Le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a condamné jeudi Air France pour sa collaboration coupable avec le racisme dEtat israélien.
La 14ème chambre correctionnelle du tribunal a condamné la compagnie aérienne à 10.000 damende pour discrimination raciale caractérisée ; elle a ordonné la publication du jugement, et a alloué 3.000 (2000 de préjudice + 1.000 de « frais davocat ») à la victime, Horia Ankour, participante à la mission internationale Bienvenue en Palestine.
Le 15 avril 2012, alors quelle avait pris place à bord dun avion dAir France prêt à décoller de Nice vers Tel Aviv, Horia Ankour avait été approchée par une employée de la compagnie, qui lui avait posé la question suivante : « Etes-vous juive ? ».
Ayant répondu par la négative, Horia était alors rapidement sommée par le personnel dAir France de redescendre à terre, les employés cachant mal leur gêne dobéir à des pratiques aussi discriminatoires émanant, de leur propre aveu, des services israéliens.
Horia Ankour, élève infirmière à Carcassonne (Aude) avait alors porté plainte, sur les fondements du code pénal français qui réprime expressément la discrimination des personnes à raison de leur appartenance, ou non appartenance, réelle ou supposée, « à une race, une religion, une ethnie, etc ».
Lors du procès, qui sétait tenu le 17 janvier dernier, lavocat dAir France, après avoir cherché sans succès à nier lévidence des faits, avait eu recours à la classique « excuse » des lâches : « On a obéi aux ordres des Israéliens ». Une salariée dAir France, citée comme témoin, sétait pareillement retrouvée en posture peu flatteuse : « Je ne pense rien des ordres qui me sont donnés, je les exécute », avait-elle avoué.
A noter que la condamnation de jeudi dépasse les réquisitions du procureur, qui avait proposé une amende de 5.000 .
CAPJPO-EuroPalestine
La 14ème chambre correctionnelle du tribunal a condamné la compagnie aérienne à 10.000 damende pour discrimination raciale caractérisée ; elle a ordonné la publication du jugement, et a alloué 3.000 (2000 de préjudice + 1.000 de « frais davocat ») à la victime, Horia Ankour, participante à la mission internationale Bienvenue en Palestine.
Le 15 avril 2012, alors quelle avait pris place à bord dun avion dAir France prêt à décoller de Nice vers Tel Aviv, Horia Ankour avait été approchée par une employée de la compagnie, qui lui avait posé la question suivante : « Etes-vous juive ? ».
Ayant répondu par la négative, Horia était alors rapidement sommée par le personnel dAir France de redescendre à terre, les employés cachant mal leur gêne dobéir à des pratiques aussi discriminatoires émanant, de leur propre aveu, des services israéliens.
Horia Ankour, élève infirmière à Carcassonne (Aude) avait alors porté plainte, sur les fondements du code pénal français qui réprime expressément la discrimination des personnes à raison de leur appartenance, ou non appartenance, réelle ou supposée, « à une race, une religion, une ethnie, etc ».
Lors du procès, qui sétait tenu le 17 janvier dernier, lavocat dAir France, après avoir cherché sans succès à nier lévidence des faits, avait eu recours à la classique « excuse » des lâches : « On a obéi aux ordres des Israéliens ». Une salariée dAir France, citée comme témoin, sétait pareillement retrouvée en posture peu flatteuse : « Je ne pense rien des ordres qui me sont donnés, je les exécute », avait-elle avoué.
A noter que la condamnation de jeudi dépasse les réquisitions du procureur, qui avait proposé une amende de 5.000 .
CAPJPO-EuroPalestine