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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lalibre.be/actu/belgique...ion-est-une-priorite-521d87d035707ef67adbafe1
Charles Michel: "Le retrait du décret inscription est une priorité"
Antoine Clevers Publié le mercredi 28 août 2013 à 07h17 - Mis à jour le mercredi 28 août 2013 à 19h19
Sans cela, pas de MR dans le futur gouvernement, annonce Charles Michel.
Haro sur le décret inscription. A priori, rien de neuf dans le message du MR. Sauf que le président des réformateurs, Charles Michel, en fait un enjeu futur de majorité… Interviewé par nos confrères de la Dernière Heure, il annonce que <"le débat autour de l’ensegnement sera crucial pour le MR"
430 élèves de première humanités toujours sans école sur 860.000… Est-ce beaucoup ?
"C’est 430 de trop ! Pourquoi est-on passé d’un modèle de libre choix des parents qui fonctionnait bien à un modèle dans lequel 430 familles ne savent dans pas quelle école leurs enfants iront ? Pures raisons idéologiques ! Souvenez-vous de toutes les versions auxquelles on a eu droit : les files, la loterie, etc. Je lance un appel au gouvernement pour qu’il cesse cet entêtement idéologique."
Vous demandez la suppression du décret inscription ?
"Oui, nous appelons à l’abrogation pure et simple du décret le plus vite possible - avec la mise en place de mesures transitoires pour ces 430 enfants. Le pire, c’est que ce décret dirigiste, qui met la pagaille dans les écoles, n’a même pas eu d’incidence sur la mixité sociale dans les écoles (NdlR : son but initial). Et ce sont des experts qui le disent (NdlR : ceux de la commission de pilotage du décret)."
L’objectif visant à plus de mixité est pourtant louable…
"C’est un objectif louable, mais la méthode utilisée est un échec total et a créé des problèmes là où il n’y en avait pas ! Avant cette série de décrets maudits, il y avait une capacité de l’inspection de sanctionner les écoles - sans doute très minoritaires - qui pratiquaient la ségrégation. C’est ça qu’il fallait utiliser : sanctionner les comportements abusifs. Le décret précédent le permettait… Il faut y revenir."
Le décret inscription permet d’objectiver les inscriptions.
"C’était déjà le cas dans le passé… Si une école refusait une inscription, elle devait pouvoir le justifier. Le MR est favorable à plus de mixité, mais le décret inscription est devenu un prétexte purement idéologique qui n’a fait que mettre le bazar dans l’école."
Le MR fera-t-il de l’abrogation du décret inscription une condition à la formation du prochain gouvernement de la Communauté française ?
"Ah oui, très clairement ! Le retrait du décret inscription est une priorité. Ce que je mets en évidence, c’est cet entêtement un peu idiot des gouvernements Olivier qui occulte l’essentiel : la qualité de notre enseignement."
Que proposez-vous ?
"Refaisons confiance aux enseignants et aux acteurs de l’école. La grande différence entre le projet de l’Olivier et celui du MR, c’est que le nôtre se fonde sur la liberté, l’autonomie et la confiance envers des hommes et des femmes qui travaillent au quotidien, avec passion, dans les écoles. À l’inverse, celui de l’Olivier se fonde sur le soupçon, celui d’enseignants qui ne sont pas à la hauteur…"
Charles Michel: "Le retrait du décret inscription est une priorité"
Antoine Clevers Publié le mercredi 28 août 2013 à 07h17 - Mis à jour le mercredi 28 août 2013 à 19h19
Sans cela, pas de MR dans le futur gouvernement, annonce Charles Michel.
Haro sur le décret inscription. A priori, rien de neuf dans le message du MR. Sauf que le président des réformateurs, Charles Michel, en fait un enjeu futur de majorité… Interviewé par nos confrères de la Dernière Heure, il annonce que <"le débat autour de l’ensegnement sera crucial pour le MR"
430 élèves de première humanités toujours sans école sur 860.000… Est-ce beaucoup ?
"C’est 430 de trop ! Pourquoi est-on passé d’un modèle de libre choix des parents qui fonctionnait bien à un modèle dans lequel 430 familles ne savent dans pas quelle école leurs enfants iront ? Pures raisons idéologiques ! Souvenez-vous de toutes les versions auxquelles on a eu droit : les files, la loterie, etc. Je lance un appel au gouvernement pour qu’il cesse cet entêtement idéologique."
Vous demandez la suppression du décret inscription ?
"Oui, nous appelons à l’abrogation pure et simple du décret le plus vite possible - avec la mise en place de mesures transitoires pour ces 430 enfants. Le pire, c’est que ce décret dirigiste, qui met la pagaille dans les écoles, n’a même pas eu d’incidence sur la mixité sociale dans les écoles (NdlR : son but initial). Et ce sont des experts qui le disent (NdlR : ceux de la commission de pilotage du décret)."
L’objectif visant à plus de mixité est pourtant louable…
"C’est un objectif louable, mais la méthode utilisée est un échec total et a créé des problèmes là où il n’y en avait pas ! Avant cette série de décrets maudits, il y avait une capacité de l’inspection de sanctionner les écoles - sans doute très minoritaires - qui pratiquaient la ségrégation. C’est ça qu’il fallait utiliser : sanctionner les comportements abusifs. Le décret précédent le permettait… Il faut y revenir."
Le décret inscription permet d’objectiver les inscriptions.
"C’était déjà le cas dans le passé… Si une école refusait une inscription, elle devait pouvoir le justifier. Le MR est favorable à plus de mixité, mais le décret inscription est devenu un prétexte purement idéologique qui n’a fait que mettre le bazar dans l’école."
Le MR fera-t-il de l’abrogation du décret inscription une condition à la formation du prochain gouvernement de la Communauté française ?
"Ah oui, très clairement ! Le retrait du décret inscription est une priorité. Ce que je mets en évidence, c’est cet entêtement un peu idiot des gouvernements Olivier qui occulte l’essentiel : la qualité de notre enseignement."
Que proposez-vous ?
"Refaisons confiance aux enseignants et aux acteurs de l’école. La grande différence entre le projet de l’Olivier et celui du MR, c’est que le nôtre se fonde sur la liberté, l’autonomie et la confiance envers des hommes et des femmes qui travaillent au quotidien, avec passion, dans les écoles. À l’inverse, celui de l’Olivier se fonde sur le soupçon, celui d’enseignants qui ne sont pas à la hauteur…"