"C'est 100 euros sinon tu es mort"

Salam,

D’après eux, l’Institut technique que fréquentait leur fils n’a pas estimé l’ampleur du problème à sa juste mesure

LIEDEKERKE (Belgique)

Les parents d’Inias ont manifesté leur colère, hier, dans les colonnes de plusieurs journaux néerlandophones. Selon eux, l’école est en partie responsable de la mort de leur fils. Victime de menaces (voir l’échange Facebook ci-dessous), Inias, âgé de seulement 14 ans, a sauté d’un pont situé au-dessus de l’E40, à hauteur de Ternat, mercredi dernier vers 8h. “Nous avons appelé l’école à dix reprises, mais nous n’avons pas été entendus”, affirment les parents. “Inias a toujours été un heureux, gai garçon mais, depuis quelques semaines, il avait changé.” Les camarades de classe étaient eux aussi au courant des menaces dont Inias était victime.


D’après les parents, l’école aurait même incriminé leur fils lors d’une discussion téléphonique. “Ils nous ont rappelés pour dire que notre fils était également à blâmer. Et que, d’ailleurs, il ne s’est pas présenté à l’école…”

Ses parents s’étaient rendu compte du harcèlement dont était victime leur fils récemment, au mois d’octobre dernier. D’abord, Inias a été suspendu trois jours car l’école l’accusait de vendre de la drogue. Une accusation que ses parents ne veulent pas croire. Ils se sont également aperçus que de l’argent disparaissait à la maison. Il aurait également volé de l’argent à ses frères.


La veille de son suicide, Inias recevait encore des messages au contenu inquiétant : “Non, mec, c’est 100 euros. Qu’est-ce que tu crois ? […] Si je te laisse jusqu’à mercredi prochain et si je n’ai rien, alors tu seras vraiment mort” , lui a répondu le voyou lorsqu’Inias s’étonnait du doublement soudain de la somme exigée. Dans ce même échange, Inias écrivait qu’il était même prêt à dérober la carte de banque de ses parents pour retirer de l’argent liquide et le remettre à son interlocuteur.
Effondrés, les parents d’Inias souhaitent néanmoins tout faire pour que d’autres enfants ne reproduisent pas le geste désespéré de leur fils. “À tous les adolescents victimes de racket qui pensent suivre l’exemple de mon fils, sachez que le suicide n’est pas une solution, croyez-nous !” , lance le papa en faisant même la publicité du Centre de prévention suicide néerlandophone.
Tandis que, sur la page Facebook rendant hommage à l’adolescent, les témoignages de sympathie affluent en très grand nombre.

http://www.dhnet.be/infos/faits-div...d-inias-c-est-100-euros-sinon-tu-es-mort.html
 
Pauvre gosse.... Et pauvre parents aussi....


Mais est-ce finalement si étonnant que cela arrive un jour ? (déjà que ça a dû arriver à diverses reprises sans qu'on sache les raisons)

Il est clairement impossible de mettre un enfant dans une école technique en Belgique, c'est, à cause de la mentalité politique (qui décide que la filière technique est une solution pour passer d'année malgré divers échecs) que les filières techniques sont régulièrement devenus des chancres de gamins pourris et/ou qui foutent jamais rien et qui passent le plus clair le leur temps à tenir les murs a moins qu'ils ne soient vraiment obligés d'être présents afin de comptabiliser des jours de présence...

Il y a des exceptions, mais combien ?

Sur ce point, plutôt que de disséminer les merdeux en filières techniques, il faudrait réfléchir à les réunir dans un centre spécialisé pour les ressociabiliser.
 
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