Lunion libre, appelée aussi concubinage, bien quinterdite, est largement pratiquée au Maroc, surtout en milieu urbain. On concubine pour faire mûrir lidée du mariage, parce quon na pas les moyens de se marier, ou par rejet de la notion «mariage».
Peut-on vivre en concubinage dans le Maroc daujourdhui ? Oui, beaucoup de couples tentent lexpérience avec plus ou moins de bonheur, dans une société conservatrice où le maître-mot reste la discrétion. Cest le cas dOmar et de Hind qui ont vécu quatre ans sous un même toit, sans être liés par un contrat de mariage. Amoureux, ils ont vécu leur cohabitation sereinement et sans complexe. Un choix assumé, réfléchi, mais, détail important, cette union concubine na jamais été criée sur les toits. Si les amis intimes le savaient et ne sen offusquaient guère, ce concubinage a été vécu dans la clandestinité par rapport au voisinage et à la société. «Dans limmeuble où nous habitons, tout le monde nous prenait pour mari et femme, personne ne pensait que nous étions des célibataires cohabitant ensemble. Cest mieux comme ça, autrement ce serait un scandale. Une atteinte aux murs et aux lois du pays. Pourquoi provoquer le diable et déclarer la guerre au système quand on peut léviter ?»
, nous prend à témoin Omar, conscient des conséquences vis-à-vis de la loi et de la religion qui sont contre toute forme de cohabitation illégale. Quatre ans de vie commune sous un même toit ! Une façon de mieux se connaître, avant que les deux concubins ne décident dofficialiser leur union. Quatre ans cest long, mais il est vrai que Omar venait de sortir dun mariage décevant, et il ne voulait pas récidiver, il voulait absolument réussir sa nouvelle expérience.
http://www.lavieeco.com/news/societ...le-maroc-tolere-et-ne-saurait-voir-21018.html

Peut-on vivre en concubinage dans le Maroc daujourdhui ? Oui, beaucoup de couples tentent lexpérience avec plus ou moins de bonheur, dans une société conservatrice où le maître-mot reste la discrétion. Cest le cas dOmar et de Hind qui ont vécu quatre ans sous un même toit, sans être liés par un contrat de mariage. Amoureux, ils ont vécu leur cohabitation sereinement et sans complexe. Un choix assumé, réfléchi, mais, détail important, cette union concubine na jamais été criée sur les toits. Si les amis intimes le savaient et ne sen offusquaient guère, ce concubinage a été vécu dans la clandestinité par rapport au voisinage et à la société. «Dans limmeuble où nous habitons, tout le monde nous prenait pour mari et femme, personne ne pensait que nous étions des célibataires cohabitant ensemble. Cest mieux comme ça, autrement ce serait un scandale. Une atteinte aux murs et aux lois du pays. Pourquoi provoquer le diable et déclarer la guerre au système quand on peut léviter ?»
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Le code pénal, dans son article 490, sanctionne les relations sexuelles hors mariage, mais pas le concubinage, un homme et une femme peuvent cohabiter sous un même toit sans obligatoirement avoir des relations sexuelles
Ce qui est sanctionné, dans ce cas, cest la présomption de la relation sexuelle non conjugale. Et cela est en contradiction avec les droits humains universels auxquels le Maroc adhère, consignés dans sa Constitution. Une relation sexuelle entre deux personnes adultes consentantes doit, à mon avis, être dépénalisée, voire protégée par la loi.