Ceux qui ont infligé 56 jours de calvaire à la jeune Latifa risquent 30 ans de prison
Un visage dange, une jeune femme magnifique, partie dans dhorribles circonstances Latifa Hachmi, 24 ans, a subi un véritable calvaire qui la conduite, au terme de deux mois de supplice, à la mort, le 5 août 2004. Les violences innommables dont elle a été lobjet lui ont été infligées parce quelle ne pouvait pas avoir denfant ! Il aura fallu huit ans de combat pour la famille de Latifa Hachmi, défendue par Mes Michèle Hirsch et Jean-Paul Tieleman, pour quenfin le procès dassises présidé par Karin Gérard puisse souvrir, ce 9 mai. Après laudience préliminaire et la formation du jury, place à linterrogatoire des accusés, ce lundi.
Mais pour comprendre ce qui a pu mener six Bruxellois dont trois femmes à comparaître libres ! devant la cour dassises, retraçons les 8 semaines denvoûtement qua subies Latifa, commandées par son mari à un exorciste, Abdelkrim Aznagui.
De longues séances où elle devait ingurgiter de leau bénite, puis vomir. Cest que le prêcheur pensait que la jeune femme était possédée par le démon Pour la forcer à avaler, Latifa était plongée nue et maintenue dans la baignoire. Le supplice ne sarrêtait pas là, elle était régulièrement frappée, car un nouvel hématome représentait également le diable. Nourrie de yaourt, elle se voyait aussi subir un lavage de cerveau quon lui infligeait; un baladeur sur les oreilles répétait en boucle les mêmes formules rituelles. La pauvre jeune femme na pu compter sur personne. Certainement pas son mari qui assistait aux purifications .
À lissue des exorcismes, elle était ligotée à un radiateur par les chevilles, le cou et les poignets. Si elle refusait de boire, on lui tenait de force les mâchoires ouvertes pour lui faire ingurgiter de leau au moyen dune pompe. Épuisée suite à deux mois de ce traitement, Latifa a succombé lors dune énième séance dans la baignoire, en août 2004.
Lautopsie confirmera les coups violents sur le corps, au visage et sur le cuir chevelu, des traces de quasi-noyade et de strangulation, des dèmes cérébral et pulmonaire, des nécroses sévères et une insuffisance rénale aiguë. Les six accusés jugés pour avoir soumis Latifa Hachmi à la torture, en loccurrence à un traitement inhumain délibéré qui provoque une douleur aiguë ou de très graves ou cruelles souffrances physiques ou mentales, en causant la mort sans intention de la donner , risquent jusquà 30 ans de réclusion.
Un visage dange, une jeune femme magnifique, partie dans dhorribles circonstances Latifa Hachmi, 24 ans, a subi un véritable calvaire qui la conduite, au terme de deux mois de supplice, à la mort, le 5 août 2004. Les violences innommables dont elle a été lobjet lui ont été infligées parce quelle ne pouvait pas avoir denfant ! Il aura fallu huit ans de combat pour la famille de Latifa Hachmi, défendue par Mes Michèle Hirsch et Jean-Paul Tieleman, pour quenfin le procès dassises présidé par Karin Gérard puisse souvrir, ce 9 mai. Après laudience préliminaire et la formation du jury, place à linterrogatoire des accusés, ce lundi.
Mais pour comprendre ce qui a pu mener six Bruxellois dont trois femmes à comparaître libres ! devant la cour dassises, retraçons les 8 semaines denvoûtement qua subies Latifa, commandées par son mari à un exorciste, Abdelkrim Aznagui.
De longues séances où elle devait ingurgiter de leau bénite, puis vomir. Cest que le prêcheur pensait que la jeune femme était possédée par le démon Pour la forcer à avaler, Latifa était plongée nue et maintenue dans la baignoire. Le supplice ne sarrêtait pas là, elle était régulièrement frappée, car un nouvel hématome représentait également le diable. Nourrie de yaourt, elle se voyait aussi subir un lavage de cerveau quon lui infligeait; un baladeur sur les oreilles répétait en boucle les mêmes formules rituelles. La pauvre jeune femme na pu compter sur personne. Certainement pas son mari qui assistait aux purifications .
À lissue des exorcismes, elle était ligotée à un radiateur par les chevilles, le cou et les poignets. Si elle refusait de boire, on lui tenait de force les mâchoires ouvertes pour lui faire ingurgiter de leau au moyen dune pompe. Épuisée suite à deux mois de ce traitement, Latifa a succombé lors dune énième séance dans la baignoire, en août 2004.
Lautopsie confirmera les coups violents sur le corps, au visage et sur le cuir chevelu, des traces de quasi-noyade et de strangulation, des dèmes cérébral et pulmonaire, des nécroses sévères et une insuffisance rénale aiguë. Les six accusés jugés pour avoir soumis Latifa Hachmi à la torture, en loccurrence à un traitement inhumain délibéré qui provoque une douleur aiguë ou de très graves ou cruelles souffrances physiques ou mentales, en causant la mort sans intention de la donner , risquent jusquà 30 ans de réclusion.