Dans son livre L'Étonnant Pouvoir des couleurs, le « color designer » et membre du Comité français de la couleur (si, si, ça existe) Jean-Gabriel Causse passe en revue les multiples influences que les couleurs ont sur notre comportement, notre quotidien et notre cerveau. Parfois, elles nous permettent d'enjoliver notre vie et ce dans tous les domaines. Cette semaine : les spécificités et pouvoirs surprenants de la couleur bleue.
Les bébés ne voient pas le bleu
Durant les quinze premiers jours qui suivent leur naissance, les bébés voient en noir et blanc. Progressivement, les couleurs entrent plus ou moins rapidement dans leur vie, comme des fleurs en éclosion. « Un bébé ne perçoit pas les couleurs comme le violet, le bleu ou le bleu vert. Il ne perçoit pas les couleurs pastel. Il voit essentiellement le rouge et le jaune. » En fait, le nourrisson ne commence à percevoir le bleu qu'entre quatre et six mois.
Le bleu calme les épileptiques
La couleur est connue pour ses vertus relaxantes et sédatives. Le bleu réduit la pression artérielle, le pouls et le rythme respiratoire. Jean-Gabriel Causse fait référence à une expérience réalisée sur des épileptiques : si on leur fait porter des lentilles de vue bleues, les signes déclencheurs de crise disparaissaient dans 77 % des cas. La couleur bleue est aussi utilisée pour réduire le caractère anxiogène ou crispant de certaines annonces. La preuve : pour ne pas effrayer les consommateurs, les marques de tampons et de serviettes hygiéniques ont remplacé le sang par un liquide bleu dans leurs spots publicitaires. Mais attention à son effet sédatif. Si vous êtes mélancolique ou paresseux le matin, évitez de repeindre votre chambre en bleu. Vous risqueriez de ne jamais en sortir...
Le bleu booste votre créativité
Si vous êtes créatif, parez votre bureau de bleu ! La couleur renforcerait la capacité à débrider votre imagination, à générer des idées lumineuses (ou non). Pour s'en assurer, une expérience a mis en scène des salariés avec des fonds d'écran rouge et d'autres avec des fonds d'écran bleu lors d'une réunion de brainstorming. Résultat : ceux dont l'écran était bleu ont proposé deux fois plus d'idées que les autres. CQFD.
Les bébés ne voient pas le bleu
Durant les quinze premiers jours qui suivent leur naissance, les bébés voient en noir et blanc. Progressivement, les couleurs entrent plus ou moins rapidement dans leur vie, comme des fleurs en éclosion. « Un bébé ne perçoit pas les couleurs comme le violet, le bleu ou le bleu vert. Il ne perçoit pas les couleurs pastel. Il voit essentiellement le rouge et le jaune. » En fait, le nourrisson ne commence à percevoir le bleu qu'entre quatre et six mois.
Le bleu calme les épileptiques
La couleur est connue pour ses vertus relaxantes et sédatives. Le bleu réduit la pression artérielle, le pouls et le rythme respiratoire. Jean-Gabriel Causse fait référence à une expérience réalisée sur des épileptiques : si on leur fait porter des lentilles de vue bleues, les signes déclencheurs de crise disparaissaient dans 77 % des cas. La couleur bleue est aussi utilisée pour réduire le caractère anxiogène ou crispant de certaines annonces. La preuve : pour ne pas effrayer les consommateurs, les marques de tampons et de serviettes hygiéniques ont remplacé le sang par un liquide bleu dans leurs spots publicitaires. Mais attention à son effet sédatif. Si vous êtes mélancolique ou paresseux le matin, évitez de repeindre votre chambre en bleu. Vous risqueriez de ne jamais en sortir...
Le bleu booste votre créativité
Si vous êtes créatif, parez votre bureau de bleu ! La couleur renforcerait la capacité à débrider votre imagination, à générer des idées lumineuses (ou non). Pour s'en assurer, une expérience a mis en scène des salariés avec des fonds d'écran rouge et d'autres avec des fonds d'écran bleu lors d'une réunion de brainstorming. Résultat : ceux dont l'écran était bleu ont proposé deux fois plus d'idées que les autres. CQFD.