Ces discussions entre marocains et algériens me font penser à une querelle de bac à sable.
Au fait, le maroc a-t-il envoyé une armée pour protéger les palestiniens? Le maroc a-t-il vraiment arrêter toute discussion avec israel?
Je ne pense pas. Alors arrêtez de prendre les palestiniens comme prétexte à vos querelles. Comme quoi, on n'a pas besoin des autres pour nous hair, on l'a inculqué en nous.
J'ai du mal à comprendre ce point.
Pour moi, la situation est très simple.
Nous avons un acteur, l'Algérie, qui à un niveau officiel ne cesse d'instrumentaliser la Palestine pour enfoncer le Maroc.
Il est donc tout à fait normal, non seulement de se demander ce qu'a fait l'Algérie pour la Palestine en un an, mais aussi de pointer les actes aux antipodes des slogans scandés.
A ce que je sache. Le Maroc ne fait pas de grands slogans, mais surtout, n'utilise pas la Palestine pour cracher sur l'Algérie.
Mais l'Algérie utilise la Palestine pour légitimer le Polisario, et dans une mesure moins grave, justifier la coupure des relations etc (ce qui à la limite fait partie du droit souverain de l'Algérie) ... Bien sûr, devant les Etats-Unis, l'Algérie ne va pas dire qu'elle a coupé les relations à cause des sionistes. Elle invoquera, comme ce fut le cas lors de la rencontre du président Algérien avec le ministre des Affaires Etrangères Américain, des motifs bilatéraux de voisinage entre le Maroc et l'Algérie.
Les Palestiniens ont le droit de savoir, aujourd'hui plus qu'avant, qui fait cyniquement du commerce sur leur dos. Le Hezbollah et l'Iran ont au moins eu des morts dans leurs rangs. S'ils disent qu'ils soutiennent les Palestiniens et que la Palestine est la cause de leur vie, ils ont un alibi et un alibi fort.
Dire qu'on "donnerait sa vie pour la Palestine", mais n'y montrer aucune prédisposition le moment venu, signifie l'une de deux choses:
- Manque de connaissance de soi et de ses limites.
- Hypocrisie manifeste.
Comme pour toute prétention dans la vie, dans les deux cas il y a des conséquences néfastes pour soi et pour l'entourage.
Le premier cas, certes explicable parfois par la fougue d'une jeunesse qui explore ses limites et construit son rapport au monde, devient à un âge censé être celui de la maturité, le signe d'une vie en cours de ratage.
Mais le second cas est en plus moralement vile, et d'autant plus vile lorsque comme dans la situation présente il est utilisé contre autrui, ici le Maroc.
Pour moi, il faut non seulement en parler, mais mettre l'accent dessus.
Pas de quartier.