Cet obscur désir de protéger la nation

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Se prévalant d’un état d’urgence en voie de constitutionnalisation, un gouvernement socialiste qui n’en est plus à un reniement près, vient d’infliger un nouveau camouflet aux citoyens de seconde zone qui ont pourtant contribué à son élection. Alors qu’ils demandaient depuis 30 ans le droit de vote des étrangers, pour affirmer la dignité de leurs parents, il leur est répondu par la gifle cinglante de la déchéance de nationalité. Ce que le congrès ne pouvait pas pour la première réforme – faute parait-il de majorité constitutionnelle - il le pourrait pour l’autre, car la protection de la nation l’exigerait. Et la cible en est toute trouvée : les nouveaux français. Disposant de l’avantage indu d’une double nationalité mêlant une France exigeant une loyauté sans faille, à des États avec lesquels elle s’acoquine pourtant sans entrave, voilà qu’il leur faut supporter le fardeau d’une nouvelle infamie née de la suspicion entretenue à leur encontre en raison de leurs noms imprononçables et de leur identité trouble, et ce quels que soient les actes dont ils se seront rendu responsables.

Désormais, Hollande et Valls cèdent sans restriction aux désirs les plus fous de certains droitiers haineux et d’une extrême droite qui n’a même plus besoin d’être élue pour faire appliquer son programme : on frémit. Que ces deux futurs candidats socialistes à la présidentielle obtempèrent devant des injonctions qu’ils dénonçaient naguère n’est que la suite logique de la dédiabolisation d’une pensée fascisante qu’ils alimentent de fait, tout en s’en défendant la main sur le cœur : on s’inquiète. Que cela trahisse les manières brouillonnes d’un gouvernement contraint à une improvisation hasardeuse, qu’il a fallu faire tenir d’aplomb une fois le coup parti, quand il ne cède pas à l’opportunisme, ne doit plus divertir de l’essentiel : répliquer au dernier camouflet infligé par un pouvoir à la dérive aux citoyens dont les allégeances multiples ou les convictions radicales en font des ennemis de l’intérieur....................




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Je suis contre le droit de vote des étrangers !

Déjà qu'il y a plein de manœuvres politiciennes et électoralistes pour se mettre rapidement à bref terme dans la poche tel groupe ou l'autre, qui empêchent et bloquent par là toute espoir de reformes vrais, avec un vision réaliste et à long terme !

PS : je ne suis pas de tout d'accord avec les propos de cette article !
 
« J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. »

Tel est formulé l’engagement 50 de François Hollande lors de sa candidature à la présidence de la République.
 
Douze pays de l’UE accordent le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers

L’Irlande est le pays le plus ouvert de l’Union européenne. En 1963, les Irlandais accordaient le droit de vote à tous les étrangers aux élections municipales. Depuis 1992, aucune durée minimale de séjour sur le territoire irlandais n’est exigée. Les immigrés ont le droit de vote et peuvent aussi se faire élire aux élections municipales.


Onze pays européens (Belgique, Danemark, Luxembourg, Pays-Bas, Suède, Finlande, Estonie, Slovénie, Lituanie, Hongrie, Slovaquie) et plusieurs cantons suisses accordent le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers… après une durée minimale de séjour sur leur territoire – entre deux et cinq ans selon les pays.

Dans cinq de ces pays (Danemark, Finlande, Luxembourg, Pays-Bas, Suède) les étrangers ont également le droit de se faire élire aux élections municipales.
 
Trois autres pays de l’UE n’accordent le droit de vote qu’à certains étrangers

Dans trois autres pays européens, le droit de vote est accordé aux ressortissants de certains pays qui ont conclu un accord bilatéral.

L’Espagne, depuis sa loi électorale du 19 juin 1985, permet aux Chiliens, Uruguayens et Norvégiens de voter aux élections municipales. En 2009, des accords bilatéraux ont été signés avec l’Amérique du Sud, accordant le droit de vote aux élections locales à environ 500 000 personnes originaires de Colombie, du Pérou, de l’Argentine, d’Équateur, de Trinité-et-Tobago et d’Islande.

Au Portugal, des traités de réciprocité donnent le droit de vote aux élections municipales aux citoyens issus de pays dont la langue officielle est le portugais (Brésil, Cap-Vert), de la Norvège, de l’Uruguay, du Venezuela, du Chili et de l’Argentine.

Au Royaume-Uni, une loi du 1983 accorde le droit de vote aux élections législatives et locales à tout citoyen des États-membres du Commonwealth ainsi qu’aux Irlandais.
 
Règle n°1 d’un bon politicien : pour être élu, faire des promesses dont on est sûr qu’on ne pourra pas les tenir.

Règle n°1 d’un bon électeur : ne plus voter pour ce genre de "bon politicien".


Je n'ai pas voté Hollande ; mais là c'est au moins une des promesse que je suis content qu'il n'a pas tenu ! ;)
 
Règle n°1 d’un bon politicien : pour être élu, faire des promesses dont on est sûr qu’on ne pourra pas les tenir.

Règle n°1 d’un bon électeur : ne plus voter pour ce genre de "bon politicien".
Ah beh ! mais moi à la limite cette fois, vu qu'il a fait tout le contraire de son programme, je pourrais donc à la limite voter pour lui ! :D
Au moins je connais ! (c'est une blague, je préfère préciser ) :p

Edit : t'as remarqué que j'ai mis deux fois "à la limite" tellement il est à la limite !
 
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