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Le code de la route cest un peu un jeu de poupées russes. La qualité du contrôle radar, par exemple, est conditionnée par la nature de linfraction qui, elle, supposera de bonnes adresses, des permis et cartes grises mis à jour, des systèmes informatiques au point.
Sans oublier une infrastructure à niveau, des gares routières modernes. Ce dernier point semble sans doute lune des zones de vulnérabilité du nouveau chantier. Les élus et leurs maires sont invités à colmater rapidement ces brèches. Une chance inouïe pour se recrédibiliser!
· Gares routières: La mise à niveau à Kénitra
Le nouveau code est sans doute une bonne occasion pour mettre à niveau les gares routières, lun des maillons faibles. A Casablanca, la gare routière Ouled Ziane est là pour rappeler léchec total de la gouvernance locale en la matière. Oui, contrairement à une idée reçue, la gestion de ces gares relève des prérogatives des villes, mais peu dentre elles assurent.
Pour combler le déficit, le ministère de lEquipement a demandé à la SNTL (Société nationale des transports et de la logistique) dêtre une alternative en devenant un opérateur national en matière de gestion des gares et de développer ce métier pour les communes qui le souhaitent. Kénitra a déjà franchi ce pas et lexpérience, selon les premiers échos, serait plus que réussie.
Oujda et Fès sont également concernées (mais bizarrement pas Casablanca où le fiasco est pourtant patent). La société gestionnaire commence généralement par un travail dinformatisation de la billetterie. Cest dailleurs la clef du succès puisque les recettes sont sécurisées, les courtiers chassés.
· Les villes qui ne sont pas prêtes
Ce sera probablement lune des plus grandes zones de vulnérabilité. Ghellab ne sen cache dailleurs pas (voir entretien). Si des villes comme Rabat, Laâyoune ou Fès, se sont fortement mobilisées, difficile den dire autant pour Casablanca (encore elle). Or, la qualité des infrastructures, de la voirie, de la chaussée, lélagage des arbres, des pistes cyclables (pour lesquelles la ville de Rabat est assez avancée), la signalisation, des passages pour piétons, le degré dimplication du transport en commun, conditionneront la réussite du nouveau code de la route. «Nous avons incité les maires à agir, mais nous navons aucune autorité pour obtenir des résultats», reconnaît le ministre.
Sans oublier une infrastructure à niveau, des gares routières modernes. Ce dernier point semble sans doute lune des zones de vulnérabilité du nouveau chantier. Les élus et leurs maires sont invités à colmater rapidement ces brèches. Une chance inouïe pour se recrédibiliser!
· Gares routières: La mise à niveau à Kénitra
Le nouveau code est sans doute une bonne occasion pour mettre à niveau les gares routières, lun des maillons faibles. A Casablanca, la gare routière Ouled Ziane est là pour rappeler léchec total de la gouvernance locale en la matière. Oui, contrairement à une idée reçue, la gestion de ces gares relève des prérogatives des villes, mais peu dentre elles assurent.
Pour combler le déficit, le ministère de lEquipement a demandé à la SNTL (Société nationale des transports et de la logistique) dêtre une alternative en devenant un opérateur national en matière de gestion des gares et de développer ce métier pour les communes qui le souhaitent. Kénitra a déjà franchi ce pas et lexpérience, selon les premiers échos, serait plus que réussie.
Oujda et Fès sont également concernées (mais bizarrement pas Casablanca où le fiasco est pourtant patent). La société gestionnaire commence généralement par un travail dinformatisation de la billetterie. Cest dailleurs la clef du succès puisque les recettes sont sécurisées, les courtiers chassés.
· Les villes qui ne sont pas prêtes
Ce sera probablement lune des plus grandes zones de vulnérabilité. Ghellab ne sen cache dailleurs pas (voir entretien). Si des villes comme Rabat, Laâyoune ou Fès, se sont fortement mobilisées, difficile den dire autant pour Casablanca (encore elle). Or, la qualité des infrastructures, de la voirie, de la chaussée, lélagage des arbres, des pistes cyclables (pour lesquelles la ville de Rabat est assez avancée), la signalisation, des passages pour piétons, le degré dimplication du transport en commun, conditionneront la réussite du nouveau code de la route. «Nous avons incité les maires à agir, mais nous navons aucune autorité pour obtenir des résultats», reconnaît le ministre.