Gilbert Chaumont, déjà condamné, est accusé d'agression sexuelle sur une enfant entre 1986 et 1994. Verdict lundi.
Quand les juges ont condamné Gilbert Chaumont, en janvier 2002, à 4 ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis, pour agression sexuelle sur une enfant de 9 ans, faits commis en 2000 (*), ils n'imaginaient pas une seconde qu'ils avaient affaire à un pervers pépère de 46 ans à ce moment-là, déjà coupable d'attouchements, d'agressions sexuelles et de viol sur une autre gamine, entre 1986 et 1994 !
Car Nathalie, maman d'une enfant, a eu le courage de déposer plainte contre lui, le 6 mai 2011, lorsqu'elle l'a croisé à Chalabre. "Je ne voulais pas qu'il arrive à ma fille ce qui m'était arrivé..." C'est dans une chambre de l'Hôtel de France, à Chalabre, géré par ses grands parents, que le calvaire de Nathalie a commencé, alors qu'elle n'avait que 7 ans. 'Tonton' Gilbert joue la 'nounou', portant beaucoup d'amour à la fillette. Trop. Beaucoup trop. Il l'entraîne dans sa chambre, dont les murs sont décorés de posters de femmes nues, où traînent ici et là, des bandes dessinées X et Y (plus X que Y d'ailleurs)... C'est là que "les choses vont déraper pour la première fois, selon l'accusé. Ma main a glissé sur ses cheveux, ses cuisses..." Jusqu'à l'entre-jambes. Gilbert ira plus loin encore... Le cauchemar dans la modeste chambre de l'Hôtel de France va tourner à l'enfer à l'Eden (le camping de Villefort), dont Gilbert est le gardien. Et se poursuivre encore et encore, jusqu'en 1994.
A raison d'une ou deux agressions par semaine, les gendarmes ont calculé que la malheureuse Nathalie avait subi quelque 5 840 actes de violence sexuelle en tout ! Ils enregistrent la plainte de la victime. Et se rendent compte que Gilbert a été condamné en 2002 pour des faits quasi similaires commis en 2000, alors qu'il dirigeait une salle de jeux vidéo. Circonstance aggravante ? Les membres du jury devront se déterminer, sceller le sort d'un homme de "8 ans d'âge mental", en manque de père biologique décédé, d'un père adoptif qui le renie... En manque de père. De repères. Un homme, placé, alors enfant, de foyers de la Ddass en familles d'accueil, agressé sexuellement lui-même apparemment... Un homme dont l'avenir est aujourd'hui entre les mains des jurés...
(*) Gilbert Chaumont gérait une salle de jeux vidéos où les garçons et les filles fumaient (tabac et produits stupéfiants) et buvaient (y compris des boissons alcoolisées) apparemment sans modération...
Quand les juges ont condamné Gilbert Chaumont, en janvier 2002, à 4 ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis, pour agression sexuelle sur une enfant de 9 ans, faits commis en 2000 (*), ils n'imaginaient pas une seconde qu'ils avaient affaire à un pervers pépère de 46 ans à ce moment-là, déjà coupable d'attouchements, d'agressions sexuelles et de viol sur une autre gamine, entre 1986 et 1994 !
Car Nathalie, maman d'une enfant, a eu le courage de déposer plainte contre lui, le 6 mai 2011, lorsqu'elle l'a croisé à Chalabre. "Je ne voulais pas qu'il arrive à ma fille ce qui m'était arrivé..." C'est dans une chambre de l'Hôtel de France, à Chalabre, géré par ses grands parents, que le calvaire de Nathalie a commencé, alors qu'elle n'avait que 7 ans. 'Tonton' Gilbert joue la 'nounou', portant beaucoup d'amour à la fillette. Trop. Beaucoup trop. Il l'entraîne dans sa chambre, dont les murs sont décorés de posters de femmes nues, où traînent ici et là, des bandes dessinées X et Y (plus X que Y d'ailleurs)... C'est là que "les choses vont déraper pour la première fois, selon l'accusé. Ma main a glissé sur ses cheveux, ses cuisses..." Jusqu'à l'entre-jambes. Gilbert ira plus loin encore... Le cauchemar dans la modeste chambre de l'Hôtel de France va tourner à l'enfer à l'Eden (le camping de Villefort), dont Gilbert est le gardien. Et se poursuivre encore et encore, jusqu'en 1994.
A raison d'une ou deux agressions par semaine, les gendarmes ont calculé que la malheureuse Nathalie avait subi quelque 5 840 actes de violence sexuelle en tout ! Ils enregistrent la plainte de la victime. Et se rendent compte que Gilbert a été condamné en 2002 pour des faits quasi similaires commis en 2000, alors qu'il dirigeait une salle de jeux vidéo. Circonstance aggravante ? Les membres du jury devront se déterminer, sceller le sort d'un homme de "8 ans d'âge mental", en manque de père biologique décédé, d'un père adoptif qui le renie... En manque de père. De repères. Un homme, placé, alors enfant, de foyers de la Ddass en familles d'accueil, agressé sexuellement lui-même apparemment... Un homme dont l'avenir est aujourd'hui entre les mains des jurés...
(*) Gilbert Chaumont gérait une salle de jeux vidéos où les garçons et les filles fumaient (tabac et produits stupéfiants) et buvaient (y compris des boissons alcoolisées) apparemment sans modération...
