Dix parties civiles, sur 35 victimes entendues pendant l'enquête, sont constituées au procès, beaucoup de faits étant frappés de prescription. L'ex-prêtre, réduit à l'état laïc au terme de son procès canonique l'été dernier, encourt jusqu'à dix ans d'emprisonnement.
Pendant vingt ans, "ça arrivait tous les week-ends, et pendant les camps, ce pouvait être quatre ou cinq enfants en une semaine": l'ex-prêtre Bernard Preynat a fait ce mardi des aveux glaçants sur la fréquence continue des attouchements sexuels dont il est accusé.
Bernard Preynat reconnaît "avoir toujours vécu dans la peur d'être dénoncé, ayant ce mal en moi", dit celui qui a suivi une thérapie dès les années 1960. Face à lui, plusieurs victimes ont raconté leurs souffrances, les caresses sur le sexe, les cuisses, sous le short, les étreintes malsaines, les baisers sur la bouche... Et la façon dont il leur disait, à chacun: "tu es mon préféré".
À chaque témoignage, l'ex-prêtre demande "pardon" aux victimes, tout en minimisant les faits. Ainsi quand l'une d'entre elles raconte comment le vicaire "le serrait très fort contre lui, mettait sa tête à hauteur de son sexe".
https://www.bfmtv.com/police-justic...veux-glacants-de-bernard-preynat-1840808.html
Pendant vingt ans, "ça arrivait tous les week-ends, et pendant les camps, ce pouvait être quatre ou cinq enfants en une semaine": l'ex-prêtre Bernard Preynat a fait ce mardi des aveux glaçants sur la fréquence continue des attouchements sexuels dont il est accusé.
Ses proies étaient âgées de 7 à 15 ans, sous l'emprise de ce prêtre imposant, charismatique, adulé par les parents et les enfants."Pour moi, à l'époque je ne commettais pas d'agressions sexuelles mais des caresses, des câlins. Je me trompais. Ce qui me l'a fait comprendre, ce sont les accusations des victimes", se défend l'ancien prêtre de 74 ans à son procès pour des agressions pédophiles commises entre 1971 et 1991, alors qu'il officiait comme vicaire-aumônier scout à Sainte-Foy-Lès-Lyon (Rhône).
Preynat minimise les faits"Je savais bien que ces gestes étaient interdits (...) D'ailleurs c'était en cachette", admet-il, droit à la barre, les bras le long du corps et la voix un peu cassée. "Et cela m'apportait du plaisir sexuel forcément."
Bernard Preynat reconnaît "avoir toujours vécu dans la peur d'être dénoncé, ayant ce mal en moi", dit celui qui a suivi une thérapie dès les années 1960. Face à lui, plusieurs victimes ont raconté leurs souffrances, les caresses sur le sexe, les cuisses, sous le short, les étreintes malsaines, les baisers sur la bouche... Et la façon dont il leur disait, à chacun: "tu es mon préféré".
À chaque témoignage, l'ex-prêtre demande "pardon" aux victimes, tout en minimisant les faits. Ainsi quand l'une d'entre elles raconte comment le vicaire "le serrait très fort contre lui, mettait sa tête à hauteur de son sexe".
"Je ne me souviens pas" ..............."Je me souviens de l'avoir caressé sous sa combinaison, une fois, au fond du car lors d'une sortie au ski", admet Preynat qui dément d'autres agressions décrites précisément par la victime. "Il a pu entendre parler de tout ça par d'autres."
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