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[QUOTE="blondin, post: 15007053, member: 18359"] Cher Tadawit je remarque que tu aimes polémiquer pour polémiquer On ne fait que rapporter des fait sans juger du bien fonder ou non Je l'ai personnellement entendu d'un vieux monsieur dans les années 80 je l'avais pris pour un fou à l'époque Jusqu'à ce que je découvre plus tard que tout les anthropologues, ethnologues , historiens du Rif l'ont rapporté mais tous sans exceptions Pascon sur son étude des Beni Boufrah rapporte cette tradition orale aussi ainsi: [i]Autrefois, la vallée de Béni Boufrah et les pays environnants étaient peuplés de Soussi [...]. Ils cultivaient le plat pays et vendaient leur surplus de récolte aux Espagnols [...]. Ainsi s'enrichirent-ils mais il y eut ensuite une série d'années terribles (sécheresse, brouillard, famine, peste). Comme ces gens étaient placés là pour défendre les côtes contre les incursions portugaises, des délégués allèrent visiter le sanctuaire de Moulay Abdeslam Ben Mshish, où on leur dit : « Allez ! Rentrez chez vous dans le Sous [...]». Le pays resta vide très longtemps. Puis, peu à peu, des gens de différentes tribus, fugitifs, voyageurs, refoulés d'Espagne, shorfas persécutés, vinrent remplir le pays [...]. Des gens qui occupèrent d'abord la montagne couverte de forêts [...]. Autrefois tout le bas de la vallée était interdit, personne ne pouvait s'y établir, planter ou construire[/i] [URL]http://www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1996_num_32_1_2770[/URL] Vignet-Sunz qui a étudié les Ghmara et Jbala donne une explication intéressante [i]Les Ghomâra du Rif croient que leur pays avait été peuplé, dans les temps anciens, par “les Ahl Sous”, les gens du Sous, et cette opinion est partagée par l’ensemble des populations du nord-ouest du Maroc. Cette tradition peut s’expliquer par des considérations toponymiques : il y eut, semble-t-il, une époque où l’ensemble du Maroc atlantique, de Tanger à Agadir portait le nom de Sous. Le dictionnaire géographique de Yaqut, datant du xiiiesiècle, cite expressément un Sous citérieur dont Tanger serait la capitale et un Sous ultérieur qui se situe à deux mois de marche vers le sud. Un autre classique du xe siècle, Al-Muqad-dasî distingue lui aussi un Sûs al-Adnâ, le Sous “proche”, ayant Fès pour capitale et englobant un “Balad Ghumar” (Al-Muqaddasî, 1950, p. 6). 9Il n’est donc pas étonnant que le pays Ghomâra ait été occupé par des “Gens du Sous” [I](Ahl Sûs) ; [/I]il ne se serait pas agi d’envahisseurs méridionaux mais simplement de voisins attirés par les ressources et les refuges qu’offrait la région. Ces populations appartenaient au groupe Masmouda qui, alors, semblait bien s’être étendu à tout le Maroc atlantique. 10La tradition rapporte que les “Gens du Sous” furent chassés de leur habitat par une pluie ininterrompue de sept années, à moins que ce ne fut un brouillard épais ou autre calamité ; avant de partir, ils enterrèrent leur richesses sur place en prenant la précaution de noter la situation exacte sur un parchemin ; or, dans le pays arrivent encore aujourd’hui des Soussis munis d’indications censées leur permettre de recouvrer les trésors de leurs ancêtres, agissant comme les “Cane-sin” décrits à Fès par Jean-Léon l’Africain au xvie siècle. Tradition chez les Jbala [i]Une tradition attribue les villages désertés qui parsèment (comme souvent dans les campagnes marocaines) maints versants du [I]jbel [/I]à une population qui aurait précédé les Jbāla et qu’un fléau (il en existe plusieurs versions) aurait forcé à l’exil : les Swāsa (« Soussis »). Or les Swāsa sont les habitants du Sous, région berbérophone bien connue du Sud marocain couvrant la partie occidentale du Haut Atlas ainsi que l’Anti Atlas. Qu’auraient-ils bien pu faire à l’autre bout du pays ? L’explication est peut-être à trouver dans l’extension qu’a connue le terme Sūs dans les premiers siècles de l’hégire : il se serait appliqué alors, si l’on suit certains auteurs (Yāqūt, par exemple), à tout le Maroc de la façade atlantique, du Sūs al-Aqsa, l’extrême sud, au Sūs al-Adna avec Tanger pour capitale (Colin, G.S., 1929, p. 46 ; Montagne, R, 1989, p. 27).[/i] [URL]https://encyclopedieberbere.revues.org/1923[/URL] [URL]https://encyclopedieberbere.revues.org/2176[/URL][/i] [/QUOTE]
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