Le parquet de Paris a requis ce lundi 5 septembre le renvoi en correctionnelle des 14 mis en examen dans l'affaire Bygmalion, dont Nicolas Sarkozy.
Il est poursuivi pour financement illégal de campagne électorale.
Il appartient maintenant aux juges d'instruction de suivre ou non ses réquisitions : ils doivent se prononcer dans les mois qui viennent.
L'ancien chef de l'Etat avait été mis en examen le 16 février.
L'enquête portait à l'origine sur un système de fausses factures – à hauteur de 18 millions d'euros – réglées par l'UMP à la société Bygmalion, dirigée par des proches de Jean-François Copé.
La thèse d'un emballement dans les dépenses de la campagne présidentielle de 2012 s'est ensuite imposée. Les dépenses réelles pour cette campagne ont été estimées à plus de 40 millions d'euros, contre un plafond fixé à 22,5 millions.
"Je n'ai rien lu" [ben voyons ]
Pour le juge financier Serge Tournaire, qui l'a mis en examen le 16 février, Nicolas Sarkozy ne pouvait ignorer un dérapage des comptes, au vu des alertes adressées par les experts-comptables de sa campagne les 7 mars et 26 avril 2012.
"Il y a 46 cartons de factures. Fallait-il que je me plonge dans les 46 cartons ? [...] La vérité, c'est que je n'ai rien lu", s'était défendu l'ex-candidat dans le bureau du juge.
nouvel obs
mam
Il est poursuivi pour financement illégal de campagne électorale.
Il appartient maintenant aux juges d'instruction de suivre ou non ses réquisitions : ils doivent se prononcer dans les mois qui viennent.
L'ancien chef de l'Etat avait été mis en examen le 16 février.
L'enquête portait à l'origine sur un système de fausses factures – à hauteur de 18 millions d'euros – réglées par l'UMP à la société Bygmalion, dirigée par des proches de Jean-François Copé.
La thèse d'un emballement dans les dépenses de la campagne présidentielle de 2012 s'est ensuite imposée. Les dépenses réelles pour cette campagne ont été estimées à plus de 40 millions d'euros, contre un plafond fixé à 22,5 millions.
"Je n'ai rien lu" [ben voyons ]
Pour le juge financier Serge Tournaire, qui l'a mis en examen le 16 février, Nicolas Sarkozy ne pouvait ignorer un dérapage des comptes, au vu des alertes adressées par les experts-comptables de sa campagne les 7 mars et 26 avril 2012.
"Il y a 46 cartons de factures. Fallait-il que je me plonge dans les 46 cartons ? [...] La vérité, c'est que je n'ai rien lu", s'était défendu l'ex-candidat dans le bureau du juge.
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