Christopher Ross, envoyé spécial de lONU pour le Sahara Lenvoyé personnel de Ban Ki-moon a indiqué, au terme de sa réunion avec le président algérien, que laffaire du Sahara est sur le «bon chemin».
Quatre mois après avoir effectué une tournée dans la région maghrébine, Christopher Ross, lenvoyé personnel du secrétaire général de lONU pour le Sahara, visite les principales capitales concernées par le dossier.
Mercredi, il était à Alger où il sest entretenu en tête-à-tête avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. A lissue de cette rencontre, le diplomate onusien a affiché son optimisme quant à une bonne issue à ses efforts de médiation. «Je crois que nous sommes sur le bon chemin pour procéder à la prochaine étape dans la recherche dune solution à cette grande question», a-t-il déclaré à la presse. Quant à ses entretiens avec le chef de lEtat algérien, lenvoyé personnel de Ban Ki-moon les a qualifiés de «très bons» tout en indiquant quils ont concerné «beaucoup daspects liés à la situation dans la région, y compris bien évidemment la question du Sahara occidental».
Les aspects liés à la situation dans la région, auxquels M. Ross a fait référence, concernent essentiellement, de source informée, la question de la sécurité dans lespace sahélo-saharien, la question des frontières maroco-algériennes fermées depuis quinze ans, la situation humanitaire dans les camps de Tindouf et le recensement de leur population exigé par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), ainsi que la reprise du processus de Manhasset. Des dossiers qui sont liés directement à la question du Sahara et dans lesquels lAlgérie est plus un élément de blocage que de solution. Toutefois, plusieurs indices révèlent lexistence dune volonté de la part de lAlgérie de baisser la tension sur ce dossier afin de permettre la reprise du dialogue dans le cadre du processus de Manhasset. Loptimisme affiché par M. Ross à Alger conforte cette analyse. Des sources proches du dossier indiquent que le diplomate onusien aurait même reçu le soutien des autorités algériennes à sa proposition dorganiser des réunions techniques entre le Maroc et le Polisario à Madrid. Des réunions qui permettraient de préparer le terrain aux pourparlers politiques de Manhasset.
Un autre signal de décompression a été capté par les analystes la semaine dernière lorsque le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, a déclaré dans un entretien à la chaîne Al Jazeera une semaine avant larrivée de M. Ross à Alger que «le Maroc est disposé à développer ses relations avec lAlgérie en vue de réaliser des progrès à même de contribuer à trouver une solution à la question du Sahara, sous légide des Nations Unies et avec lappui de tous». Tant à Rabat quà Alger, il semble de plus en plus clair que les deux pays sorientent vers la dissociation des dossiers des relations bilatérales et du Sahara. La réouverture des frontières et la normalisation des relations bilatérales pourraient réinstaurer la culture du dialogue entre les deux pays sur de nouvelles bases. Cette tendance sexplique aussi par le changement de situation sur le plan international, notamment la tendance affichée par ladministration américaine à apaiser la tension qui régnait dans plusieurs régions du monde du temps de Bush et les effets de la crise mondiale qui poussent les pays à la coopération plus quà la confrontation.
Quatre mois après avoir effectué une tournée dans la région maghrébine, Christopher Ross, lenvoyé personnel du secrétaire général de lONU pour le Sahara, visite les principales capitales concernées par le dossier.
Mercredi, il était à Alger où il sest entretenu en tête-à-tête avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. A lissue de cette rencontre, le diplomate onusien a affiché son optimisme quant à une bonne issue à ses efforts de médiation. «Je crois que nous sommes sur le bon chemin pour procéder à la prochaine étape dans la recherche dune solution à cette grande question», a-t-il déclaré à la presse. Quant à ses entretiens avec le chef de lEtat algérien, lenvoyé personnel de Ban Ki-moon les a qualifiés de «très bons» tout en indiquant quils ont concerné «beaucoup daspects liés à la situation dans la région, y compris bien évidemment la question du Sahara occidental».
Les aspects liés à la situation dans la région, auxquels M. Ross a fait référence, concernent essentiellement, de source informée, la question de la sécurité dans lespace sahélo-saharien, la question des frontières maroco-algériennes fermées depuis quinze ans, la situation humanitaire dans les camps de Tindouf et le recensement de leur population exigé par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), ainsi que la reprise du processus de Manhasset. Des dossiers qui sont liés directement à la question du Sahara et dans lesquels lAlgérie est plus un élément de blocage que de solution. Toutefois, plusieurs indices révèlent lexistence dune volonté de la part de lAlgérie de baisser la tension sur ce dossier afin de permettre la reprise du dialogue dans le cadre du processus de Manhasset. Loptimisme affiché par M. Ross à Alger conforte cette analyse. Des sources proches du dossier indiquent que le diplomate onusien aurait même reçu le soutien des autorités algériennes à sa proposition dorganiser des réunions techniques entre le Maroc et le Polisario à Madrid. Des réunions qui permettraient de préparer le terrain aux pourparlers politiques de Manhasset.
Un autre signal de décompression a été capté par les analystes la semaine dernière lorsque le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, a déclaré dans un entretien à la chaîne Al Jazeera une semaine avant larrivée de M. Ross à Alger que «le Maroc est disposé à développer ses relations avec lAlgérie en vue de réaliser des progrès à même de contribuer à trouver une solution à la question du Sahara, sous légide des Nations Unies et avec lappui de tous». Tant à Rabat quà Alger, il semble de plus en plus clair que les deux pays sorientent vers la dissociation des dossiers des relations bilatérales et du Sahara. La réouverture des frontières et la normalisation des relations bilatérales pourraient réinstaurer la culture du dialogue entre les deux pays sur de nouvelles bases. Cette tendance sexplique aussi par le changement de situation sur le plan international, notamment la tendance affichée par ladministration américaine à apaiser la tension qui régnait dans plusieurs régions du monde du temps de Bush et les effets de la crise mondiale qui poussent les pays à la coopération plus quà la confrontation.