Crise climatique, crise des marchés, engendrant le désespoir des agriculteurs : la situation de l'agriculture française, toutes filières confondues, "n'a jamais été aussi grave", selon le président de la FNSEA Xavier Beulin. Ce dernier estime le niveau des pertes pour 2016 à "4 à 5 milliards d'euros". "On sent de la désespérance", s'alarme le secrétaire général adjoint du syndicat, Daniel Prieur.
Sur ces 4 à 5 milliards d'euros de pertes sur "la ferme France, on estime qu'il y a 3 milliards, peut-être un peu plus", qui vont venir des céréales, a précisé le président du principal syndicat agricole. Cette filière connaît de grandes difficultés pour la deuxième année, avec "des cours mondiaux très très bas" selon M. Beulin. Les intempéries au printemps, plus particulièrement dans la moitié nord de la France, ont en outre provoqué une forte chute des rendements. "C'est globalement, a dit M. Beulin, une perte (de production) supérieure à 30% avec des pics parfois -- je pense au blé dur -- de 60%. C'est énorme", a détaillé M. Beulin.
La situation n'est pas beaucoup plus rose dans les autres filières, que ce soit la volaille, le porc, les œufs, la viande bovine, le lapin ou encore le lait. Ce dernier secteur se révèle très déprimé, en raison des prix très bas payés aux producteurs. Principale cible de cette colère, la politique menée par Lactalis, le numéro un mondial du lait. Le groupe français "a annoncé en juillet le prix le plus bas jamais annoncé, pour les mois de juillet août, à savoir 256 euros les 1.000 litres", a expliqué Marie-Andrée Luherne, secrétaire général de la FDSEA 56. "Pour une rémunération normale de notre travail, il faudrait un prix de 360 euros pour 1.000 litres", a précisé Mme Luherne.............
http://www.capital.fr/a-la-une/poli...-va-plus-pour-l-agriculture-francaise-1155669
Sur ces 4 à 5 milliards d'euros de pertes sur "la ferme France, on estime qu'il y a 3 milliards, peut-être un peu plus", qui vont venir des céréales, a précisé le président du principal syndicat agricole. Cette filière connaît de grandes difficultés pour la deuxième année, avec "des cours mondiaux très très bas" selon M. Beulin. Les intempéries au printemps, plus particulièrement dans la moitié nord de la France, ont en outre provoqué une forte chute des rendements. "C'est globalement, a dit M. Beulin, une perte (de production) supérieure à 30% avec des pics parfois -- je pense au blé dur -- de 60%. C'est énorme", a détaillé M. Beulin.
La situation n'est pas beaucoup plus rose dans les autres filières, que ce soit la volaille, le porc, les œufs, la viande bovine, le lapin ou encore le lait. Ce dernier secteur se révèle très déprimé, en raison des prix très bas payés aux producteurs. Principale cible de cette colère, la politique menée par Lactalis, le numéro un mondial du lait. Le groupe français "a annoncé en juillet le prix le plus bas jamais annoncé, pour les mois de juillet août, à savoir 256 euros les 1.000 litres", a expliqué Marie-Andrée Luherne, secrétaire général de la FDSEA 56. "Pour une rémunération normale de notre travail, il faudrait un prix de 360 euros pour 1.000 litres", a précisé Mme Luherne.............
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