Borrell : L’Union européenne a permis la poursuite du génocide à Gaza

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bruxelles-Centre Palestinien d’Information

L’ancien haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la sécurité, Josep Borrell, a critiqué les ministres des Affaires étrangères de l’UE pour leur incapacité à prendre des mesures contre Israël en réponse à ses violations des droits humains dans la bande de Gaza.

À propos des résultats de la réunion ministérielle à Bruxelles, Borrell a publié aujourd’hui mercredi un message sur la plateforme X déclarant que « L’Europe a décidé de ne pas punir Israël pour ses crimes de guerre en cours, et de permettre la poursuite du génocide à Gaza sans relâche. »

Borrell a tenu à rappeler que malgré la révision de l’accord de partenariat par l’Union et sa reconnaissance que Tel-Aviv viole l’article relatif aux droits humains dans l’accord d’association entre les deux parties, aucune sanction n’a été décidée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères hier.

Après la réunion, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a déclaré que l’UE allait « suivre de près » le respect par Israël des engagements qu’elle a pris pour améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle a ajouté que la réunion avait abordé d’éventuelles mesures contre Israël, et que ces options pourraient être examinées par les États membres dans le futur. « L’objectif n’est pas de punir Israël, mais d’améliorer réellement la situation à Gaza », a-t-elle argué.

À la suite d’appels publics et d’une proposition néerlandaise, l’Union européenne a entamé le 20 mai une révision de l’accord d’association avec Israël, en vertu de la clause sur le respect des droits humains et du droit international.

Des experts estiment qu’une suspension complète de l’accord est peu probable, car elle requiert l’unanimité des États membres. Cependant, la suspension partielle de certaines clauses, telles que celles liées au libre-échange, à la recherche scientifique, à la culture et au dialogue politique, est envisageable car elle ne nécessite qu’une majorité.

L’Espagne, l’Irlande et la Slovénie soutiennent la suspension de l’accord, tandis que l’Allemagne, l’Autriche, la Tchéquie et la Hongrie s’y opposent.........

 
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