Des centaines de malades mentaux vivent dans le village de Bouya Omar en attendant une délivrance qui demande des mois, voire des années. Ils sont gardés par des «chorfas» moyennant une somme dargent variant de 500 à 2 000 DH.
Samedi 12 novembre. Le rendez-vous est pris avec lunivers des djinns dès que le grand taxi prend la route, de la station de Bab Doukkala, à Marrakech, à destination de la petite ville dAl Attaouia. Située à 12 kilomètres de Bouya Omar, Al Attouia est le point de passage obligé pour les malades et leurs familles qui comptent rallier le sanctuaire. Dans cette ville de 15 000 âmes qui a poussé comme un champignon, on évoque Bouya Omar en tant que lieu de miracles, mais aussi et surtout comme un centre de détention de malades mentaux à ciel ouvert. «Ce qui nous importe, cest le sort réservé à ces centaines de malades mentaux, souvent gardés dans des conditions inhumaines», sinquiète Mohamed Oubouilli, secrétaire général de la section Attawiya de lAMDH. Lhomme a visité le site à plusieurs reprises, notamment cette année, lors dune campagne de distribution de vêtements aux malades de Bouya Omar. Il a constaté les abus dont sont victimes des malades confiés au personnel travaillant sur le site.
http://www.lavieeco.com/news/societe/bouya-omar-ou-la-rente-de-la-folie-20820.html
Samedi 12 novembre. Le rendez-vous est pris avec lunivers des djinns dès que le grand taxi prend la route, de la station de Bab Doukkala, à Marrakech, à destination de la petite ville dAl Attaouia. Située à 12 kilomètres de Bouya Omar, Al Attouia est le point de passage obligé pour les malades et leurs familles qui comptent rallier le sanctuaire. Dans cette ville de 15 000 âmes qui a poussé comme un champignon, on évoque Bouya Omar en tant que lieu de miracles, mais aussi et surtout comme un centre de détention de malades mentaux à ciel ouvert. «Ce qui nous importe, cest le sort réservé à ces centaines de malades mentaux, souvent gardés dans des conditions inhumaines», sinquiète Mohamed Oubouilli, secrétaire général de la section Attawiya de lAMDH. Lhomme a visité le site à plusieurs reprises, notamment cette année, lors dune campagne de distribution de vêtements aux malades de Bouya Omar. Il a constaté les abus dont sont victimes des malades confiés au personnel travaillant sur le site.
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