Il y a six ans, en lespace de quelques jours, des inondations dune rare violence avaient dévasté Mohammédia, des pluies diluviennes avaient noyé la zone industrielle de Berrechid, un incendie avait ravagé la seule raffinerie du pays
Les industriels et les populations se sont battus contre la boue avec leurs propres moyens et le peu dont disposaient les autorités locales. Six ans plus tard, on recommence le même film. Finalement, rien na servi de leçons: des morts, des disparus, une ZI détruite, 25.000 personnes sans emploi
Les fortes pluies ont fini encore une fois par mettre à nu toutes les tares que lon tente de dissimuler derrière des cache-misère: des zones industrielles dénaturées ou, le comble, construites dans des régions inondables (cas de Tanger), des infrastructures complètement vétustes, des constructions illégales permises, des autorités déconnectées, et sans doute aussi des marchés pas très nets... Depuis des années, le même scénario se répète entraînant des pertes de points pour la croissance, la compétitivité, des pertes de marchés, demplois...
Les entreprises, quelles soient marocaines ou étrangères, investissent en toute confiance dans les zones où elles sinstallent et payent chaque année des dizaines de millions de DH de taxes. Alors, en retour, quest-ce quelles ont?
Les Visions, Stratégies et Plans à horizons 2010 ou 2020, cest bien. Mais encore faut-il construire durablement les fondations. Cest-à-dire des infrastructures de base solides et qui représentent la colonne vertébrale de toute économie. Le pays finira-t-il par comprendre tout cela et sortir de son agaçante léthargie? Que lui faut-il de plus? Plus de dégâts, plus de morts?... La capacité à gérer et maîtriser un sinistre est lun des premiers indicateurs de développement dun pays. Quon se le dise.
Meriem OUDGHIRI
Source : www.leconomiste.com
Les fortes pluies ont fini encore une fois par mettre à nu toutes les tares que lon tente de dissimuler derrière des cache-misère: des zones industrielles dénaturées ou, le comble, construites dans des régions inondables (cas de Tanger), des infrastructures complètement vétustes, des constructions illégales permises, des autorités déconnectées, et sans doute aussi des marchés pas très nets... Depuis des années, le même scénario se répète entraînant des pertes de points pour la croissance, la compétitivité, des pertes de marchés, demplois...
Les entreprises, quelles soient marocaines ou étrangères, investissent en toute confiance dans les zones où elles sinstallent et payent chaque année des dizaines de millions de DH de taxes. Alors, en retour, quest-ce quelles ont?
Les Visions, Stratégies et Plans à horizons 2010 ou 2020, cest bien. Mais encore faut-il construire durablement les fondations. Cest-à-dire des infrastructures de base solides et qui représentent la colonne vertébrale de toute économie. Le pays finira-t-il par comprendre tout cela et sortir de son agaçante léthargie? Que lui faut-il de plus? Plus de dégâts, plus de morts?... La capacité à gérer et maîtriser un sinistre est lun des premiers indicateurs de développement dun pays. Quon se le dise.
Meriem OUDGHIRI
Source : www.leconomiste.com