L’humoriste Gad Elmaleh est de nouveau soupçonné de plagier des comiques français et étrangers, notamment québécois, poussant le Bordel Comédie Club de Montréal à le déclarer persona non grata, annonce Le Devoir.
Une salle de spectacle de Montréal, le Bordel Comédie Club, a décidé “de bannir l’humoriste Gad Elmaleh de sa liste d’invités, après que la chaîne CopyComic eut mis en ligne une vidéo alléguant que l’humoriste de réputation internationale copie d’autres humoristes, dont les Québécois Martin Matte et Patrick Huard”, explique Le Devoir.
Doté de la triple nationalité canadienne, française et marocaine, Gad Elmaleh s’est déjà produit sur cette scène montréalaise, rappelle le quotidien québécois.
Intitulée “Coïncidence ou plagiat ?”, cette vidéo d’une dizaine de minutes, mise en ligne le 29 janvier, met en parallèle des sketchs de Gad Elmaleh et ceux de plusieurs humoristes, comme les Américains Steven Wright et Jerry Seinfeld, les Québécois Martin Matte et Patrick Huard, ainsi que les Français Dany Boon et Dieudonné.
La décision de ne plus programmer Gad Elmaleh est “pour Charles Deschamps, l’un des propriétaires du Bordel, une façon symbolique de démontrer qu’une superstar comme Gad Elmaleh ne ‘peut partir comme si de rien n’était avec des gags’ entendus sur d’autres scènes”, relate Le Devoir. “Un jeune humoriste peut vouloir garder ces gags-là pour les faire plus tard”, explique Charles Deschamps interrogé par le quotidien, qui précise que “c’est Mike Ward [autre copropriétaire du Bordel] qui a décidé de ne plus recevoir Gad Elmaleh”.
Récidiviste
“Les humoristes québécois mis en cause dans la vidéo de CopyComic, Martin Matte et Patrick Huard, n’ont d’ailleurs pas répondu aux appels du Devoir”, ajoute le journal. “Gad Elmaleh a les moyens, il peut engager des auteurs”, renchérit Charles Deschamps dans les colonnes du Devoir.
CopyComic avait déjà accusé l’humoriste de plagier ses confrères, notamment Jerry Seinfeld, mais “l’humoriste s’en était alors tiré en disant que Seinfeld était son idole”, rappelle Le Devoir. “Et ça n’est sans doute pas non plus la dernière allégation de plagiat, puisque CopyComic promet de mettre en ligne une seconde compilation le mettant en cause en février.”
Et le journal de citer Charles Deschamps : “Dans les années 2000, il a été démontré que des humoristes français faisaient leurs choux gras de gags puisés dans le répertoire américain.”
courrier international
Une salle de spectacle de Montréal, le Bordel Comédie Club, a décidé “de bannir l’humoriste Gad Elmaleh de sa liste d’invités, après que la chaîne CopyComic eut mis en ligne une vidéo alléguant que l’humoriste de réputation internationale copie d’autres humoristes, dont les Québécois Martin Matte et Patrick Huard”, explique Le Devoir.
Doté de la triple nationalité canadienne, française et marocaine, Gad Elmaleh s’est déjà produit sur cette scène montréalaise, rappelle le quotidien québécois.
Intitulée “Coïncidence ou plagiat ?”, cette vidéo d’une dizaine de minutes, mise en ligne le 29 janvier, met en parallèle des sketchs de Gad Elmaleh et ceux de plusieurs humoristes, comme les Américains Steven Wright et Jerry Seinfeld, les Québécois Martin Matte et Patrick Huard, ainsi que les Français Dany Boon et Dieudonné.
La décision de ne plus programmer Gad Elmaleh est “pour Charles Deschamps, l’un des propriétaires du Bordel, une façon symbolique de démontrer qu’une superstar comme Gad Elmaleh ne ‘peut partir comme si de rien n’était avec des gags’ entendus sur d’autres scènes”, relate Le Devoir. “Un jeune humoriste peut vouloir garder ces gags-là pour les faire plus tard”, explique Charles Deschamps interrogé par le quotidien, qui précise que “c’est Mike Ward [autre copropriétaire du Bordel] qui a décidé de ne plus recevoir Gad Elmaleh”.
Récidiviste
“Les humoristes québécois mis en cause dans la vidéo de CopyComic, Martin Matte et Patrick Huard, n’ont d’ailleurs pas répondu aux appels du Devoir”, ajoute le journal. “Gad Elmaleh a les moyens, il peut engager des auteurs”, renchérit Charles Deschamps dans les colonnes du Devoir.
CopyComic avait déjà accusé l’humoriste de plagier ses confrères, notamment Jerry Seinfeld, mais “l’humoriste s’en était alors tiré en disant que Seinfeld était son idole”, rappelle Le Devoir. “Et ça n’est sans doute pas non plus la dernière allégation de plagiat, puisque CopyComic promet de mettre en ligne une seconde compilation le mettant en cause en février.”
Et le journal de citer Charles Deschamps : “Dans les années 2000, il a été démontré que des humoristes français faisaient leurs choux gras de gags puisés dans le répertoire américain.”
courrier international