Le "repassage des seins", supplice des jeunes Camerounaises
À la puberté, des milliers de jeunes Camerounaises sont victimes dune pratique barbare : des femmes de leurs familles, parfois leurs propres mères, tentent de faire disparaître, en lécrasant, leur poitrine naissante. Ces dernières pensent ainsi "protéger" la jeune fille dune sexualité précoce.
Daprès une enquête menée en 2005 par deux médecins, près dun quart des femmes camerounaises ont été victimes de cette pratique. Le "repassage" ou "massage" des seins existerait aussi au Togo et en Guinée.
(...) Beaucoup de femmes sinquiètent quand la puberté de leur fille arrive, vers 8 ou 9 ans. Elles considèrent que cest trop tôt et donc se mettent en tête que la fille va attirer les garçons et risque une grossesse précoce.
Des jeunes filles se font masser jusquà 14 ou 16 ans. En faisant disparaître leurs seins, les mères imaginent ainsi contrôler leur effet sur les hommes et donc leur sexualité. Ceci est évidemment une illusion, nous accueillons régulièrement dans notre association des filles-mères qui ont pourtant eu les seins massés. Cest pourquoi nous tentons de convaincre les parents que seul le dialogue peut permettre une éducation sexuelle efficace.
Sur le moment, la douleur est inimaginable. Les femmes, le plus souvent la mère ou une des tantes, utilisent des spatules, des pierres à écraser ou encore des pilons. Ces objets sont chauffés et servent à frapper la poitrine naissante. Sur le coup, cela entraîne des brûlures, mais aussi des infections et des abcès. Les conséquences à long terme ne sont pas moins catastrophiques.
Des femmes sont suivies par des gynécologues pendant des années après le 'massage'. Et, daprès certains spécialistes, les victimes seraient davantage sujettes aux cancers du sein. Par ailleurs, dans lintimité, ces poitrines abîmées deviennent un véritable complexe. Jai rencontré une fille qui nosait même plus se déshabiller devant ses amies."
Texte complet et photos:
http://observers.france24.com/fr/co...&ns_robot=partner-emailvision&ns_service=mail
À la puberté, des milliers de jeunes Camerounaises sont victimes dune pratique barbare : des femmes de leurs familles, parfois leurs propres mères, tentent de faire disparaître, en lécrasant, leur poitrine naissante. Ces dernières pensent ainsi "protéger" la jeune fille dune sexualité précoce.
Daprès une enquête menée en 2005 par deux médecins, près dun quart des femmes camerounaises ont été victimes de cette pratique. Le "repassage" ou "massage" des seins existerait aussi au Togo et en Guinée.
(...) Beaucoup de femmes sinquiètent quand la puberté de leur fille arrive, vers 8 ou 9 ans. Elles considèrent que cest trop tôt et donc se mettent en tête que la fille va attirer les garçons et risque une grossesse précoce.
Des jeunes filles se font masser jusquà 14 ou 16 ans. En faisant disparaître leurs seins, les mères imaginent ainsi contrôler leur effet sur les hommes et donc leur sexualité. Ceci est évidemment une illusion, nous accueillons régulièrement dans notre association des filles-mères qui ont pourtant eu les seins massés. Cest pourquoi nous tentons de convaincre les parents que seul le dialogue peut permettre une éducation sexuelle efficace.
Sur le moment, la douleur est inimaginable. Les femmes, le plus souvent la mère ou une des tantes, utilisent des spatules, des pierres à écraser ou encore des pilons. Ces objets sont chauffés et servent à frapper la poitrine naissante. Sur le coup, cela entraîne des brûlures, mais aussi des infections et des abcès. Les conséquences à long terme ne sont pas moins catastrophiques.
Des femmes sont suivies par des gynécologues pendant des années après le 'massage'. Et, daprès certains spécialistes, les victimes seraient davantage sujettes aux cancers du sein. Par ailleurs, dans lintimité, ces poitrines abîmées deviennent un véritable complexe. Jai rencontré une fille qui nosait même plus se déshabiller devant ses amies."
Texte complet et photos:
http://observers.france24.com/fr/co...&ns_robot=partner-emailvision&ns_service=mail