Code électoral: les nouveautés

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
LES partis de la majorité et le ministre de l’Intérieur se sont séparés hier en se donnant rendez-vous pour la semaine prochaine. Entre-temps, Taieb Cherkaoui devait rencontrer également les partis de l’opposition au cours de l’après-midi.
L’ordre du jour de la rencontre comprenait plusieurs points dont le Code électoral. Le ministre a présenté ses grandes lignes en attendant de leur remettre le document par la suite (officiellement en cours de finalisation). Comme nous l’annoncions hier, le mode de scrutin de liste sera maintenu, avec le seuil de 6%. Pour les circonscriptions, le ministre a présenté les principes du découpage électoral qui se base sur l’équilibre démographique. La recherche d’une harmonie avec le découpage administratif est également prise en compte. Ainsi, aux 78 provinces que compte le Maroc, il faudra ajouter 15 nouvelles. Ce qui donnera 93 provinces qui pourront être des circonscriptions électorales, à moins d’y ajouter quelques-unes comme le souligne une source proche du dossier. En tout cas, pour le nombre de sièges, il faudra compter au moins 2 par circonscription.
L’autre innovation apportée par le Code électoral est le recours à la carte d’identité nationale. Donc finie la carte d’électeur. Un papier sera remis à chaque électeur pour désigner le bureau de vote. Mais celui-ci n’aura aucune valeur juridique. Idem pour la période de la campagne électorale qui sera rallongée de trois jours. Les partis auront donc 18 jours pour convaincre les électeurs à voter pour eux au lieu de 15 actuellement. Cependant, le candidat n’a pas carte blanche. Son immunité de campagne peut être remise en cause. Il peut même être poursuivi sur le champ s’il commet un acte contraire à la réglementation. Au sujet des frais de campagne, le candidat ne peut pas dépasser le seuil autorisé par la loi. S’il franchit le seuil en distribuant l’argent, il peut être convoqué et interrogé. A la fin de la campagne électorale, le député doit déposer un inventaire de ses dépenses, avec pièces justificatives, à la Cour des comptes. S’il n’est pas aux normes, ce sera la Cour constitutionnelle qui se chargera de son cas.

http://www.leconomiste.com/article/885476-code-electoral-les-nouveautes
 
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