Camps de Tindouf :Violentes manifestations et attaque du siège du secrétariat général

ould khadija

fédalien
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Un groupe de jeunes Sahraouis s'est attaqué samedi au siège du secrétariat général du Polisario à Tindouf appelant à la démission de Mohamed Abdelaziz et à la libération de trois des leurs appréhendés à la suite d'un sit-in organisé pour revendiquer davantage de liberté, de démocratie et de dignité au sein des camps de Lahmada.

De violentes manifestations ont ainsi opposé les manifestants aux miliciens du Polisario dont le dispositif aurait subi un profond remaniement notamment dans le camp de Rabouni.

Ce bouleversement, indiquent de nombreuses sources concordantes, a été provoqué par la révolte de nombreux jeunes qui ont mené plusieurs actions de protestation et organisé des sit-in ouverts dans les camps de Tindouf.

L'inscription à l'aide de peinture blanche du mot « dégage », sur la chaussée conduisant au QG du Polisario, a, elle aussi, mis le chef du Front hors de lui et l'a poussé à parer au plus pressé en opérant des changements au niveau de l'appareil de répression et en ordonnant à celui-ci d'en user davantage. [/b]

Ce remue-ménage dans les services de sécurité opéré à la mi-janvier, est intervenu après celui qui avait fait suite à l'enlèvement de trois travailleurs humanitaires occidentaux, le 23 octobre 2011. Mais il semble que ces décisions ne sont pas parvenues à enrayer la multiplication des manifestations dans les camps.

Ces dernières qui troublent la quiétude de la nomenklatura polisarienne, rappelle-t-on, ont fait suite au 13ème congrès sur lequel les habitants des camps fondaient beaucoup d'espoir et espéraient le voir déboucher à la fois sur un changement de l'actuelle équipe dirigeante et sur une nouvelle dynamique à même d'inscrire la question du Sahara sur la voie d'une solution juste, durable et de nature à mettre fin aux souffrances des populations séquestrées à Lahmada.

Ce verrouillage de la vie politique et l'absence de perspectives économiques dans les camps de Tindouf ne font qu'exacerber la tension au sein des camps et renforcer les trafics de tous genres. C'est, du moins, ce qui ressort d'un rapport de l'Institut Thomas More intitulé « L'Union européenne et le Maghreb: quel engagement un an après le Printemps arabe?», présenté jeudi soir à Bruxelles.

Des cadres du Polisario ont trempé à plusieurs reprises dans des trafics de drogue, relève cet institut en précisant que parmi les huit narcotrafiquants arrêtés par l'armée mauritanienne en décembre 2010, deux éléments d'origine sahraouie entretenaient des liens étroits avec le chef du renseignement militaire du Polisario, Mohamed Ould Laakik, aux côtés duquel ils avaient été aperçus trois mois auparavant.

De même, note le document, les autorités maliennes ont publiquement évoqué une filière sahraouie d'Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui serait impliquée dans les enlèvements au Sahel, rappelant que le 23 octobre dernier, trois humanitaires (deux Espagnols et une Italienne) ont été enlevés près de Tindouf.

Suite et source :

http://www.libe.ma/Violentes-manife...riat-general-du-Polisario-attaque_a25263.html
 
le Maroc n'a plus rien à espérer de ces sahraouis de Tindouf. Ils préfèrent rester dans leurs camps de misère remplis de la haine du Maroc abreuvés de discours idéologiques de leurs maitres du Polisario. Qu'on les laisse où ils sont on a vu en 2010 les monstres tueurs mettre à feu et à sang Laayoune. Depuis ce jour j'ai la haine de ces sahraouis là, qui ont osé uriner sur des cadavres. C'est à désespérer de la race humaine. même sur le cadavre d'Hitler on ne devrait pas uriner alors pas sur de jeunes mokhaznis armés de gourdins.
 
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