a accepté mercredi de reporter le procès de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale et lui-même vice-président de son pays, accusé de s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable.
Les dates d'audience étaient en train d'être discutées dans la matinée, la présidente du tribunal proposant que le premier procès dans l'affaire des "biens mal acquis" se tienne à partir du 19 juin.
Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale, est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, blanchiment de détournement de fonds publics, blanchiment d’abus de confiance et de corruption.
endant une décennie, le fils d’un chef d’Etat africain a pu mener la vie de château à Paris. Il vivait dans un palace de 101 pièces avenue Foch, où l’eau coulait par des robinets en or. Dévalisait les magasins de luxe de l’avenue Montaigne. Commandait les meilleurs Romanée-Conti. Et dissimulait dans son garage l’une des plus incroyables collections de voitures de luxe.
Cet homme s’appelle Teodorin Obiang, 47 ans. Il est l’aîné des enfants de l’actuel président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, au pouvoir depuis 1979 (il a été réélu en avril avec 93,7% des voix). Cet homme est jugé à partir de ce lundi 2 janvier par le tribunal correctionnel de Paris pour "blanchiment de corruption, de détournement de fonds publics, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance". Absent (il réside aujourd'hui à Malabo en Guinée), le prévenu sera représenté par son avocat français, maître Emmanuel Marsigny.
Ce procès revêt une très haute importance symbolique. Il est le premier aboutissement des procédures concernant les "biens mal acquis", lancées il y a pile dix ans par les associations Sherpa et Transparency International. Peu de monde, alors, croyait en une quelconque chance de succès. En demandant à la justice française de se prononcer sur la légalité des biens acquis en France par des roitelets africains et leur famille, c’est toute la Françafrique qu’on a ébranlée, cette diplomatie du post-colonialisme préférant fermer les yeux sur les fortunes détournées dans l’unique objectif de conserver son influence en Afrique
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