Canada : des femmes autochtones contraintes à la stérilisation encore aujourd'hui.

Des Autochtones contraintes à la stérilisation

Amnistie internationale Canada demande au gouvernement fédéral de nommer un représentant spécial chargé d'entendre les femmes autochtones poussées vers la stérilisation par le personnel médical.

L'organisation de défense des droits de la personne veut aussi sensibiliser le Comité contre la torture des Nations unies, ce mois-ci, à des cas de ligatures des trompes forcées au Canada.

Le Comité contre la torture, composé de 10 experts indépendants, examine pendant un mois, à Genève, les rapports d'États signataires de la « Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », en vigueur depuis 1987. Le septième rapport périodique du Canada sera analysé par le comité mercredi.

Jacqueline Hansen, militante d'Amnistie pour la défense des droits des femmes, estime que les autorités fédérales, provinciales et médicales doivent rendre des comptes sur cette pratique « déplorable », alors que le Canada parle de réconciliation avec les peuples autochtones.

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, soutient que la stérilisation des femmes autochtones constitue une violation grave des droits de la personne. Il demande au gouvernement fédéral de mettre immédiatement fin, dans tout le pays, à cette pratique « déshumanisante et préjudiciable ».

La ministre fédérale des Services aux Autochtones, Jane Philpott, a déjà qualifié, elle aussi, la stérilisation forcée de femmes autochtones de très grave violation des droits de la personne.

La sénatrice Yvonne Boyer demande à la chambre haute d'examiner l'ampleur de la question à l'échelle nationale. Selon elle, des femmes autochtones lui ont avoué qu'elles avaient subi un tel traumatisme dans le réseau de la santé de différentes régions du pays.

https://www.lapresse.ca/actualites/...utochtones-contraintes-a-la-sterilisation.php
 
Stérilisation forcée des femmes des Premières nations au Canada : la taille optimale d'une famille selon les autorités


Une étude accablante menée et publiée par deux universitaires canadiennes n'en finit pas de faire des vagues outre-Atlantique. Les chercheuses ont rencontré des femmes autochtones de Saskatoon et des environs, forcées de subir la ligature ou le resserrement des trompes après avoir accouché à l'hôpital, pour ne pas dépasser la "taille optimale d'une famille" définie par les services de santé régionaux.

C'est une lecture dérangeante et, par cela même, sans doute salutaire. Deux universitaires, l'une avocate et l'autre médecin, ont cherché à savoir ce qui se passait avec certaines parturientes "autochtones" de la Saskatchewan, centre Ouest du Canada, province où vivaient en nombre les peuples des premières nations, bien avant que les Européens ne les colonisent, à l'aide de toutes les armes à leur disposition, dont celle qui consiste à prendre le contrôle du ventre des femmes. Dans cette région, ils représentent toujours 17% de la population, ce que en fait une "minorité" de taille.

Yvonne Boyer est avocate et titulaire d'une chaire de recherche du Canada en santé et bien-être des Autochtones à l'Université de Brandon, au Manitoba. Et elle est métisse. Judith Bartlett est médecin, mais aussi chercheuse. Elle est métisse, elle aussi et a travaillé sur "santé et résilience" parmi les peuples des Premières nations. Sans ces deux femmes, sans doute particulièrement concernées par leur biographie, leur parcours professionnel et de vie, le scandale des femmes autochtones stérilisées de force au Canada, dans la région où elles vivent et travaillent, n'aurait pas été mis au jour. Ce n'est pas une enquête publique qu'elles ont entreprise et menée à terme, mais une investigation privée, indépendante, dans tous les sens du terme. Et le résultat est un électrochoc pour les Canadiens.

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https://information.tv5monde.com/te...es-nations-au-canada-la-taille-optimale-d-une
 
Au Canada, les femmes autochtones veulent en finir avec l'impunité
Publié le 13 février 2018 à 3:02
Tandis que les langues continuent de se délier à coup de #BalanceTonPorc et de #MeToo, au Canada, des dizaines de milliers de personnes marcheront demain, en hommage aux femmes et aux filles autochtones disparues ou assassinées.

Combien sont-elles vraiment, ces femmes et ces filles autochtones mystérieusement disparues ou assassinées ces trente dernières années? 1182, comme le soutient un rapport de la Gendarmerie royale du Canada daté de 2015? 4000, selon l’estimation de l’association des femmes natives du Canada? Comment savoir, quand la police et la justice ne s’intéressent pas à ces cas dont la plupart restent non élucidés? Une chose est néanmoins certaine, la violence et l’impunité systématiques qu’elles ont à subir ne date pas d’hier. Longtemps, des gouvernements canadiens très conservateurs ont ignoré la question. Refoulant un “tabou” social que deux commissions d’enquête publiques veulent aujourd’hui briser.

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http://cheekmagazine.fr/societe/canada-femmes-autochtones-violence/
 
Au Japon, des femmes victimes de stérilisation forcée témoignent

16 500 femmes et hommes ont été stérilisés de force au Japon entre 1946 et 1998. Une politique eugéniste qui visait à interdire aux personnes atteintes de handicap mental ou de déficience intellectuelle d’avoir des enfants. L’une de ces victimes a décidé de porter plainte, pour la première fois, contre l’Etat au début de cette année 2018. D’autres témoignent, depuis, dans les colonnes de The Guardian.

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https://information.tv5monde.com/te...mes-de-sterilisation-forcee-temoignent-230079
 
la dépopulation est présente partout autour de nous et l'on nous fait bien comprendre que nous sommes de trop sur la planète Terre.D'ailleurs il y a quelques mois les médias alerter sur le fait que nous vivions depuis le mois d'aout 2015 à crédit sur les ressources de la Terre.
Ces dernières années les plans de stérilisations de la population et notamment des pays en voie développement ne manquent pas.L'OMS et l'UNICEF sous couvert de vaccination contre le tétanos ou autre ne se cachent presque plus de stériliser en masse les humains.
Mais la ruse du vaccin ne s'arrête malheureusement pas là.Car dans nos pays européens ou disons développés il y a les pro et les anti vaccins donc beaucoup passeront à travers les mailles du filet si le vaccin était le seul recours de stérilisation.de masse.En cas d'échec des méthodes de contraception traditionnelles et donc pour peaufiner le plan on s'est attaquer aux besoins primaires des humains peu importe son origine c'est à dire à l'eau et l'alimentation.Les stérilisants ont donc été mélangés à notre alimentation et à nos boissons.
 
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