didadoune
VIB
Eric Hulboj est boucher à Walcourt. Il raconte comment des réfugiés, afghans, syriens ou irakiens, ont tendance à marchander dans son magasin. "Ils rentrent, regardent la viande et puis me disent "c'est cher". Ils attendent un geste commercial. C'est normal. Chez eux c'est comme ça. Moi, ça ne me gène pas. Vous savez, j'ai travaillé des années à Molenbeek..."
Mais d'autres commerçants de Walcourt ne le prennent pas de manière aussi détendue. Hors micro, certains confient leur méfiance vis-à-vis des réfugiés et leur crainte d'être victimes de vols. L'un ou l'autre fait isolé ou mineur ont alimenté les rumeurs et les propos xénophobes sur les réseaux sociaux.
Choc culturel
Au-delà la xénophobie ordinaire, la rencontre entre la population de villages comme Chastrès ou Thy-le-Château et les réfugiés est un petit choc culturel. "Il n'y a pas beaucoup d'étrangers à Walcourt, glisse un commerçant. Des femmes voilées, avant, on n'en voyait jamais ici". "Parfois, ils gouttent les marchandises avant de les acheter ou ils ne respectent pas la file aux caisses", grince un autre.
Et puis les réfugiés ont tendance à marcher au milieu de la route quand ils vont faire quelques courses à la supérette du coin. "C'est dangereux", commentent deux piliers de comptoir qui éclusent quelques bières au café du commerce. "Il faut leur donner des gilets fluo".
"C'est vrai qu'ils ne sont pas toujours bien conscients du danger de la circulation automobile, explique Frédéric Staes, le directeur des centres pour réfugiés de Walcourt. Mais petit à petit, les réfugiés et les habitants apprennent à vivre ensemble."
Ce mercredi le Centre culturel de Walcourt a organisé une formation pour toutes les personnes susceptibles d'être en contact avec les réfugiés dans leur boulot. Plus des cinquante personnes ont suivi cette formation : des enseignants, des éducateurs, du personnel communal, des policiers... Tous manifestement de très bonne volonté et soucieux de réserver un bon accueil aux réfugiés.
http://www.rtbf.be/info/regions/det...gies-marchandent-dans-les-magasins?id=9159768
Mais d'autres commerçants de Walcourt ne le prennent pas de manière aussi détendue. Hors micro, certains confient leur méfiance vis-à-vis des réfugiés et leur crainte d'être victimes de vols. L'un ou l'autre fait isolé ou mineur ont alimenté les rumeurs et les propos xénophobes sur les réseaux sociaux.
Choc culturel
Au-delà la xénophobie ordinaire, la rencontre entre la population de villages comme Chastrès ou Thy-le-Château et les réfugiés est un petit choc culturel. "Il n'y a pas beaucoup d'étrangers à Walcourt, glisse un commerçant. Des femmes voilées, avant, on n'en voyait jamais ici". "Parfois, ils gouttent les marchandises avant de les acheter ou ils ne respectent pas la file aux caisses", grince un autre.
Et puis les réfugiés ont tendance à marcher au milieu de la route quand ils vont faire quelques courses à la supérette du coin. "C'est dangereux", commentent deux piliers de comptoir qui éclusent quelques bières au café du commerce. "Il faut leur donner des gilets fluo".
"C'est vrai qu'ils ne sont pas toujours bien conscients du danger de la circulation automobile, explique Frédéric Staes, le directeur des centres pour réfugiés de Walcourt. Mais petit à petit, les réfugiés et les habitants apprennent à vivre ensemble."
Ce mercredi le Centre culturel de Walcourt a organisé une formation pour toutes les personnes susceptibles d'être en contact avec les réfugiés dans leur boulot. Plus des cinquante personnes ont suivi cette formation : des enseignants, des éducateurs, du personnel communal, des policiers... Tous manifestement de très bonne volonté et soucieux de réserver un bon accueil aux réfugiés.
http://www.rtbf.be/info/regions/det...gies-marchandent-dans-les-magasins?id=9159768