Fatigué, Bayrou, qui par le passé avait fait une belle campagne en lançant le MODEM avec M. de Sarnez, est épuisé. En réalité, il est bien content de jeter l'éponge sous fond de rigueur budgétaire, son obsession alors qu'il a très souvent voté les budgets de gauche comme de droite, jouant bien son rôle du troisième homme. L'affaire Bettaram, épuisante et qui l'a compromis est passée par là. Dans une moindre mesure.
Le boxon continue. Le PS est dragué par Macron qui joue toujours le pompier pyromane. LFI rêvant que la rue casse tout et que Macron se casse, la NUPES et le NFP n'étant qu'un vague souvenir. Il n'est pas exclu qu'un Cazeneuve aille à la soupe. Les femmes, Braun Pivet (plus sioniste tu meurs) and co n'étant pas vraiment crédibles. Darmanin pouvant revenir pour prendre sa revanche sur Retailleau qui a la préférence du famélique LR. Sarkozy désormais se faisant conseiller de l'ombre (?) du jeune loup peu talentueux Bordella.
Le premier ministre sera nommé dans les "tout prochains jours" selon l'Elysée. Mais pour quelle politique ? Avec quelle majorité ? La chienlit habituelle. On sent un climat soixant-huitard. On verra ce que donnera la grève de demain. Les Français en ont marre d'être pris pour des boeufs. D'autres disaient que c'était des "veaux".
Cédant à son trop plein narcissique, Macron, le Jupiter en fin de règne, a provoqué le bordel actuel. Comme un enfant qui casse ses jouets car il n'a pas eu son caprice d'enfant gâté. Alors il essaye d'exister sur la scène internationale sur les théâtres ukrainien et palestinien. Le sauve conduit habituel des présidents français en fin de règne. Il est comme Néron en réalité.
Pendant ce temps là, la dette gonfle à vue d'œil et la notation des agences ne semble pas si catastrophique. Merci l'Allemagne récessionniste mais gavée d'excédents commerciaux.
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