Bientôt 30 (ou révolus ) et célibataires

Je propose de faire une liste des bonnes raisons d'être célib :mignon:

Je commence :

- tu peux dormir en étoile de mer dans ton lit :p
 

Pièces jointes

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Abutactac

Amour, gloire et beauté..
VIB
On est chelous c officiel
Enquêtes exclusive : ce soir à 23h Bernard de la villardiere nous fera partager le quotidien de toxicomane à La Chapelle dans le 18ème arrondissement de Paris . Nous avons suivi Soumaya jeune toxicomane d origine marocaine a la recherche de substance illicite et toxique accro au pot d échappement depuis son plus jeune âge elle a du mal à décrocher 20 ans après..
 
S

Soomy

Non connecté
Enquêtes exclusive : ce soir à 23h Bernard de la villardiere nous fera partager le quotidien de toxicomane à La Chapelle dans le 18ème arrondissement de Paris . Nous avons suivi Soumaya jeune toxicomane d origine marocaine a la recherche de substance illicite et toxique accro au pot d échappement depuis son plus jeune âge elle a du mal à décrocher 20 ans après..
Ca va jai pas senti " l'chakma" depuis longtemps
Je suis clean maintenant :D
 
S

Soomy

Non connecté
Si tu pouvais leur demander d’arrêter de squatter le quai de la station Lamarck, sa serait cool ^^
Nan ils sont à marcadet en ce moment
Allah yahfad je peux plus descendre à cette station
Ca deale du crack normal dans les couloir ca se défonce à la vue de tous ...
 
Quand trentenaire rime avec célibataire :)

Riches, beaux, bardés de diplômes... ils ont tout pour plaire mais peinent à trouver l’âme sœur. Enquête.


Dans ce café casablancais où il fait bon être vu, l’ambiance est bon enfant en ce samedi après-midi. Saison estivale oblige, un mot est lâché dans la discussion, entre un café liégeois sans chantilly et un jus d’orange maison : mariage.

D’un coup, les mains manucurées s’animent et les lèvres savamment soulignées entament une danse effrénée. La tablée s’enthousiasme et se divise.

Les célibataires irréductibles n’ont pas de mots assez durs pour dénigrer le mariage.

Meryem, 29 ans, cadre en assurances, presque ennuyée par la perspective de débattre du sujet, s’improvise porte-parole de la “cause”. La jeune femme réajuste sa coiffure d’un geste et affûte sa réplique : “Le problème de l’indépendance, c’est qu’une fois que tu y goûtes, tu as une trop haute opinion de toi-même pour adhérer au concept de l’abonnement institutionnalisé”.

Petits sourires sur fond de silence gêné. Celui des autres (célibataires). Ceux qui signeraient bien là, tout de suite, un abonnement illimité, toutes options, et sans conditions, à un forfait “duo”. Parce que, oui, leur statut les travaille. Fatalement.
 
Un mâle qui ronge

Soraya, jolie brunette très BCBG, regarde avec envie un couple qui roucoule deux tables plus loin. “C’est vrai que ça me manque”, confesse cette conseillère en communication de 32 ans. “Ça”, vous l’avez deviné, c’est la vie à deux. En couple. Séquence souvenir : “A 25 ans, j’avais un diplôme en poche, une bague au doigt et des rêves plein la tête. Ensuite tout s’est compliqué”. Une affaire de famille. Les parents de son fiancé ont du mal avec cette future belle-fille trop libérée à leur goût. Cigarette, alcool, dîners tardifs avec les clients, voyages d’affaires… Tout devient prétexte à reproche. A la veille du mariage, la mère de son cher et tendre Jules pose un ultimatum : “C’est elle, ou c’est nous, tu choisis !”. Il a choisi : ça sera eux. Fin de l’histoire. “Je me suis vengée de tous ceux qui se sont retrouvés sur mon chemin. Pendant trois ans, j’ai menti, trompé, collectionné. Le matin de mes 28 ans, je me suis réveillée dans le lit d’un jeune de 19 ans. Je me suis sentie vieille, seule, malheureuse et surtout pathétique”. Changement de cap. La jeune femme envisage de nouveau une vie à deux, le mariage et, pourquoi pas, les enfants. Mais y croire n’est pas suffisant.

Elle utilise patiemment tous les réseaux de rencontre à sa portée (famille, amis, travail). Sans résultats. Les rencontres s’enchaînent, les déceptions s’accumulent. Soraya entame un bras de fer avec le temps qu’elle sait perdu d’avance. “Au Maroc, pour une femme, à 30 ans, la date limite de consommation n’est plus très loin”. Ça tourne à l’obsession.

Les consultations de trentenaires célibataires, hommes et femmes confondus, augmentent. Ces nouveaux patients vivent l’esseulement comme un échec personnel”, analyse Fatine Bendaoud, psychologue à Casablanca. “Même si le Maroc évolue vers une société de consommation, on n’est pas encore une société individualiste”, renchérit Florence Boutaleb Achard, autre psychologue casablancaise consultée sur le sujet.
 


Booster sa carrière avant de penser à se “caser”


Mehdi, analyste financier, 35 ans, passe ses journées à jongler entre Blackberry, cafés et dossiers. Et ses soirées en “tête à tête avec l’une des 300 chaînes de la télé”, confie-t-il. “Il y a aussi la Wii, parfois les soirées chez des amis. Mais bon…”. Le succès professionnel contraste douloureusement avec les déboires personnels. Quand il a acheté, il y a sept ans, son appartement casablancais, le jeune homme s’y voyait bien, mais à deux, voire à trois, avec femme et enfant. Il a même fait aménager une petite chambre, “au cas où”, souffle-t-il. Mais les années ont passé et il ne s’est rien passé. “J’ai attendu de booster ma carrière avant de penser à me caser. J’ai commencé à chercher l’âme sœur en même temps que cet appart. Depuis, l’écrin attend toujours sa perle rare”.

Un peu poète à ses heures, Mehdi vit mal son célibat, mais refuse obstinément la solution de facilité : la bent nass, ou bent darhoum, choisie par la famille pour son rejeton de trentenaire qui peine à trouver un doigt à baguer. Et tant pis si sa mère lui demande, tous les week-ends : “Iwa weldi, c’est pour quand les petits-enfants?”.

Car, si on compatit avec les jeunes qui ne se marient pas, faute de ressources financières suffisantes, on estime souvent que ceux qui ont les moyens de convoler mais s’y refusent, font des caprices, du “fchouch khawi”. “J’évite toutes les réunions familiales parce que j’en ai marre des regards réprobateurs sur ma situation. Je suis devenue une honte pour mes parents”, se plaint également Mouna, 33 ans, responsable juridique d’une multinationale.

Entre tradition et modernité

Mehdi se dit déçu par les femmes “pseudo-libérées mais beldiyate”, un peu perdues entre tradition et modernité, qu’il a vu défiler. Il croit toujours que sa dulcinée se cache quelque part dans la nébuleuse casablancaise. Trop exigeant?? “Peut-être”, admet-il.

Il y a un problème d’équilibre dans la vision du couple, c’est justement là où hommes et femmes ont du mal à s’accorder”, estime, de son côté, Florence Boutaleb Achard. Pour la spécialiste, les demoiselles refusent de concéder une once d’indépendance, même si le prix à payer est de renoncer à la stabilité émotionnelle qu’elles convoitent. Quant aux hommes, “ils sont en quête de femmes modernes et épanouies, mais ils ont toujours du mal, en fait, à intégrer le modèle de la femme dynamique comme épouse potentielle”. La psychologue va même plus loin, en notant que les couples qui sautent le pas sans régler cette problématique finissent par divorcer.

Selon le sociologue Jamal Khalil, la situation est encore plus complexe : “Les jeunes ont des comportements modernes mais qui restent viscéralement traditionnels”. Et de conclure : “Ils sont pris en étau par le poids des mentalités et un concept théorique du mariage qu’ils peinent à redéfinir”.
 
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