Vous est-il déjà arrivé de faire vos courses et de regretter d’être sortis de chez vous?
C’est à croire que les gens se donnent le mot pour affluer au même moment et au même endroit! Un peu comme dans une vieille chanson de Patrick Bruel, ils se sont tous donnés rendez-vous à Carrefour, un samedi soir! Mieux que Bladi-Voyages, venez découvrir Bladi-Courses!
Après 5 longues heures de shopping en préparation d’un évènement, je me suis retrouvée dans cette grande surface qui était archi bondée et j’ai bien cru que j’allais craquer!
Entre les bambins sans surveillance qui courent dans tous les sens, ceux qui sont en pleine crise de larmes pour un célèbre pot de pâte à tartiner, les produits neufs vandalisés, l’incivilité de certains adultes, les kékés qui nous sifflent sur le parking comme si nous appartenions au genre canin, et une grosse migraine pour couronner le tout, j’étais à un cheveu de perdre mon sang froid!
Je parcourais une allée du magasin en me promettant de cocher les derniers éléments de ma liste au plus vite et de me rendre en caisse, quand je fus interrompue dans mon élan. Sur ma route, un type, d’un peu plus d’une trentaine d’années, qui avait laissé son chariot en large de l’allée pour choisir un produit... J’étais fatiguée et je n’avais pas envie de parler. Je m’étais dit que s’il avait remarqué ma présence, il allait bien finir par se pousser mais il n’en fit rien. Je commençais à perdre patience mais décidais de garder mon calme. Un autre monsieur arrivait en face et il fut obligé de se pousser.
J’avançais au bout du rayon pour sélectionner un produit. Il me fallu quelques minutes pour me décider et au moment de trancher, je fus sortie de ma réflexion par un choque plus ou moins fort! Le chariot de ce type était entré en collision avec le mien, j’avais tout juste eu le temps d’esquiver sa maladresse pour ne pas le recevoir en plein dans la hanche!
Il me sourit tel un imbécile heureux et me dit : « Pardon! Je peux prendre votre numéro pour faire un constat?! »
C’était la goutte d’eau! J’étais à la fois ahurie et en colère devant tant de maladresse. J’eus un regard noir à son encontre et répondis froidement « C’est pas grave! », avant de détourner la tête et de m’éloigner. Je l’avais entendu, tout penaud, murmurer un « ou sinon c’est pas grave, pas de constat » et je retins mon rire.
Sa dernière réaction avait été attendrissante et je regrettais presque la mienne. Ma semaine avait été difficile et elle avait eu raison de moi à bien des niveaux. J’étais fatiguée et j’avais moins de filtre qu’à mon habitude. En temps normal, je n’aurais même pas laissé paraître mon agacement! Or, cette fois-ci, j’avais, malheureusement, cédé à l’énervement.
Je m’en voulais un petit peu. J’étais habituée aux kékés et à leurs flots d’insultes lorsque je les ignorais ou que je déclinais poliment leurs avances. Mais là, ce fut différent puisqu’in fine, j’étais celle qui avait froissé quelqu’un... Mea Culpa!
C’est à croire que les gens se donnent le mot pour affluer au même moment et au même endroit! Un peu comme dans une vieille chanson de Patrick Bruel, ils se sont tous donnés rendez-vous à Carrefour, un samedi soir! Mieux que Bladi-Voyages, venez découvrir Bladi-Courses!
Après 5 longues heures de shopping en préparation d’un évènement, je me suis retrouvée dans cette grande surface qui était archi bondée et j’ai bien cru que j’allais craquer!
Entre les bambins sans surveillance qui courent dans tous les sens, ceux qui sont en pleine crise de larmes pour un célèbre pot de pâte à tartiner, les produits neufs vandalisés, l’incivilité de certains adultes, les kékés qui nous sifflent sur le parking comme si nous appartenions au genre canin, et une grosse migraine pour couronner le tout, j’étais à un cheveu de perdre mon sang froid!
Je parcourais une allée du magasin en me promettant de cocher les derniers éléments de ma liste au plus vite et de me rendre en caisse, quand je fus interrompue dans mon élan. Sur ma route, un type, d’un peu plus d’une trentaine d’années, qui avait laissé son chariot en large de l’allée pour choisir un produit... J’étais fatiguée et je n’avais pas envie de parler. Je m’étais dit que s’il avait remarqué ma présence, il allait bien finir par se pousser mais il n’en fit rien. Je commençais à perdre patience mais décidais de garder mon calme. Un autre monsieur arrivait en face et il fut obligé de se pousser.
J’avançais au bout du rayon pour sélectionner un produit. Il me fallu quelques minutes pour me décider et au moment de trancher, je fus sortie de ma réflexion par un choque plus ou moins fort! Le chariot de ce type était entré en collision avec le mien, j’avais tout juste eu le temps d’esquiver sa maladresse pour ne pas le recevoir en plein dans la hanche!
Il me sourit tel un imbécile heureux et me dit : « Pardon! Je peux prendre votre numéro pour faire un constat?! »
C’était la goutte d’eau! J’étais à la fois ahurie et en colère devant tant de maladresse. J’eus un regard noir à son encontre et répondis froidement « C’est pas grave! », avant de détourner la tête et de m’éloigner. Je l’avais entendu, tout penaud, murmurer un « ou sinon c’est pas grave, pas de constat » et je retins mon rire.
Sa dernière réaction avait été attendrissante et je regrettais presque la mienne. Ma semaine avait été difficile et elle avait eu raison de moi à bien des niveaux. J’étais fatiguée et j’avais moins de filtre qu’à mon habitude. En temps normal, je n’aurais même pas laissé paraître mon agacement! Or, cette fois-ci, j’avais, malheureusement, cédé à l’énervement.
Je m’en voulais un petit peu. J’étais habituée aux kékés et à leurs flots d’insultes lorsque je les ignorais ou que je déclinais poliment leurs avances. Mais là, ce fut différent puisqu’in fine, j’étais celle qui avait froissé quelqu’un... Mea Culpa!