ce qui explique en partie le refus du recul sur les taxes carburant en france
Dans 800 jours, les émissions de gaz à effet de serre doivent avoir atteint leur maximum. Elles doivent être divisées par deux d'ici 2030, et être à zéro en 2050. Si nous ne réussissons pas à atteindre ces objectifs, la cible des 2 degrés de réchauffement climatique ne pourra pas être atteinte, avec des conséquences dramatiques pour la planète et pour nos vies.
Le pessimisme consisterait à hausser les épaules et à se préparer à des temps encore pires que ceux que nous vivons. D'autant qu'à force de tirer sur la sonnette d'alarme, elle devient un bruit de fond que l'on n'entend même plus.
L'optimisme consiste à trouver des solutions, même si elles dérangent, même si elles bouleversent ce que nous pensions être un ordre établi quasi immuable. Plus que des solutions, c'est quasiment un plan pour sauver la planète que nous propose aujourd'hui le Club de Rome.
Ce groupe de réflexion international composé de scientifiques, d'économistes, de hauts fonctionnaires et d'industriels, n'en est pas à son coup d'essai : dès 1972, il remettait déjà en cause le dogme de la croissance. Signe des temps, son plan est détaillé ce samedi après-midi lors d'un colloque en ligne organisé en partenariat avec deux autres ONG, We Don't Have Time et Global Utmaning.
Si nous arrivions à mettre en oeuvre ce plan de la dernière chance, le jeu en vaudrait la chandelle, assure le Club de Rome, qui nous propose "une vision du futur qui assurerait le bien-être du plus grand nombre et l'harmonie entre les humains et la nature." On aimerait bien, mais alors, que faut-il faire ? Voici les grandes lignes à suivre.
En finir avec les énergies fossiles
La transformation de notre système énergétique vient bien entendu en tête de liste des changements que nous devons réussir.
Le calendrier est serré, et il commence par l'arrêt de tous les investissements pour l'exploitation et le développement du charbon, du pétrole et du gaz naturel après 2020. Il faudra aussi payer les combustibles fossiles à leur véritable prix, toujours d'ici 2020... mais avec des mesures d'accompagnement, des réductions d'autres taxes, des aides au plus démunis. Enfin, on devrait entièrement sortir de l'industrie des combustibles fossiles en 2050.
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Dans 800 jours, les émissions de gaz à effet de serre doivent avoir atteint leur maximum. Elles doivent être divisées par deux d'ici 2030, et être à zéro en 2050. Si nous ne réussissons pas à atteindre ces objectifs, la cible des 2 degrés de réchauffement climatique ne pourra pas être atteinte, avec des conséquences dramatiques pour la planète et pour nos vies.
Le pessimisme consisterait à hausser les épaules et à se préparer à des temps encore pires que ceux que nous vivons. D'autant qu'à force de tirer sur la sonnette d'alarme, elle devient un bruit de fond que l'on n'entend même plus.
L'optimisme consiste à trouver des solutions, même si elles dérangent, même si elles bouleversent ce que nous pensions être un ordre établi quasi immuable. Plus que des solutions, c'est quasiment un plan pour sauver la planète que nous propose aujourd'hui le Club de Rome.
Ce groupe de réflexion international composé de scientifiques, d'économistes, de hauts fonctionnaires et d'industriels, n'en est pas à son coup d'essai : dès 1972, il remettait déjà en cause le dogme de la croissance. Signe des temps, son plan est détaillé ce samedi après-midi lors d'un colloque en ligne organisé en partenariat avec deux autres ONG, We Don't Have Time et Global Utmaning.
Si nous arrivions à mettre en oeuvre ce plan de la dernière chance, le jeu en vaudrait la chandelle, assure le Club de Rome, qui nous propose "une vision du futur qui assurerait le bien-être du plus grand nombre et l'harmonie entre les humains et la nature." On aimerait bien, mais alors, que faut-il faire ? Voici les grandes lignes à suivre.
En finir avec les énergies fossiles
La transformation de notre système énergétique vient bien entendu en tête de liste des changements que nous devons réussir.
Le calendrier est serré, et il commence par l'arrêt de tous les investissements pour l'exploitation et le développement du charbon, du pétrole et du gaz naturel après 2020. Il faudra aussi payer les combustibles fossiles à leur véritable prix, toujours d'ici 2020... mais avec des mesures d'accompagnement, des réductions d'autres taxes, des aides au plus démunis. Enfin, on devrait entièrement sortir de l'industrie des combustibles fossiles en 2050.
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