quelle surprise !!!
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Le président sortant recueille 81,53% des voix, devançant très largement son principal rival, Ali Benflis, qui n'obtient que 12,18% des suffrages, et dénonce des fraudes.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été réélu pour un quatrième mandat avec 81,53% des voix, a annoncé vendredi 18 avril le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz.
Son principal rival Ali Benflis a recueilli 12,18% des suffrages, a déclaré le ministre, tandis que le taux de participation a été de 51,7%, un taux en net recul par rapport à celui de 74% en 2009.
"Le peuple a choisi en liberté dans un climat de transparence et de neutralité", a assuré Abdelaziz Belaïz, alors qu'Ali Benflis a dénoncé dès la fermeture des bureaux de vote une "fraude à grande échelle" et a déclaré qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats.
Benflis ne "reconnait pas" la victoire de Bouteflika
Le candidat malheureux et ex-Premier ministre de Bouteflika, Ali Benflis, a déclaré qu'il ne reconnaissait pas la victoire du président sortant.
"Je ne reconnais pas le résultat" annoncé, car "le reconnaître c'est se rendre complice de la fraude", a-t-il déclaré dénonçant une "alliance entre la fraude, l'argent suspect et des médias vendus".
Un score en léger recul
Le plus jeune candidat, Abdelaziz Bélaïd, est arrivé en 3e position avec 3,03% des voix, suivi de la députée trotskyste Louisa Hanoune avec 1,37% des voix, puis d'Ali Fawzi Rebaïne avec 0,99% et Moussa Touati avec 0,56%.
Le score d'Abdelaziz Bouteflika, âgé de 77 ans, est en léger recul par rapport aux résultats de 2009 et 2004 avec 90% et 85% des voix. En 1999, il avait conquis son premier mandat avec 75% des suffrages.
Il y a un an, il a subi un AVC qui a nécessité près de trois mois d'hospitalisation à Paris. Depuis son retour en Algérie mi-juillet, il ne bouge presque plus de chez lui. Jeudi, il a voté en fauteuil roulant, pour sa première apparition publique depuis mai 2012. Et le 3 mars, c'est d'une voix à peine audible que cet ancien tribun hors pair a annoncé a annoncé sa candidature au Conseil constitutionnel.
Hollande "souhaite un plein succès" à Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika a reçu dans la soirée les félicitations de François Hollande, selon un communiqué de l'Elysée.
"Au lendemain de la réélection d'Abdelaziz Bouteflika, le président de la République lui souhaite un plein succès dans l'accomplissement de sa haute mission", est-il écrit.
"Dans l'esprit d'amitié et de respect qui existe entre les deux pays, compte tenu des liens humains exceptionnels qui les unissent, la France forme des voeux chaleureux pour la prospérité de l'Algérie", affirme l'Elysée.
Vers une révision de la Constitution ?
Après 15 ans de pouvoir, Abdelaziz Bouteflika doit maintenant donner du contenu à sa promesse d'une "République rénovée" et engager des réformes économiques qui doivent rendre son pays moins dépendant du pétrole.
Il doit normalement s'atteler dès cette année à une révision de la Constitution dans le sens d'un "renforcement des libertés collectives et individuelles, des pouvoirs du Parlement et de ceux du Premier ministre", a expliqué récemment son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal.
Selon lui, Abdelaziz Bouteflika va enfin "donner le pouvoir à la génération de l'indépendance" dans ce pays de près de 40 millions d'habitants, jeunes dans leur écrasante majorité, et dont les principaux dirigeants sont pour beaucoup septuagénaires.
le nouvel obs
mam
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Le président sortant recueille 81,53% des voix, devançant très largement son principal rival, Ali Benflis, qui n'obtient que 12,18% des suffrages, et dénonce des fraudes.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été réélu pour un quatrième mandat avec 81,53% des voix, a annoncé vendredi 18 avril le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz.
Son principal rival Ali Benflis a recueilli 12,18% des suffrages, a déclaré le ministre, tandis que le taux de participation a été de 51,7%, un taux en net recul par rapport à celui de 74% en 2009.
"Le peuple a choisi en liberté dans un climat de transparence et de neutralité", a assuré Abdelaziz Belaïz, alors qu'Ali Benflis a dénoncé dès la fermeture des bureaux de vote une "fraude à grande échelle" et a déclaré qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats.
Benflis ne "reconnait pas" la victoire de Bouteflika
Le candidat malheureux et ex-Premier ministre de Bouteflika, Ali Benflis, a déclaré qu'il ne reconnaissait pas la victoire du président sortant.
"Je ne reconnais pas le résultat" annoncé, car "le reconnaître c'est se rendre complice de la fraude", a-t-il déclaré dénonçant une "alliance entre la fraude, l'argent suspect et des médias vendus".
Un score en léger recul
Le plus jeune candidat, Abdelaziz Bélaïd, est arrivé en 3e position avec 3,03% des voix, suivi de la députée trotskyste Louisa Hanoune avec 1,37% des voix, puis d'Ali Fawzi Rebaïne avec 0,99% et Moussa Touati avec 0,56%.
Le score d'Abdelaziz Bouteflika, âgé de 77 ans, est en léger recul par rapport aux résultats de 2009 et 2004 avec 90% et 85% des voix. En 1999, il avait conquis son premier mandat avec 75% des suffrages.
Il y a un an, il a subi un AVC qui a nécessité près de trois mois d'hospitalisation à Paris. Depuis son retour en Algérie mi-juillet, il ne bouge presque plus de chez lui. Jeudi, il a voté en fauteuil roulant, pour sa première apparition publique depuis mai 2012. Et le 3 mars, c'est d'une voix à peine audible que cet ancien tribun hors pair a annoncé a annoncé sa candidature au Conseil constitutionnel.
Hollande "souhaite un plein succès" à Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika a reçu dans la soirée les félicitations de François Hollande, selon un communiqué de l'Elysée.
"Au lendemain de la réélection d'Abdelaziz Bouteflika, le président de la République lui souhaite un plein succès dans l'accomplissement de sa haute mission", est-il écrit.
"Dans l'esprit d'amitié et de respect qui existe entre les deux pays, compte tenu des liens humains exceptionnels qui les unissent, la France forme des voeux chaleureux pour la prospérité de l'Algérie", affirme l'Elysée.
Vers une révision de la Constitution ?
Après 15 ans de pouvoir, Abdelaziz Bouteflika doit maintenant donner du contenu à sa promesse d'une "République rénovée" et engager des réformes économiques qui doivent rendre son pays moins dépendant du pétrole.
Il doit normalement s'atteler dès cette année à une révision de la Constitution dans le sens d'un "renforcement des libertés collectives et individuelles, des pouvoirs du Parlement et de ceux du Premier ministre", a expliqué récemment son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal.
Selon lui, Abdelaziz Bouteflika va enfin "donner le pouvoir à la génération de l'indépendance" dans ce pays de près de 40 millions d'habitants, jeunes dans leur écrasante majorité, et dont les principaux dirigeants sont pour beaucoup septuagénaires.
le nouvel obs
mam