Ça veut dire quoi "identitaire" ?

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en visionnant la vidéo, à 0:27, il y a un gars qui dit :

"Nous sommes la génération :
-de la fracture ethnique,
-de la faillite totale du vivre ensemble, du métissage imposé"


Qu'est-ce qu'il voulait dire par fracture ethnique ?

Pensez-vous que le métissage imposé existe en France ?
Je n'ai jamais vu un policier imposer un français de se reproduire avec une italienne par exemple.
 
Dernière édition:
l’identité d’un individu est plurielle, fruit de la juxtaposition d’une multitude d’appartenances ethniques, religieuses, territoriales, etc...L’intellectuel tunisien Al-Afif Al-Akhdar face à la crise identitaire et éducative que traverse le monde arabe. Dans trois articles, affichés en juin 2003 sur le site en langue arabe www.elaph.com,l’intellectuel tunisien Al-Afif Al-Akhdar aborde, parmi d’autres sujets, celui de la crise identitaire et éducative que traverse le monde arabe.
 
Des troupes de reserves de JM le Pen ( et là j'ai de la reserve )
et pour ne pas vous embeter avec les details : Identitaire c'est avoir le choix entre les egouts et les douleurs
 
Que veut dire "être identitaire" ?

Être identitaire, c'est défendre en toute circonstance, dans son engagement militant, associatif ou syndical, mais aussi dans son comportement quotidien, l'identité ethnique et culturelle dont nous sommes les détenteurs. C'est se conduire en Européen et s'opposer à tout ce qui peut attenter à cette identité.

Les Identitaires rassemblent donc tous ceux qui considèrent que la préservation des identités face au rouleau compresseur mondial est une mission historique. Nous voulons ainsi lever l'étendard de l'identité face à l'uniformité.

L'engagement identitaire naît de l'enracinement et donc de l'idée que nous sommes le fruit d'une terre et d'un lignage, le maillon d'une chaîne.

Être identitaire n'est ni un dogme ni une idéologie, mais tout au contraire un principe se fondant sur le réel, sur ce que nous sommes.
 
Qu'est ce qui vous différencie du FN et de la droite nationale ?


Deux choses fondamentales : les idées et les méthodes.

Les idées tout d'abord : le FN et les mouvements de la droite nationale et souverainiste tiennent un discours jacobin et républicain hostile à l'Europe et aux patries charnelles que sont les régions, ce qui les amène à refuser la triple appartenance région/nation/Europe. Ainsi le MPF et le FN sont-ils d'une farouche hostilité à l'euro et à toute construction européenne, et considèrent les langues régionales comme un danger pour la cohésion nationale. Pourtant, en même temps, certains au FN courent après l'électorat beur voire tentent de rallier les musulmans radicaux.

Ainsi, alors que le Front national ne défend que l'identité nationale, nous pensons qu'il est nécessaire de promouvoir à la fois les identités charnelle, historique et civilisationnelle. Pour le Front national, ces identités sont antagonistes. Pour nous, elles sont complémentaires.

D'autre part, le Front national associe la question de l'identité et celle de l'acceptation des « valeurs républicaines ». Dans sa logique intégrationniste, il considère qu'un Maghrébin vivant en France, maîtrisant notre langue et respectant nos lois devient illico un Français à part entière. Pas pour nous, car il lui manquera toujours deux des trois composantes de notre identité, la charnelle et la civilisationnelle : il ne sera jamais alsacien (ou breton, ou corse, etc.) pas plus qu'il ne sera européen.

Les méthodes ensuite : la droite nationale se concentre uniquement sur le terrain électoral. Or, nos considérons que le pouvoir ne se prend pas uniquement par les urnes et que l'engagement électoral doit rester un moyen supplémentaire au service de nos idées et pas une fin en soi.

Pour prendre le pouvoir, encore faut-il déjà réussir à conquérir les esprits et à créer des contre-pouvoirs. Cela passe par le développement de structures (associations, syndicats, etc.) et de projets métapolitiques mais également par le recours à divers outils (médias, réseau Internet, etc.) susceptibles de diffuser notre conception du monde. Face à la stratégie du tout-présidentiel, nous avons toujours opposé la logique de l'enracinement local. Face au tout-électoral, nous avons toujours dit que le combat devait être total et que cela passait par divers modes d'action : développement du réseau associatif, prise de contrôle de médias alternatifs, priorité à l'action et à une présence permanente sur le terrain, opérations d'agit-prop menées dans une logique de « franc-tireur » pour sensibiliser l'opinion, etc. Mais aussi, quand l'occasion le permet, présence aux élections pour faire profiter le courant identitaire d'une fenêtre médiatique.
 
Les Identitaires sont-ils européistes ?

Non. Dans le langage courant, les européistes sont les partisans d'une Europe qui nie les appartenances nationales et régionales et qui perçoivent l'Europe comme première étape vers le mondialisme destructeur des identités.

Les identitaires sont tout simplement des... Européens.




 
Quels sont les principales menaces que vous combattez ?


Identitaires européens, nous savons que notre premier ennemi est en nous : c'est notre propension au confort et à l'autosatisfaction. D'où notre conviction qu'il faut à l'Europe un sursaut, y compris spirituel et moral, pour tenir toute sa place face aux défis du nouveau millénaire.

Sur un plan strictement politique, nous distinguons cinq menaces prioritaires pour notre continent.

1°/ Le jacobinisme qui, non content d'avoir uniformisé la France à grands coups de guillotine (en éradiquant la religion, les coutumes locales et les libertés professionnelles), a fait école à Bruxelles où il empêche l'Europe de libérer les énergies qu'elle recèle. Ce jacobinisme se traduit par un centralisme constant et une volonté de régenter la vie du citoyen dans ses plus petits détails quotidiens.

2°/ Le complexe antiraciste et ethnomasochiste (détestation de son propre peuple) qui engendre l'uniformisation par la promotion du métissage alors que le vrai respect des différences est de reconnaître à chacun sa singularité sans vouloir l'altérer.

3°/ Le capitalisme ultralibéral, par opposition au capitalisme d'entrepreneurs – noble et enraciné. Par sa vocation universelle, il traverse les frontières et mène à l'uniformisation mondiale en faisant la promotion du modèle du citoyen-consommateur (par opposition à l'antique modèle européen de citoyen-soldat) vivant dans le même village planétaire et dépourvu de toute attache spirituelle et de toute autre valeur que celle de pousseur de caddie.

4°/ La politique expansionniste des États-Unis qui, motivée par l'idéal d'un « siècle américain », nie les spécificités identitaires et les grands équilibres naturels du monde en voulant exporter sans fin son modèle de démocratie marchande. Un expansionnisme qui, lorsque les armes culturelles et économiques ne suffisent pas, n'hésite pas à recourir à la force militaire, avec pour conséquence de déstabiliser un peu plus le fragile équilibre mondial.

5°/ L'Islam enfin, autre phénomène à vocation universelle, religion conquérante qui ne vise que la soumission des non-musulmans à la charia. Or cette charia, loi civile et morale, est radicalement opposée à la mentalité européenne, précisément par l'absence de distinction entre le temporel et le spirituel, c'est-à-dire entre le politique et le religieux. En outre, le statut réservé à la femme par le Coran est incompatible avec la tradition européenne où les femmes ont été de tout temps déesses, saintes, héroïnes, combattantes et souveraines.

Ceci étant dit, s'il fallait synthétiser et désigner l'ennemi – ce qui est selon Carl Schmitt le propre du politique –, nous dirions que l'ennemi principal est « l'idéologie du même », celle pour qui l'égalité et l'uniformité sont les clés du paradis sur terre. Cette idéologie du même revêt plusieurs noms : le mondialisme (y compris dans sa variante « alter »), le jacobinisme métisseur ou encore le capitalisme globalisé.
 
Dans les formes les plus aigues du communautarisme, le monde est manichéen. Il y a les bons (ceux qui font partie de la communauté) et les méchants (les autres).
 
A l’opposé du communautarisme, ( crise identitaire) l'universalité, c'est-à-dire ce qui est universel, représente des valeurs qui, même si elles paraissent évidentes, ne peuvent être que postulées comme, par exemple, la liberté, l'égalité, la solidarité, la paix, le bien, la morale, la raison, le bon sens... Elles mettent l'accent sur ce qu’il y a de commun à tous les hommes et sur l'unité du genre humain, tout en respectant ses diversités. Les valeurs universelles proposent donc à l’homme un idéal, que l’on pourrait qualifier d’absolu. Mais cet idéal est souvent tellement éloigné de ce que vivent au quotidien les individus qu’il apparaît souvent trop utopique, abstrait – et surtout dangereux pour les pouvoirs non démocratiques en place.
 
Nous sommes la GÉNÉRATION IDENTITAIRE

Notre seul héritage c’est notre terre, notre sang, notre identité. Nous sommes les héritiers de notre destin.



lol
 
Qui sont les militants "identitaires" ?

Les trois membres du mouvement que nous avons rencontrés hier sont de jeunes adultes, nés à la fin des années80.

L'un vient determiner ses études de gestion, un autre est toujours à la fac, le dernier travaille dans l'hôtellerie. Rien ne les distingue d'autres jeunes gens, et ilsbondissent quand ils sont comparés à des fascistes, à des néo-nazis. Rémy milite depuis 3 ans au sein du mouvement identitaire : "Non je ne suis pas néo-nazi, ce sont des fantasmes. Je suis bien inséré, je m'habille comme vous".

"GénérationIdentitaire" est un mouvement politique dûment enregistré donc légal qui aété créé cet été. C'est la branche"jeune" du Bloc Identitaire, un groupe radical composé de 2.000 militants qui fête cette année son dixième anniversaire.

Le gros des troupesest basé en région parisienne, lyonnaise et dans le Sud-Est. D'après ses dirigeants, 50% des adhérents ont entre 18 et 30 ans. Et s'ils ne militent pas dans des organisations jeunesse des partis de gouvernement, c'estparce qu'elles ne sont pas assez subversives, rebelles, disent-ils. "Les jeunesUMP et PS sont des carriéristes" nous a confié l'un d'eux.................

http://www.franceinfo.fr/emission/l...13/qui-sont-les-identitaires-11-02-2012-09-15
 
L’homme, en tant qu’espèce animale évoluée, ne pourra se développer que si toutes les communautés se respectent entre elles et respectent les fondamentaux universels de l’humanité.
 
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