Trop sucré, trop acide, de mauvaises graisses… Les bonbons n'ont généralement pas la cote auprès des spécialistes de la santé, mais auprès des enfants, Les Têtes Brûlées cartonnent particulièrement.
Il faut dire que le confiseur ne badine pas avec le marketing. Ça marche, mais c'est la santé des petits qui trinque.
Si vous avez des enfants, vous avez forcément entendu parler des "Têtes brûlées", ces bonbons très acides qui vous promettent de vous "arracher la tête". Le problème, c'est que ce n'est pas sans conséquence pour la santé de nos enfants.
Sur Facebook, la maman d'une petite fille de 9 ans a tiré la sonnette d'alarme début juin: "Je tiens à avertir toutes mes amies et connaissances qui ont des enfants de faire très attention à ce bonbon:
Têtes Brûlées choc thermique. Ma fille a dû aller aux urgences suite à des grosses douleurs. Verdict: brûlure de l'œsophage et de l'estomac donc 10 jours de traitements et de régime alimentaire. Faites attention à vos enfants".
Aphtes et dents sensibles
En deux mois, le témoignage de cette mère de la région d'Antibes, dans le sud de la France, a été partagé plus de 170.000 fois. Il a eu un impact retentissant chez de nombreux parents belges également. D'autres exemples apparaissent sur les réseaux sociaux.
"Le mien en a mangé à l'école. Je n'aime pas trop ce genre de bonbon vu qu'il n'a que 5 ans. Malheureusement, il a eu de aphtes dans la bouche", explique Laurie sur notre page Facebook.
"Mon fils et ma fille sont accros. Ma fille un solide problème dentaire malgré un brossage des dents correct. À retirer de la vente, comme beaucoup", ajoute une autre maman
Kristelle aussi a eu une mauvaise expérience lorsque son enfant a goûté à ces bonbons : "Mon fils de 9 ans en a mangé 6 ou 7 par jours pendant 5 jours d'affilée. Ses dents ont commencé à être super sensibles au chaud, au froid et au sucre, donc on a stoppé. Je pense qu'il faut limiter, et bien brosser les dents".
Un marketing très efficace
Le confiseur Verquin, qui fabrique ces Tête Brûlées, redouble d'inventivité pour toucher un maximum d'enfants, avec leur effet chaud-froid par exemple, ou encore le bonbon qui colore les lèvres en rose, rouge, mauve...
Les plus jeunes comme les plus âgés se lancent des défis d'en manger les quantités les plus élevées possibles, à la suite ou en même temps, ce qui n'est évidemment pas recommandé. Une campagne "cap ou pas cap" a poussé les enfants à en manger plus que de raison.
Il n'y a qu'à se rendre sur la page Facebook du bonbon pour s'en rendre compte : tous les moyens sont bons et toutes les astuces modernes du marketing coup de poing sont utilisées pour séduire tant les enfants que les ados.
Et ça marche… même les jeunes adultes s'y mettent et se filment en train d'engloutir des bonbons avant de publier leurs vidéos sur YouTube ou les réseaux sociaux. L'effet de mode est bel et bien présent même si cela fait déjà plusieurs années que le bonbon est sur le marché. Mais face au danger, de nombreux parents et spécialistes se montrent aujourd'hui nettement plus réticents.
"C'est atroce, j'en ai goûté un et ça m'a suffi. C'est très acide, impossible de ne pas grimacer sévèrement. Au point d'en avoir mal aux joues. Bref, je n'en achèterai plus", dit Valérie, une maman du Brabant wallon. "Mes ados ADORENT. C'est tellement acide que tu ne peux t'empêcher de faire une tête atroce en les mangeant", ajoute Blanche, une Bruxelloise.
"Nous en avons acheté un fois, mon fils voulait goûter après en avoir entendu parler. Le paquet est resté dans l'armoire : il en a mangé un et a bien compris que ce n'était pas super.
Des bonbons qui piquent, on en a eu aussi quand on était petits, mais à ce point, ce n'est même pas drôle", explique encore Vanessa, de Liège.
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Il faut dire que le confiseur ne badine pas avec le marketing. Ça marche, mais c'est la santé des petits qui trinque.
Si vous avez des enfants, vous avez forcément entendu parler des "Têtes brûlées", ces bonbons très acides qui vous promettent de vous "arracher la tête". Le problème, c'est que ce n'est pas sans conséquence pour la santé de nos enfants.
Sur Facebook, la maman d'une petite fille de 9 ans a tiré la sonnette d'alarme début juin: "Je tiens à avertir toutes mes amies et connaissances qui ont des enfants de faire très attention à ce bonbon:
Têtes Brûlées choc thermique. Ma fille a dû aller aux urgences suite à des grosses douleurs. Verdict: brûlure de l'œsophage et de l'estomac donc 10 jours de traitements et de régime alimentaire. Faites attention à vos enfants".
Aphtes et dents sensibles
En deux mois, le témoignage de cette mère de la région d'Antibes, dans le sud de la France, a été partagé plus de 170.000 fois. Il a eu un impact retentissant chez de nombreux parents belges également. D'autres exemples apparaissent sur les réseaux sociaux.
"Le mien en a mangé à l'école. Je n'aime pas trop ce genre de bonbon vu qu'il n'a que 5 ans. Malheureusement, il a eu de aphtes dans la bouche", explique Laurie sur notre page Facebook.
"Mon fils et ma fille sont accros. Ma fille un solide problème dentaire malgré un brossage des dents correct. À retirer de la vente, comme beaucoup", ajoute une autre maman
Kristelle aussi a eu une mauvaise expérience lorsque son enfant a goûté à ces bonbons : "Mon fils de 9 ans en a mangé 6 ou 7 par jours pendant 5 jours d'affilée. Ses dents ont commencé à être super sensibles au chaud, au froid et au sucre, donc on a stoppé. Je pense qu'il faut limiter, et bien brosser les dents".
Un marketing très efficace
Le confiseur Verquin, qui fabrique ces Tête Brûlées, redouble d'inventivité pour toucher un maximum d'enfants, avec leur effet chaud-froid par exemple, ou encore le bonbon qui colore les lèvres en rose, rouge, mauve...
Les plus jeunes comme les plus âgés se lancent des défis d'en manger les quantités les plus élevées possibles, à la suite ou en même temps, ce qui n'est évidemment pas recommandé. Une campagne "cap ou pas cap" a poussé les enfants à en manger plus que de raison.
Il n'y a qu'à se rendre sur la page Facebook du bonbon pour s'en rendre compte : tous les moyens sont bons et toutes les astuces modernes du marketing coup de poing sont utilisées pour séduire tant les enfants que les ados.
Et ça marche… même les jeunes adultes s'y mettent et se filment en train d'engloutir des bonbons avant de publier leurs vidéos sur YouTube ou les réseaux sociaux. L'effet de mode est bel et bien présent même si cela fait déjà plusieurs années que le bonbon est sur le marché. Mais face au danger, de nombreux parents et spécialistes se montrent aujourd'hui nettement plus réticents.
"C'est atroce, j'en ai goûté un et ça m'a suffi. C'est très acide, impossible de ne pas grimacer sévèrement. Au point d'en avoir mal aux joues. Bref, je n'en achèterai plus", dit Valérie, une maman du Brabant wallon. "Mes ados ADORENT. C'est tellement acide que tu ne peux t'empêcher de faire une tête atroce en les mangeant", ajoute Blanche, une Bruxelloise.
"Nous en avons acheté un fois, mon fils voulait goûter après en avoir entendu parler. Le paquet est resté dans l'armoire : il en a mangé un et a bien compris que ce n'était pas super.
Des bonbons qui piquent, on en a eu aussi quand on était petits, mais à ce point, ce n'est même pas drôle", explique encore Vanessa, de Liège.
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