Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France." Cette déclaration de Pascal Clément, ancien ministre de la Justice, mardi lors de la réunion du groupe UMP à lAssemblée, na pas plus à tout le monde. Selon des informations dEurope 1, Nora Berra, secrétaire dEtat aux Aînés, sest immédiatement levé et a claqué la porte de la réunion pour proteste de propos quelle juge "insupportables".
Les élus de la majorité sétait réunis pour débattre du port intégral du voile en France. Cest au milieu des discussions que Pascal Clément a évoqué la question des minarets et lâché sa phrase. "Qu'un ancien garde des Sceaux tienne ces propos anti-laïcs dans une enceinte symbole de la République comme l'Assemblée nationale, c'est insupportable ! C'est ça la démocratie ?", sest alors insurgée, selon son entourage, Nora Berra en quittant la salle Colbert.
Pour calmer les esprits, Jean-François Copé, président du groupe UMP dans lhémicycle, est intervenu pour estimer que les propos de M. Clément n'avaient "rien à voir avec le débat sur la burqa" et pour inviter ses collègues à "ne pas faire d'amalgames". Une mise au point approuvée par le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand. Pascal clé&ment a alors repris la parole pour atténuer ses propos, en se disant favorable à ce qu'il y ait des lieux de culte pour tous mais que en réaffirmant que se posait "le problème de la visibilité".
Selon des députés UMP, c'est la première fois depuis 2007 qu'un membre du gouvernement. claque la porte de la réunion du groupe.
Les élus de la majorité sétait réunis pour débattre du port intégral du voile en France. Cest au milieu des discussions que Pascal Clément a évoqué la question des minarets et lâché sa phrase. "Qu'un ancien garde des Sceaux tienne ces propos anti-laïcs dans une enceinte symbole de la République comme l'Assemblée nationale, c'est insupportable ! C'est ça la démocratie ?", sest alors insurgée, selon son entourage, Nora Berra en quittant la salle Colbert.
Pour calmer les esprits, Jean-François Copé, président du groupe UMP dans lhémicycle, est intervenu pour estimer que les propos de M. Clément n'avaient "rien à voir avec le débat sur la burqa" et pour inviter ses collègues à "ne pas faire d'amalgames". Une mise au point approuvée par le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand. Pascal clé&ment a alors repris la parole pour atténuer ses propos, en se disant favorable à ce qu'il y ait des lieux de culte pour tous mais que en réaffirmant que se posait "le problème de la visibilité".
Selon des députés UMP, c'est la première fois depuis 2007 qu'un membre du gouvernement. claque la porte de la réunion du groupe.