««« Le Dieu qui aime vraiment - et s'est inséré et compromis dans notre histoire, c'est-à-dire dans le temps - ne peut devenir cet être mythique qui sait tout d'avance, nous voit venir, sait comment cela se terminera pour nous, quoi que nous fassions (mais ne l'a-t-il pas aussi «programmé»?) et consentirait, pour l'illusion, à la farce d'un jugement final, alors que tout serait déjà écrit. Cela n'a rien d'évangélique»»»
ANDRÉ FERMET
***
Je suis très impressionné par la créativité et la souplesse de la théologie chrétienne, qui jure avec la rigidité de la religion islamique. Les musulmans ont beaucoup moins de jeu pour parler de Dieu de façon innovatrice, puisque le Coran et les Hadiths sont un corset très serré. Alors que la Bible se veut un ensemble de témoignages humains sur la révélation divine, le Coran est directement la parole de Dieu. Cela permet beaucoup moins de recul par rapport au texte.
Il y a quelques initiatives isolées dans la pensée islamique, comme les coranistes ou Irshad Manji, mais dans l'ensemble, le monde islamique est plongée dans une vaste torpeur et une contemplation nostalgique du passé.
ANDRÉ FERMET
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Je suis très impressionné par la créativité et la souplesse de la théologie chrétienne, qui jure avec la rigidité de la religion islamique. Les musulmans ont beaucoup moins de jeu pour parler de Dieu de façon innovatrice, puisque le Coran et les Hadiths sont un corset très serré. Alors que la Bible se veut un ensemble de témoignages humains sur la révélation divine, le Coran est directement la parole de Dieu. Cela permet beaucoup moins de recul par rapport au texte.
Il y a quelques initiatives isolées dans la pensée islamique, comme les coranistes ou Irshad Manji, mais dans l'ensemble, le monde islamique est plongée dans une vaste torpeur et une contemplation nostalgique du passé.