Centres aérés pour enfants : Une aubaine pour les parents

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Centres aérés pour enfants : Une aubaine pour les parents
Les vacances sont là. Les enfants sont évidemment ravis. Finis les réveils difficiles du matin. Mais pour les parents qui travaillent, c'est un vrai problème. Comment occuper les enfants durant ces deux longs mois de vacances? Bien sûr, les grands-parents ou les tantes peuvent venir à la rescousse mais parfois l'hyperactivité des bambins vient à bout de leur patience.

Alors que faire ? C'est pour répondre à cette demande de plus en plus pressante qu'il y a eu, ces dernières années, une prolifération de formules proposées par différents organismes. On parle communément de centres aérés qui sont très sollicités durant le mois de juillet, même si certains sont également ouverts en août.

Une aubaine car cette année encore le Ramadan s'invite en plein été et les enfants continueront ainsi à profiter de leurs vacances ; certaines familles préférant ne pas prendre de congés durant le mois sacré.

Activités à la fois instructives et ludiques sont donc au programme.
Le concept est apparu il y a une trentaine d'années déjà, lorsque Mama Habiba a ouvert les portes de son établissement pour recevoir les enfants et prendre ainsi la relève des parents. Une référence dans le milieu. Entre activités en plein air et sorties, les enfants sont bien emballés.

Reste à savoir que l’offre proposée par Catherine Guyot, responsable de l’un de ces centres, concerne les enfants de 5 à 15 ans et que les tarifs varient selon la formule choisie (interne ou externe) entre 2000 et 2500 DH, la semaine. Ce qui, cela va sans dire, ne serait pas à la portée de toutes les bourses.

Mme Guyot s'entoure, par ailleurs, d'une équipe d'éducateurs très bien formés. Les enfants sont accueillis au club de tennis Moundir Tennis Academy (MTA). Beaucoup d'activités sont au programme, à savoir piscine, cirque…De par sa profession de psychomotricienne, des séances de yoga sont également prévues.
 

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Pour clore leur séjour, les parents ont droit à un spectacle de danse ou de théâtre le vendredi. «Ce qui compte pour nous, c'est avant tout d'inculquer à ces enfants les bonnes manières et les aider à se prendre en charge; une manière de couper le cordon ombilical » explique Mme Guyot. Est-ce l'effet de crise ?, s'interroge-t-elle. Cela ne se bouscule pas au portillon. Et pourtant, elle prévoit de recevoir les enfants même durant les deux premières semaines du Ramadan.

A 700 DH la semaine, la Fondation des œuvres laïques (FOL) accueille pour sa part, des enfants de 4 à 12 ans, en formule d'externat. Des activités d'éveil et des initiations au théâtre figurent au programme.
Mercredi est la journée dédiée au poney, au grand bonheur des enfants. Ils la passent à Dar Bouazza.

La Fondation prévoit également des séjours d'une semaine dans la station balnéaire Oualidia pour les adeptes du surf. L'occasion de rencontrer des participants d'autres pays et de lier de nouvelles amitiés. Ces activités aquatiques sont fort prisées et attirent beaucoup de monde, comme l'a indiqué un responsable de la FOL.

Pour les bourses modestes, des associations de quartier s'initient à ce genre d'activité. Avec les moyens du bord dont elles disposent, elles essaient d'occuper utilement les enfants. L'essentiel évidemment, c'est leur sécurité. Que ne ferait-on pas pour nos bambins même si parfois la facture est salée? Mais il est vrai que quand on aime, on ne compte pas!
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source:Libération
 
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