compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
Messieurs les censeurs bonsoir!
http://bougnoulosophe.blogspot.com/
Faut-il encore sétonner de voir La Libre Belgique accueillir les diatribes et pressions de Claude Demelenne visant à censurer la projection de mon film « Est-il permis de débattre avec Dieudonné ? » ? Faut-il sétonner que cet activiste et son réseau pro-israélien obtiennent des autorités de lULB le « report » sine die de cette projection, initialement prévue ce 27 avril ? Malheureusement, non. Ces phénomènes rétrogrades participent de notre époque qui érige lamalgame pour seul raisonnement, lanathème pour seule réflexion politique et porte au pinacle un pseudo-journalisme, incapable de la moindre vérification comme du minimum dhonnêteté intellectuelle.
Dans son article non signé du 26 avril, La Libre a estimé que lannonce de la projection de mon film faisait « polémique ». Soit. Mais pour quelle raison ce quotidien na-t-il pas jugé déontologique dinterroger tous les acteurs de ladite polémique ? Pourquoi lauteur de larticle reprend-t-il uniquement le communiqué de presse de Demelenne sans interroger les organisateurs du Cercle du Libre Examen (Librex) ou moi-même ? Pourquoi, le lendemain, ce journal relaye-t-il la prose diffamatoire à mon encontre de la députée régionale Viviane Teitelbaum (MR) sans juger utile de recueillir ma version ? Enfin, qui, à La Libre, est en mesure de décrire le contenu du film et den produire une critique sérieuse ?
Autant de questions dérisoires aux yeux de celles et ceux qui saccommodent ou encouragent les inégalités de traitement, le « deux poids deux mesures » et le terrorisme intellectuel. Dans mon film, parmi dautres thèmes, lhumoriste Dieudonné débat de ces questions avec les écrivains Jean Bofane et Antoine Tshitungu, le chercheur en Economie de la discrimination, Souhail Chichah (ULB), le cinéaste Jan Bucquoy, lex-journaliste de la RTBF, José Dessart et le linguiste Dan Van Raemdonck (ULB). Soucieux de la liberté dexpression et du débat contradictoire, ces véritables démocrates ont eu le courage et la cohérence daccepter mon invitation à débattre avec Dieudonné. Hors diabolisation et pressions politico-médiatiques, ceux-ci ont échangé accords, désaccords, critiques et analyses. Une diversité de points de vue qui fait la richesse et lintérêt du film. Cela fait-il de ces six personnalités des « racistes » comme le sous-entend Claude Demelenne ?
Légitimé par les médias dans son rôle de nouvel inquisiteur, le pseudo-journaliste ose qualifier mon film de « propagande » en faveur de Dieudonné. Cest décidément lhôpital qui se fout de la charité ! Appelant à réagir politiquement comme un « Sarkozy de gauche »(1), hier hagiographe dElio Di Rupo et du PS(2), aujourdhui griot du MR(3) et co-auteur dun livre avec le sénateur Alain Destexhe (MR)(4) , invité sur les plateaux télés pour marteler ses stigmatisations islamophobes et anti-arabes, Claude Demelenne en connaît un rayon niveau propagande.
Ce 27 avril, il diffusait in extenso à sa mailing-list les amalgames insultants de Viviane Teitelbaum (MR). Celle-ci faisant preuve dune capacité surréaliste dans la confusion : « On offre une tribune à quelquun qui au fond est léquivalent de lattaché de presse de Jean-Marie Le Pen ou de Filip Dewinter. Mukuna, cest la voix de Dieudonné »(5) ... En introduction de son courriel propagandiste, Demelenne, lui, écrivait ces mots : « Depuis le début de cette affaire, le consensus de tous les démocrates pour établir un cordon sanitaire autour de Dieudonné et de ses partisans est réconfortant. Des personnalités venant d'horizons divers ont oeuvré efficacement pour empêcher la banalisation de lidéologie de Dieudonné ».
Nayant aucune leçon de démocratie et dantiracisme à recevoir de la part dun censeur et dune députée bruxelloise qui supportent le colonialisme et la violation du droit international, je tiens à rappeler certaines choses concernant mon travail. En 2004, jai signé un livre dentretiens avec lhumoriste engagé ; en 2006, un essai sur le traitement médiatique franco-belge de « laffaire Dieudonné » et en 2009, filmé un débat contradictoire entre Dieudonné et six intellectuels et culturels belges. Des productions indépendantes dont langle dattaque comme le fil rouge sont frappés du sceau de la déontologie journalistique. Raison principale pour laquelle Claude Demelenne et ses soutiens politiques nen disent mot, tentent de me faire passer pour un « fanatique » de Dieudonné et sont parvenus, aujourdhui, à me censurer.
http://bougnoulosophe.blogspot.com/
Faut-il encore sétonner de voir La Libre Belgique accueillir les diatribes et pressions de Claude Demelenne visant à censurer la projection de mon film « Est-il permis de débattre avec Dieudonné ? » ? Faut-il sétonner que cet activiste et son réseau pro-israélien obtiennent des autorités de lULB le « report » sine die de cette projection, initialement prévue ce 27 avril ? Malheureusement, non. Ces phénomènes rétrogrades participent de notre époque qui érige lamalgame pour seul raisonnement, lanathème pour seule réflexion politique et porte au pinacle un pseudo-journalisme, incapable de la moindre vérification comme du minimum dhonnêteté intellectuelle.
Dans son article non signé du 26 avril, La Libre a estimé que lannonce de la projection de mon film faisait « polémique ». Soit. Mais pour quelle raison ce quotidien na-t-il pas jugé déontologique dinterroger tous les acteurs de ladite polémique ? Pourquoi lauteur de larticle reprend-t-il uniquement le communiqué de presse de Demelenne sans interroger les organisateurs du Cercle du Libre Examen (Librex) ou moi-même ? Pourquoi, le lendemain, ce journal relaye-t-il la prose diffamatoire à mon encontre de la députée régionale Viviane Teitelbaum (MR) sans juger utile de recueillir ma version ? Enfin, qui, à La Libre, est en mesure de décrire le contenu du film et den produire une critique sérieuse ?
Autant de questions dérisoires aux yeux de celles et ceux qui saccommodent ou encouragent les inégalités de traitement, le « deux poids deux mesures » et le terrorisme intellectuel. Dans mon film, parmi dautres thèmes, lhumoriste Dieudonné débat de ces questions avec les écrivains Jean Bofane et Antoine Tshitungu, le chercheur en Economie de la discrimination, Souhail Chichah (ULB), le cinéaste Jan Bucquoy, lex-journaliste de la RTBF, José Dessart et le linguiste Dan Van Raemdonck (ULB). Soucieux de la liberté dexpression et du débat contradictoire, ces véritables démocrates ont eu le courage et la cohérence daccepter mon invitation à débattre avec Dieudonné. Hors diabolisation et pressions politico-médiatiques, ceux-ci ont échangé accords, désaccords, critiques et analyses. Une diversité de points de vue qui fait la richesse et lintérêt du film. Cela fait-il de ces six personnalités des « racistes » comme le sous-entend Claude Demelenne ?
Légitimé par les médias dans son rôle de nouvel inquisiteur, le pseudo-journaliste ose qualifier mon film de « propagande » en faveur de Dieudonné. Cest décidément lhôpital qui se fout de la charité ! Appelant à réagir politiquement comme un « Sarkozy de gauche »(1), hier hagiographe dElio Di Rupo et du PS(2), aujourdhui griot du MR(3) et co-auteur dun livre avec le sénateur Alain Destexhe (MR)(4) , invité sur les plateaux télés pour marteler ses stigmatisations islamophobes et anti-arabes, Claude Demelenne en connaît un rayon niveau propagande.
Ce 27 avril, il diffusait in extenso à sa mailing-list les amalgames insultants de Viviane Teitelbaum (MR). Celle-ci faisant preuve dune capacité surréaliste dans la confusion : « On offre une tribune à quelquun qui au fond est léquivalent de lattaché de presse de Jean-Marie Le Pen ou de Filip Dewinter. Mukuna, cest la voix de Dieudonné »(5) ... En introduction de son courriel propagandiste, Demelenne, lui, écrivait ces mots : « Depuis le début de cette affaire, le consensus de tous les démocrates pour établir un cordon sanitaire autour de Dieudonné et de ses partisans est réconfortant. Des personnalités venant d'horizons divers ont oeuvré efficacement pour empêcher la banalisation de lidéologie de Dieudonné ».
Nayant aucune leçon de démocratie et dantiracisme à recevoir de la part dun censeur et dune députée bruxelloise qui supportent le colonialisme et la violation du droit international, je tiens à rappeler certaines choses concernant mon travail. En 2004, jai signé un livre dentretiens avec lhumoriste engagé ; en 2006, un essai sur le traitement médiatique franco-belge de « laffaire Dieudonné » et en 2009, filmé un débat contradictoire entre Dieudonné et six intellectuels et culturels belges. Des productions indépendantes dont langle dattaque comme le fil rouge sont frappés du sceau de la déontologie journalistique. Raison principale pour laquelle Claude Demelenne et ses soutiens politiques nen disent mot, tentent de me faire passer pour un « fanatique » de Dieudonné et sont parvenus, aujourdhui, à me censurer.