Nous autres arabes sommes complexes , nous avons chassé
les européens de chez nous et nous nous installons chez eux. Dans nos quartiers, nous vivons entre-nous, nous cultivons l'art de la contradiction entre fierté, misérabilisme, délinquance, et volonté d'être intégrés, c'est à dire d'être "aimés" , les "souchiens" nous fascinent autant que nous les inquiétons, finalement nous sommes des harkis contrariés.
Ça n’est pas spécifiquement Arabe, c’est partout, même en Europe. Par exemple les extrême‑gauche crachent sur l’investissement, le libéralisme et le commerce, veulent y mettre fin, mais ont comme principale obsession de s’en gaver, et en fait, se plaignent surtout de ne pas pouvoir s’en gaver autant qu’ils le voudraient. Si on les écoutaient, on mettraient fin à tout ça, mais une fois qu’il y serait mis fin, ils fuiraient vers les pays où ça existe toujours. C’est la même aberration, le même mécanisme.
C’est le symptôme du/de‑la citoyen(e) irresponsable : vouloir détruire une chose au motif de ne pas en tirer assez, croire que la détruire permettra d’en tirer plus (complétement stupide, mais c’est le citoyen moyen), et une fois détruite, comprendre l’erreur ; là, deux réactions : s’enterrer encore plus dans l’erreur pour nier la réalité ou vouloir retrouver ce qui a été perdu en partant ailleurs. Ce n’est pas spécifiquement Arabe, c’est partout dans le monde.
Ceci dit, tu fais implicitement référence aux anciennes colonies, ce qui est un sujet délicat, et mon commentaire ne doit pas être compris comme cautionnant la colonisation. Je pensais plutôt au rejet de l’Occident et de ce qu’il représente, en faisant cette comparaison avec d’autres réactions similaires ailleurs.
P.S. Les Maghrébin(e)s ne sont pas Arabes.