Il vient et son front siège de candeur
annonce en rougissant les vertus de son cur...
ces derniers de mes jours seront des jours heureux>>
Tels sont les paroles d'un cur qui aime
un cur dont les pensées s'écoulent en poème
étrange aveuglement des malheureux mortels
qui y croient, y rêvent, s'y accrochent de plus belles
mais l'amour, perfide aux airs sournois
des hauteurs de son palais, marchant égal aux rois
se rie des faiblesses humaines dont il est l'incitateur
et par son souffle léger brise aux aimants les curs
je voulus le suivre quand mon peu de lumière
méconnut ce grand persécuteur entré dans la carrière
mais ses blasphèmes affreux contre le bonheur
à ce penchant si doux font succéder l'horreur
Oui ! je crois en toi un bien trop précieux
qui me rend l'amour encore plus odieux...
l'amour, ce coupable heureux qu'épargne la justice
et qui courût au trône, échappé au supplice
qui sous les appas d'un songe ridicule
les plus vils des humains se voient devant lui crédules
Mais en vain, tu peux aller ailleurs éblouir les esprits
ce que ton peuple adore attise mon mépris
et quand tu finis par croire à se trompeuse clémence
tu réalises que le grand art qu'il excelle est l'art de la vengeance
il veut que sous ses lois, la vie se remette
mais elle a trop de vertus pour être se sujette
ne soyez pas candide, sortez de l'imaginaire
et las de le suivre, faites trembler le vulgaire
Hélas ! je demeure humaine et mes feux et ma romance
accusent la lenteur des jours de la vengeance...
annonce en rougissant les vertus de son cur...
ces derniers de mes jours seront des jours heureux>>
Tels sont les paroles d'un cur qui aime
un cur dont les pensées s'écoulent en poème
étrange aveuglement des malheureux mortels
qui y croient, y rêvent, s'y accrochent de plus belles
mais l'amour, perfide aux airs sournois
des hauteurs de son palais, marchant égal aux rois
se rie des faiblesses humaines dont il est l'incitateur
et par son souffle léger brise aux aimants les curs
je voulus le suivre quand mon peu de lumière
méconnut ce grand persécuteur entré dans la carrière
mais ses blasphèmes affreux contre le bonheur
à ce penchant si doux font succéder l'horreur
Oui ! je crois en toi un bien trop précieux
qui me rend l'amour encore plus odieux...
l'amour, ce coupable heureux qu'épargne la justice
et qui courût au trône, échappé au supplice
qui sous les appas d'un songe ridicule
les plus vils des humains se voient devant lui crédules
Mais en vain, tu peux aller ailleurs éblouir les esprits
ce que ton peuple adore attise mon mépris
et quand tu finis par croire à se trompeuse clémence
tu réalises que le grand art qu'il excelle est l'art de la vengeance
il veut que sous ses lois, la vie se remette
mais elle a trop de vertus pour être se sujette
ne soyez pas candide, sortez de l'imaginaire
et las de le suivre, faites trembler le vulgaire
Hélas ! je demeure humaine et mes feux et ma romance
accusent la lenteur des jours de la vengeance...