Blocage de l’opa d’altice sur sfr

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mam80

la rose et le réséda
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@Sanid

le titre SFR plonge de 5,5% en Bourse

L’AMF communiquera ce jour sur les raisons de la suspension de l’OPA. En attendant, le titre SFR plonge de 5,5% à la Bourse de Paris. En toute logique, l’action Altice limite les dégâts à la Bourse d’Amsterdam. C’est une grande première dans l’histoire de la Bourse française. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a signifié dans un communiqué laconique que l’OPE d’Altice sur sa filiale SFR est jugée «non conforme». Conséquence, cette opération qui devait permettre au holding de Patrick Drahi de prendre 100 % du contrôle de SFR est caduque. Et Altice n’a pas la possibilité de relancer une nouvelle offre. L’AMF n’a pas révélé dans l’immédiat les motivations qui l’ont conduite à cette décision et ne donnera des éclaircissements que mercredi soir.
Pour Altice, c’est un échec cuisant. Le groupe avait dévoilé son offre publique d’échange début septembre. Elle consistait à proposer aux minoritaires de SFR qui détiennent encore 22,25 % du capital de l’opérateur télécom d’échanger leurs titres contre ceux d’Altice, à raison de 5 actions SFR contre 8 actions Altice de catégorie A. Cette opération, menée par les banques BNP -Paribas, JPMorgan et les avocats Bredin Prat, ne présentait qu’une faible prime de 2 % par rapport aux cours antérieurs de SFR. Peu généreuse, cette offre offrait en retour une meilleure liquidité puisque les minoritaires de SFR auraient pu se retrouver actionnaires d’Altice.
Mais c’est probablement là que le bât blesse.
En effet, Altice est le holding télécom de Patrick Drahi qui a investi non seulement en France via SFR mais aussi au Portugal, en Israël et surtout aux États-Unis avec les rachats de Cablevision et Suddenlink. Les actionnaires auraient donc dû troquer un titre SFR dont l’actif est facilement compréhensible contre un titre Altice au profil beaucoup plus risqué.

Autre motif d’inquiétude, pour protéger sa position Patrick Drahi a changé la gouvernance d’Altice en 2015. Il a créé deux sortes de titres.
Les actions ordinaires A, assorties d’un seul droit de vote, et les actions B, réservées à Patrick Drahi, et dotées de 25 droits de vote. Ainsi, avec une faible part du capital, il s’assurait de maintenir son contrôle sur le groupe
Le commentaire du Figaro Bourse:

L’AMF pourrait publier ce soir un communiqué apportant plus de précisions sur sa décision de bloquer l’OPA. Une heure après l’ouverture de la Bourse l’action SRF plongeait de 5,5%, alors qu’à la»Bourse d’Amsterdam, le titre Altice était presque inchangé.

le figaro éco

mam
 
Je me demandais ce qu’est une OPE. C’est comme une OPA, mais payé en actions de la société acheteuse. C’est un échange d’actions de la société acheteuse contre les actions de la société achetée. C’est sur la base de la valeur des actions, pas une action contre une. C’est expliqué ici : Les offres publiques (OPA, OPE, OPR, ...) partie 2 (abcbourse.com).

Ce que je ne comprends toujours pas, c’est comment on peut racheter une filiale de sa propre société. C’est bizarre ça … Une société ne possède pas ses propres filiales ?
 
La CFE-CGC assigne SFR pour «escroquerie»

Le syndicat cherche à faire plier l'opérateur sur la mise en œuvre du plan de départs volontaires qui prévoit la suppression de 5.000 emplois.
Les représentants de la CFE-CGC n'en démordent pas. Ils mènent un véritable bras de fer avec la direction de SFR pour tenter d'obtenir la suspension, voir l'annulation du plan de départs volontaires portant sur 30% des effectifs de l'opérateur, soit 5.000 postes. Un accord a pourtant été signé par les deux syndicats majoritaires du groupe, l'UnSa et la CFDT. Cet accord n'empêche pas la CFE-CGC d'attaquer sur plusieurs font. Elle était reçue ce vendredi après-midi par Christophe Sirugue, le secrétaire d'État en charge de l'Industrie pour lui faire part de leurs doléances. La semaine dernière, le syndicat s'était fendu d'une lettre «aux principaux candidats à l'élection présidentielle», pour dénoncer les suppressions d'emplois prévus dans le groupe.
La CFE-CGC reproche notamment à SFR de ne pas tenir les engagements sur le maintien de l'emploi pris au moment du rachat de l'opérateur par Numericable.

C'est sur cet argument que le syndicat s'appuie pour sa plainte au pénal pour «escroquerie».

«Numericable avait intégré le maintien de l'emploi à son offre de rachat de SFR.
Cela a contribué à faire pencher la balance en sa faveur. Or, en 2015, il y a déjà eu plus de 1200 départs, qu'il s'agisse de licenciements, de démission, de ruptures conventionnelles....» explique Laurent Lucas, le président du Syndicat national des télécoms, CGE-CGC. «Nous nous basons sur des faits passés pour notre plainte», insiste-t-il. Mais il admet ne pas encore savoir si la plainte est «recevable».

De son côté, la CGT a appelé à un mouvement de grève le 13 octobre.
Le rachat de deux prestataires de services, ERT et Intelcia par SFR inquiète les syndicats. Ils craignent un transfert de salariés de SFR vers ceux deux autres filiales d'Altice, la maison mère de l'opérateur Français, avec à la clé, des accords sociaux moins favorables.

lefigaro

mam
 
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