[Coin Cinéma: pour tous les cinéphiles]

c'est quoi exactement ce "référentiel"???

le référentiel, cela me fait penser au catalogue des produits ds une boite ou une grande surface...:D peut-être est-ce le référent dont tu voulais parler...le référent étant tous les éléments sur lesquels tu te fondes pr ton interprétation??? ;)

Non, un référentiel est une ensemble de références. Ces références dépendent des inputs ou entrées de connaissances conscientisées ou inconscientes (plus importantes). En fonction des références auxquelles l'on peut accéder ou dans lesquelles l'on peut puiser pour interpréter, l'interprétation qui en découlera pourra évoluer dans un sens plutôt qu'un autre. Cela rejoint en quelque sorte cette notion de déterminisme car il y a un lien de causalité entre l'interprétation que tu en fais et le référentiel dans lequel tu puises pour lire une réalité perçue.

C'est en ce sens que je dis que l'esprit humain est fort. La conscience humaine, d'autant. Plusieurs personnes sont intervenues sur ce fil pour donner un avis sur le film. Certains avis sont plus éclairés que d'autres mais ils sont tous à prendre en compte car il transcrivent la diversité des trajectoires, des personnalités, des sensibilités et j'oserais dire, des intelligences.

++
 
Le second, est je pense que beaucoup de personnes ici l’ont vu est « Elephant » de Gus Van Sant, palme d’or à Cannes en 2003. le film s’inspire du drame du lycée de Columbine, où deux adolescents ont tué une dizaine de leurs camarades et enseignants avec des armes à feu. Je ne suis pas très fan du cinéma de Gus Van Sant, mais ce film est magnifique, de par sa sensibilité, son ingéniosité dans les mouvements du caméra, et la spontanéité des jeunes acteurs…


Décidement , toi et les films violents..
 
[...]


Le second, est je pense que beaucoup de personnes ici l’ont vu est « Elephant » de Gus Van Sant, palme d’or à Cannes en 2003. le film s’inspire du drame du lycée de Columbine, où deux adolescents ont tué une dizaine de leurs camarades et enseignants avec des armes à feu. Je ne suis pas très fan du cinéma de Gus Van Sant, mais ce film est magnifique, de par sa sensibilité, son ingéniosité dans les mouvements du caméra, et la spontanéité des jeunes acteurs…

Ce n'est pas du tout le cas du film "Sous les bombes" qui resitue le conflit entre le Liban et Israel en 2006. Très très peu ***-vaincant. A ne pas voir ... C'est un pseudo road movie mal ficelé.

++
 
Non, un référentiel est une ensemble de références. Ces références dépendent des inputs ou entrées de connaissances conscientisées ou inconscientes (plus importantes). En fonction des références auxquelles l'on peut accéder ou dans lesquelles l'on peut puiser pour interpréter, l'interprétation qui en découlera pourra évoluer dans un sens plutôt qu'un autre. Cela rejoint en quelque sorte cette notion de déterminisme car il y a un lien de causalité entre l'interprétation que tu en fais et le référentiel dans lequel tu puises pour lire une réalité perçue.

C'est en ce sens que je dis que l'esprit humain est fort. La conscience humaine, d'autant. Plusieurs personnes sont intervenues sur ce fil pour donner un avis sur le film. Certains avis sont plus éclairés que d'autres mais ils sont tous à prendre en compte car il transcrivent la diversité des trajectoires, des personnalités, des sensibilités et j'oserais dire, des intelligences.

++

Pas mal du tout ++ ;)
j'aime bcp cette intervention (enfin y a certainement d'autres échanges d'intervenants aussi mais pas le temps de tt lire mais celle-ci m'interpelle particulièrement... sans doute une question de référentiel ! :langue: )

Y a du progrès (lol) dans la prise en compte de certains facteurs vais-je dire... je pense que tu vois ce que je veux dire ! :langue:
 
Je te jure que ce n’est pas un film violent….il y a un massacre qui dure 20 minutes à la fin:D, mais ce n’est pas très sanguinolent….il va te plaire, wellah…;)

PS: tu as vu, on a fait vivre ton poste malgré ton absence



Juste un peu , c'est ca? Tu me connais , je n'aime pas les films de...comment on dit ? Ah oui , les films de bagarre :D

PS: Baraka allh fik ya akhi ( on est vendredi)
 
Juste un peu , c'est ca? Tu me connais , je n'aime pas les films de...comment on dit ? Ah oui , les films de bagarre :D

PS: Baraka allh fik ya akhi ( on est vendredi)

ahhhhhhhhhhhhh c'est toi enfin moulate le post
3ach mne chafek :D

je croyais que t'etais un fantome!! yalah daba que tu es la, tu paies, on t'a fait vivre ton post :cool:
 
yalah daba que tu es la, tu paies, on t'a fait vivre ton post :cool:

pour distribuer les royalties
voici nos contributions (nombre de posts)
je savais pas que j'etais la 2eme :rouge:

nancy3ajram 343
Zaza 248
Angel_ma 153
Sahlia 152
de-passage 149
casawi67 148
l-kzawi 86
Hakim-The-Dream 80
Hopkins 79
milady 72
nanouche 68
greg_le_dromadaire 66
ilioucha 53
kamomille 49
Caramielle 42
nwidiya 40
 
pour distribuer les royalties
voici nos contributions (nombre de posts)
je savais pas que j'etais la 2eme :rouge:

nancy3ajram 343
Zaza 248
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Sahlia 152
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casawi67 148
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Caramielle 42
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:eek:
awah , tu t'es amusée à compter les interventions de tt le monde ici!

Rien q pour ca tu mérites des royalties..Combien de smileys?
 
:eek:
awah , tu t'es amusée à compter les interventions de tt le mondi ici!

Rien q pour ca tu mérites des royalties..Combien de smileys?

t'es ancienne a sahbti mais t'es vraiment pas a la page de toute la technologie de bladi :rolleyes:

quand tu vas sur la liste des forums, devant chaque post, il ya le nombre de msg postés, tu cliques sur ce nombre, il te donne les details , voilou.. ;)
 
Pas mal du tout ++
j'aime bcp cette intervention (enfin y a certainement d'autres échanges d'intervenants aussi mais pas le temps de tt lire mais celle-ci m'interpelle particulièrement... sans doute une question de référentiel !

Y a du progrès (lol) dans la prise en compte de certains facteurs vais-je dire... je pense que tu vois ce que je veux dire !

ce serait bien que tu nous dises, à nous, pauvres mortels qui ne sommes pas des psychiatres en puissance, ce que vous voulez dire....

Parce que je vais te dire (chacun son tour..:langue:) ce que j'ai compris, moi, de la réponse de zigotino....Chacun de nous a un ensemble d'"idées" préconcues? conscientes ou inconscientes (c'est cela?) dans lesquelles on puise lorsque on voit ou qu'on lit (enfin je ne sais s' il parle de cela..) une "oeuvre" ou même la réalité et qui nous servent à donner une interprétation à cette "réalité" qu'on est en train de voir....voilà ce que j'ai compris dans cette surenchère de termes plus complexes les uns que les autres...je suppose que je n'ai pas compris alors éclairez moi....

par contre, zigotino, si c'est ainsi qu'il fallait comprendre ce que tu as dit alors je ne vois pas vraiment ce que le determinisme tel que je l'ai évoqué dans mon intervention (le déterminisme c'est-à-dire, pour moi, la Contigence, autrement dit le destin) viendrait faire là...explique moi, parce que ton intervention qui est, effectivement, parfaite syntaxiquement, est particulièrement elliptique pr moi, dans le sens que je ne capte pas tous les détours un peu "noueux" qui m'échappent complétement...ne m'en veux pas, je suis "limitée" dans ce genre de discussion...:rouge:
 
t'es ancienne a sahbti mais t'es vraiment pas a la page de toute la technologie de bladi

quand tu vas sur la liste des forums, devant chaque post, il ya le nombre de msg postés, tu cliques sur ce nombre, il te donne les details , voilou.. ;)

Eh oui je suis ancienne et pourtant , sur ce forum , je ne sais que lire les interventions , citer ou répondre , c'est tout..D ailleurs pour te dire , je sais pas cmt vs faites pour coller les vidéo youtube:eek:

Ah..Cette jeunesse , toujours à la page :D
 
Eh oui je suis ancienne et pourtant , sur ce forum , je ne sais que lire les interventions , citer ou répondre , c'est tout..ailleurs pour te dire , je sais pas cmt vs faites pour coller les vidéo youtube:eek:

Ah..Cette jeunesse , toujours à la page :

hein???? :eek:
c'est tres simple a sahbti
tu ouvres sur une autre page, youtube, avec la video que tu veux (que tu as auras trouvé par la fonction recherche de youtube)
tu vas dans la barre d'adresse tout en haut et tu fais un copier coller de l'adresse
et tu la colles dans ton msg, ici

essai :langue:
 
ce serait bien que tu nous dises, à nous, pauvres mortels qui ne sommes pas des psychiatres en puissance, ce que vous voulez dire....

Je ne suis pas de ceux qui font dans la psychanalyse, cette discipline inventée par Freud, approfondie par Lacan avec leurs écoles de pensée et leur persistence dans le passé. Pour moi, comme le disait Karl Kraus, c'est une "maladie qui se prend pour un remède". Non pas que je nie les tenants de l'inconscient ou du conscient voire du subconscient mais je suis de ceux qui pensent qu'à trop rester dans le passé, on y sombre sans avancer déjà que justement, nous sommes embourbé dans ce passé par l'inconscient notamment.

C'est tout juste un éclairage supplémentaire permettant d'appréhender la complexité de la nature humaine et notamment, je me plais à y revenir, l'opposition entre bien et mal.

zinah a dit:
Chacun de nous a un ensemble d'"idées" préconcues? conscientes ou inconscientes (c'est cela?) dans lesquelles on puise lorsque on voit ou qu'on lit (enfin je ne sais s' il parle de cela..) une "oeuvre" ou même la réalité et qui nous servent à donner une interprétation à cette "réalité" qu'on est en train de voir

Pour faire simple, chacun son bagage. Ce bagage peut être conscient, il s'agit de connaissance sur tel ou tel auteur, telle ou telle idée. D'un autre côté, il y a également le pendant inconscient et ce que j'appelle "l'endoctrinement par la lecture". Celle qui vous fait dire que les choses sont issues de votre conscience isolée alors qu'elles sont en fait le fruit d'un brassage d'idée lues, entendues, perçues (pour faire raccourci). En somme, nulle n'est auteur de sa pensée. Seulement du brassage des consciences perçues et comprises puis restituées.

je ne vois pas vraiment ce que le determinisme tel que je l'ai évoqué dans mon intervention (le déterminisme c'est-à-dire, pour moi, la Contingence, autrement dit le destin)

Tu utilises plusieurs notions. Tu parles de déterminisme, de contingence et de destin. Or, ces trois notions, stricto sensu, sont dissemblables. Le déterminisme renvoie à l'idée de construction d'un raisonnement scientifique avec liens de causes à effets. La contingence, grosso modo, au fruit du hasard. De ce qui peut être comme ne pas être (comme la vie sur Terre qui pour F. Jacob relève de la contingence). Enfin, le destin est une notion qui relève plus du religieux, espèce d'attitude fixiste sur laquelle on greffe, pour amoindrir le dogme issu d'un mythe, le libre arbitre.

Pour en revenir donc au déterminisme (dans le sens que j'utilise et non le tien) et lorsque je dis "Cela rejoint en quelque sorte cette notion de déterminisme car il y a un lien de causalité entre l'interprétation que tu en fais et le référentiel dans lequel tu puises pour lire une réalité perçue". Il y a donc un lien de cause(s) à effet(s) entre le fait que tu perçoives une littérarité biblique dans le film et le fait que tu connaisses le Jardin d'Eden (et la symbolique qui l'entoure) voyant un signal qui, à mon sens, n'est pas forcément voulu par le réalisateur. Cependant, même au delà des intentions du réalisateur, on peut trouver la symbolique que tu y perçois pour la simple et bonne raison qu'il se peut qu'elle soit inconsciemment transmise.

++
 
ce serait bien que tu nous dises, à nous, pauvres mortels qui ne sommes pas des psychiatres en puissance, ce que vous voulez dire....

Parce que je vais te dire (chacun son tour..:langue) ce que j'ai compris, moi, de la réponse de zigotino....Chacun de nous a un ensemble d'"idées" préconcues? conscientes ou inconscientes (c'est cela?) dans lesquelles on puise lorsque on voit ou qu'on lit (enfin je ne sais s' il parle de cela..) une "oeuvre" ou même la réalité et qui nous servent à donner une interprétation à cette "réalité" qu'on est en train de voir....voilà ce que j'ai compris dans cette surenchère de termes plus complexes les uns que les autres...je suppose que je n'ai pas compris alors éclairez moi....

par contre, zigotino, si c'est ainsi qu'il fallait comprendre ce que tu as dit alors je ne vois pas vraiment ce que le determinisme tel que je l'ai évoqué dans mon intervention (le déterminisme c'est-à-dire, pour moi, la Contigence, autrement dit le destin) viendrait faire là...explique moi, parce que ton intervention qui est, effectivement, parfaite syntaxiquement, est particulièrement elliptique pr moi, dans le sens que je ne capte pas tous les détours un peu "noueux" qui m'échappent complétement...ne m'en veux pas, je suis "limitée" dans ce genre de discussion...:rouge :

Comme je l'ai dit précédemment, je n'ai pas lu vos échanges et encore moins vu l'objet de vos échanges à savoir le film ! Donc je ne puis vous livrer ma perception ou mon interprétation du dit-film !

Je ne suis ni psychamachin pas plus que je maitrise les concepts !
Ce que j'ai trouvé intéressant dans le discours de Zigo c'est "la part consciente et inconsciente" et c'est en cela que cela m'a interpellé donc bien dans sa formulation par rapport à d'autres échanges qu'on a déjà eu.
Je suis tombée dans vos échanges comme un cheveu dans la soupe et je vous prie de m'en excuser étant donné que je n'ai pas vu le film ! :langue: c'est pourquoi je n'ai pas été plus loin que ce que j'ai écris car l'intervention m'a plu et comme je peux être souvent impulsive... voilà le pq !

Quant à ton explication, elle me semble tout à fait correcte sauf la part de la contingence, pour moi elle est différente de la destinée comme on pourrait le comprendre d'une manière plus fataliste et que cela arrivera qd on y croit bien sûr alors que pour moi la contingence, c'est ce qui pourrait se produit ou pas donc dépendant d'un certain contexte, environnement, rencontre, expérience,etc...


Par contre, Zigo autant que j'ai apprécié ton explication par rapport aux référentiels et la manière dont tout un chacun interprète des évènements, des perceptions avec la singularité propre à chacun inhérente à sa nature, son expérience, son vécu, culture, transmission, intelligence...
je ne suis pas d'accord avec ton interprétation des processus inconscients qui ne seraient qu'un remaniement de ce qui a été lu, entendu, vécu, matraqué par d'autres et repris à sa sauce, il y a de cela certainement mais c'est encore beaucoup plus complexe que cela... ne fusse que la manière dont on interprète ses "ingurgitations", leurs "traitements" et leur destin dans notre appareil psychique sans parler de tout ce qui nous échappe qui vient de "l'extérieur" ou de "l'intérieur" de soi. Et cela dépasse le "réferentiel" car la psyché humaine est très complexe et qu'on en connait finalement pas grand'chose même à l'heure d'aujourd'hui, à peine pourvoir constater certains effets.

Quant à la psychanalyse comme je te l'ai déjà dit tes propos t'appartiennent et c'est ton droit, je n'en connais pas assez pour en faire un jugement aussi hâtif, je ne suis pas non plus une représentante de cette disciple et encore moins une adepte dans le sens que toi tu l'entends :D Mais de la curiosité et fascination certaines.

Fin de l'aparté ! ;)
 
Pour discuter cinéma, j'ai été voir cet après-midi le fameux huit clos "un conte de Noel" et j'avoue avoir été déçue.

Les acteurs y sont bons, mais qql chose ne colle pas. Au théatre, surement, cela serait très bien passé. Dans le film, qql prestations, qql discours surtt, sont trop "théâtraux" et l'environnement ni l'époque ne suivent.

Il s'agit d'une famille "normale", ni bourgeoise, ni singulière, le père est teinturier, la mere a 4gosses plus qql petits enfants, les rues sont grises, les immeubles en briques, donc... rien qui ne justifie qql tirades qui paraissent sorties d'un film du 19ème...

Le film est un peu trop "guindé", pourtant les acteurs sont bons et on s'attache à cette "pitié fraternelle" (j'adore cette expression ds le film), à ce cynisme détaché et impersonnel qui régente les rapports tant entre frères et soeur qu'entre mère et enfant.
D'ailleurs Deneuve joue bien son rôle, je l'y ai trouvé belle et intéressante.

Du reste, un extrait assez court de musique "arabe" (je crois) a permis d'alléger qql scènes tandis que d'autres, déjà longues, et lentes se retrouvaient plombées par une musique tragiquement tragique qui était de trop..!!

Le film est long, long, long, entre 2h30 et 3h je crois, mais bon.. le casting y est époustouflant mais l'histoire en elle même n'a rien de "soufflant".

M. AMALRIC, je l'ai adoré dans le film... j'aime ces personnages écorchés vifs, pas saôul pour un sous, et loin loin d'être creux. J'aime bien ces gens dotn on ne sait ce qui les anime ni ce qui les illumine, ces gens qui échappent à tant, en refusant norme et convenances. Ces gens dont on croit qu'ils sont malheureux parce qu'ils n'ont pas la vie dont rêvent les autres et pourtant, ils sont bien plus réels que tt ce qui nous entoure.

Il est aisé de capitaliser qql phrasés et il est plus vain de le garder pour soi sans en faire la débauche. Voilà ce que j'ai adoré chez ce personnage qui en une lettre souffle toute une famille. Lui qui était pourtant "banni" comme un vulgaire étranger.

Ah la famille... ah les gens... surtout.


Ps: film trop long quand même.

Re ps: je crois que la petite culotte blanche de Chiara était une Princesse Tam Tam, j'ai la mm en jaune :langue:.
 
Je ne suis pas de ceux qui font dans la psychanalyse, cette discipline inventée par Freud, approfondie par Lacan avec leurs écoles de pensée et leur persistence dans le passé. Pour moi, comme le disait Karl Kraus, c'est une "maladie qui se prend pour un remède". Non pas que je nie les tenants de l'inconscient ou du conscient voire du subconscient mais je suis de ceux qui pensent qu'à trop rester dans le passé, on y sombre sans avancer déjà que justement, nous sommes embourbé dans ce passé par l'inconscient notamment.
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Comme je ne sais comment vous faites, certains d'entre vous sur bladi pour découper l'intervention de quelqu'un et y répondre de manière organisée, je vais le faire comme je sais et comme j'aime le faire..en vrac et dans le désordre le plus complet...Si j'avais la rigueur que certaines de vos interventions ont ici, je pense que cela serait parfait...lol

Je n'ai rien contre le fait que la psychanalyse apporte un éclairage sur un propos quel qu'il soit, bien au contraire...Je pense même que cette façon d'"entrer" dans un oeuvre ou dans une réalité peut être parfois aussi pertinente que d'autres moyens..Aprés tout le point de vue psychanalytique est parfois même à l'origine de beaucoup d'oeuvres, littéraires ou cinématographiques...C'est juste que, comme l'avait dit zaza sur Ibn Khaldoun je crois, je ne me sens pas assez "forte" au niveau des inputs (est-ce bien cela??lol) dont tu parlais précédemment pour pouvoir entendre à bon escient ton discours...

sinon, je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'inconsciemment ou pas, on puise dans notre " réservoir" de choses lues, entendues, perçues, approchées de loin ou de prés, pour "lire" (au sens large) une oeuvre ou même une réalité ou un évènement....est-ce à dire que nous nous ne sommes formés que de cela? que le "moi" avec lequel nous nous projetons sur tel ou tel film (puisque présentement nous parlons de cinéma) n'est en rien le nôtre? qu'il est juste un amalgame plus ou moins digéré de choses qui nous sont étrangères...Je ne sais pas, peut être, c'est une façon de voir ce qui nous constitue en tant que chose pensante....cela voudrait dire que nous n'existons que comme caisse de résonnance à des échos venant de l'extérieur....Mais si on admet cela, alors cela voudrait aussi dire du même coup, que n'importe quelle interprétation, sur ce film, par exemple, serait valable??

J'en reviens du coup, à mon symbolisme biblique dont tu penses que le réalisateur ne s'est pas du tout préoccupé pour ce film...Tu sembles dire qu'inconsciemment, cette lecture là, dont je disposais, au "fond" de moi, a affleuré alors qu'elle n'était motivée par aucun indice dans le film....Il me semble pourtant que si pour ma part car sinon pourquoi y aurais-je pensé?? c'est un jardin, certes, anonyme, mais enfin il n'est pas situé innocemment, même si les lieux géographiques ne sont pas exactement les mêmes que dans la bible comme tu me l'a si bien fait remarqué...Ce sont des citrons, qui plus est, symbolisant l'amertume, celle dont sont parfois empreints beaucoup d'épisodes bibliques....Cette incapacité à savoir s'il faut raser ou pas le jardin relève presque du jugement "paradoxal" qu'on trouve aussi dans certains passages bibliques...


plus j'écris là, plus je me rends à l'évidence que tout ce que je suis en train de te répondre est subordonné à une seule chose, comme l'était aussi ta précédente réponse...Nos façons, différentes, je le perçois sans peine, d'aborder le conflit israélo-palestinien, nos façons, différentes, d'aborder les relations entre les deux peuples...Plus que les "sources" dans lesquelles nous avons puisés au moment où nous avons regardé ce film, c'est notre perception de ce conflit qui a fait que nous avons eu une façon différente d'aborder les enjeux de ce film..;)

je ne crois pas avoir été trés claire...c'est aussi mon drame..mais bon tu fera avec...lol
 
Je n'ai rien contre le fait que la psychanalyse apporte un éclairage sur un propos quel qu'il soit, bien au contraire...Je pense même que cette façon d'"entrer" dans un oeuvre ou dans une réalité peut être parfois aussi pertinente que d'autres moyens..Aprés tout le point de vue psychanalytique est parfois même à l'origine de beaucoup d'oeuvres, littéraires ou cinématographiques...

C'est un élément d'éclairage parmi d'autres. Dans les sciences analytiques, la pluridisciplinarité est de plus en plus évoquée pour éviter que certaines applications soient uniquement du champ d'une seule spécialité. On parle par exemple de phylogénétique ou encore de les interactions génétiques environnements.

zinah a dit:
sinon, je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'inconsciemment ou pas, on puise dans notre " réservoir" de choses lues, entendues, perçues, approchées de loin ou de prés, pour "lire" (au sens large) une oeuvre ou même une réalité ou un évènement....est-ce à dire que nous nous ne sommes formés que de cela

L'Homme n'invente rien. Souvent, ils remodèlent, reconstituent à partir d'un ciment, le savoir issus des connaissances. Ces connaissances, ils les puisent dans son environnement, dans ce qu'il perçoit et retranspose. Par contre, je ne pense pas que nous soyons formés que de cela mais que serait la symbolique biblique que tu reprends si tu n'avais pas connu ce référentiel puisé dans tes connaissances ? Il ne serait pas ... tout simplement. je n'aime pas les citateurs. Au prétexte qu'ils citent, souvent, ils croient s'arroger les idées qu'ils reprennent. Je préfère de loin les penseurs ex nihilo. Ils sont rares, peuvent répéter des idées déjà envisagées (comme Darwin n'a fait que reprendre certaines idées de Buffon et Lamarck) mais je leur donne mon respect car il est facile de lire et recracher pour se donner un rang. Un rang de répéteur et non de penseur ou de philosophe.

zinah a dit:
J'en reviens du coup, à mon symbolisme biblique dont tu penses que le réalisateur ne s'est pas du tout préoccupé pour ce film...Tu sembles dire qu'inconsciemment, cette lecture là, dont je disposais, au "fond" de moi, a affleuré alors qu'elle n'était motivée par aucun indice dans le film....Il me semble pourtant que si pour ma part car sinon pourquoi y aurais-je pensé?? c'est un jardin, certes, anonyme, mais enfin il n'est pas situé innocemment

Je dis qu'il se peut que tu vois ce que le réalisateur ne voulait pas qu'on voit. Nuance. Tu as fait un raisonnement "simpliste". L'histoire se déroule en Palestine (Israel&Cisjordanie). Le simple fait que cela se situe en Palestine t'a déjà mis en connexion avec un présupposé religieux. Les citronniers, les fruits d'or, tu les assimiles à l'arbre de la connaissance. Au XVIème siècle, une representation occidentale reprenait le Jardin d'un autre mythe, avec des pommes d'or. Deuxième lien au delà du lieu, la symbolique, celle du fruit d'or, la pomme de la discorde devenu citron de la discorde. En ce sens, p-e peut-on y voir une évocation de cet épisode mais il faudrait vraiment que le réalisateur soit un fin connaisseur de la chose religieuse. Chose possible.

zinah a dit:
plus j'écris là, plus je me rends à l'évidence que tout ce que je suis en train de te répondre est subordonné à une seule chose, comme l'était aussi ta précédente réponse ... Nos façons, différentes, je le perçois sans peine, d'aborder le conflit israélo-palestinien, nos façons, différentes, d'aborder les relations entre les deux peuples

Je ne pense pas avoir fait état de mon point de vue sur ce conflit. Je pense que sur l'injustice faite par la puissance occupante israélienne aux Palestiniens, il y a un consensus ...

++
 
J''aurai résisté à bcp de choses... la torture du père (j'aurai fermé les yeux), l'humiliation de la mère etc... mais un gamin à demi décapité:eek:...

Jpeux pas.
J'étais nettement plus "résistante" quand j'étais petite...:rolleyes:

Funny Games, un film autrichien du réalisateur Michael Haeneke...un film comme je les aimes, violent, sanguinolent:D, tout en étant une réflexion sur la violence et sa réception par les spectateurs.

La mise en scène est séduisante, soignée, perfectionniste même. L’histoire a les apparences d’un thriller psychologique. Un couple, leur enfant et leur chien, partent en vacances dans un très beau chalet situé dans un endroit magnifique. Un modèle de famille bourgeoise : voiture de luxe, résidence secondaire, amis riches et musique classique pendant tout le trajet…quand deux jeunes garçons, viennent tout basculer dans l’horreur et le sang. Deux jeunes, cultivés, amateurs de golf, polis aux manières raffinées, s’immiscent dans cette vie tranquille pour la transformer en cauchemar : Torturent le mari, humilient l’épouse, tuent le chien et laissent l’enfant presque décapité à coup de fusil dans la tête, dans un plan insoutenable qui dure des minutes, devant les yeux de ses parents…..avec un récit comme ça, on souhaite, une vengeance, une justice, que ces deux affreux tueurs soient pendus, massacrés par les parents, la loi du talion, que nous allons tous accepter et approuver, niet….tout dans ce film est à contre pied de nos réflexes de spectateurs conditionnés et orientés par les films présentant des récits pareils. Les deux tueurs lancent tout le temps, des clins d’œil au caméra, en s’adressant parfois aux spectateurs, pour les prendre en témoins ou pour les narguer...

Haneke, a tourné un remake américain, plan par plan, de ce film. Funny Games US, est dans les salles actuellement, pour ceux qui n’ont pas pu voir la version autrichienne. L’excellente Naomi Watts et Tim Roth, jouent le rôle du couple supplicié par ces deux tueurs, qui rappellent furieusement la bande déchainée d’Orange mécanique….
 
Apparemment, le petit jeune qui donne la réplique à H. Ford est pas mal..

Je me souviens d'Indiana Jones quand j'étais ptite, on le regardait en famille...

Je crois que j'attendrai de le voir à la télé... au cinéma, ça me tente pas trop..

Sinon, pas mal de films sympas à l'affiche cette semaine.

Sex and The City / Française / Maradona by Kusturica, etc.
Indiana Jones
Bon divertissement
Un film qui se prend pas bcp au serieux
Assez leger pour etre consommer un soir entre amis
pas plus
ni moins
voila
 
Je viens tt juste de voir Française avec Hefsia Herzi.

J'ai trouvé le film magnifique... parfois j'avais la chair de poule, parfois, je trouvais que ça faisait trop, parfois encore je souriais en réponse à qql clins d'oeil..

Hefsia Herzi est la pièce centrale du film, et on ne peut pas s'empêcher de penser à La graine et le Mulet, d'abord parce que dans l'un comme dans l'autre, elle est brute, belle, "sauvage", cheveux au vent, pleine de fougue et aussi entière.

Française, vivant dans une cité comme tant d'autres, bossant à l'école, comme tant d'autres, avec sa longue natte et ses frères et soeurs. Ce film, c'est comme une photo de soi en noir et blanc.. ou avec qql couleurs. Très peu de couleurs.

La complicité sans failles avec le petite frère et la relation plus conflictuelle avec la soeur aînée.. ça aussi, c'est comme une photo d'enfance.

Il y a là bas et il y a ici. Dans ce film, une nuit, ils s'en vont "là bas", chez "eux". Et on se demande quand nous, nous avons pris conscience d'un "là bas" et d'un "ici"...

Je ne sais pas personnellement, si je me suis sentie d'abord marocaine ou d'abord française..?
Il y a le fait de se sentir étrangère partout, marocaine en France et française au Maroc, mais la barrière entre ces deux identités... je ne sais pas quand elle se "naît".

Pour revenir au film, il y a donc elle, qui une nuit s'en va là bas, les larmes plein les yeux et l'incompréhension plein le coeur. Une ferme, de superbes paysages, de la poussière, la campagne, puis la ville, l'internat de filles qui rêvent toutes de "là bas" et de ce qui s'y apparente.

Sofia (Hefsia Herzi) compte sur ses études pour partir de ce Maroc où elle ne se sent pas chez elle, du reste elle est intégrée... elle parle l'arabe, s'en sort bien à l'école, a un petit ami qui l'aime..

Et c'est aussi ça que j'ai aimé dans ce film... la notion qu'elle avait de l'amour mais surtout son sens de spriorités. Ce sentiment de se sentir "dans la *****" du fait que son petit ami veuille l'épouser. Comem si dans son projet de partir, tout ce qui pouvait la retenir était relégué d'office.
Pas à un moment elle n'hésite ou se pose la question de savoir si elel se sentira bien.

Dans la Graine et le Mulet, il y avait ce rôle où elel disait tt ce qu'elle pensait, criait toutes les injustices qu'elle voyait, etc.
On pourrait croire que c'est la personnalité de l'actrice, parce que dans ce film aussi, elle est pleine de "force" et de caractère.
Pourtant, la scène que je préfère est celle où elle sanglote, ... frêle, fragile, vulnérable, ... seule.
Elle sent tout se retourner contre elle, et souvent dans ces moments là, on se remet en question, se posant comme le "problème" de l'équation peut être... enviant ceux qui nous entourent... Seule, avec tout ce qui l'entoure qui se retourne contre elle, et pourtant, elle marque sa singularité sans jamais être paria.
C'est là qu'on se dit qu'elle a qql chose de plus que tous les autres.

Elle est tellement touchante dans ce film, tellement vraie, encore.

Qu'est ce qui fait son charme, ses lèvres légèrement pulpeuses? son teint? ses yeux bridés, sa façon de marcher, ferme et envolée... ses cheveux longs et noirs, ou bien ses formes..?

Tout un tas d'actrices nous donneraient des complexes, et celle-ci nous donne envie de vivre.

Elle est jeune, charmante, définitivement elle même, brute... uen beauté sauvage en somme, comme je les aime.
 
Apparemment, le petit jeune qui donne la réplique à H. Ford est pas mal..

Je me souviens d'Indiana Jones quand j'étais ptite, on le regardait en famille...

Je crois que j'attendrai de le voir à la télé... au cinéma, ça me tente pas trop..

Sinon, pas mal de films sympas à l'affiche cette semaine.

Sex and The City / Française / Maradona by Kusturica, etc.

oui c'est Shia Leboeuf, la nouvelle cocluche
pour le moment il joue plus les anti hero, les loosers si tu veux
mais il est bien oui
 
Voilà , ce coin est dédié à tout ceux qui aiment le ciné..Qui s'interessent aux derniéres sorties..Critiques..Différences entre les réalisateurs..etc.

Exprimez vous..

hier soir, je suis allée voir le "film" de scorsese sur les stones "shine a light"...c'était vraiment sympa...j'avais envie de le voir d'abord parce que j'aime évidemment les Stones comme beaucoup de gens mais aussi parce que j'étais curieuse de voir comment scorsese, qui n'avait cessé de picorer dans le répertoire de ces mêmes stones pour beaucoup de ses films allait parler d'eux et de leur musique...

Pour la musique, on en entend, beaucoup, et parfois de la remarquable..mais tout concourt, en tout cas c'est ainsi que je l'ai senti, à nous faire percevoir que c'est à force de ces spectacles grandioses que les stones, qui ne sont plus ces jeunes absolument libres et révoltés, peuvent encore survivre à la stérilité de leur inventivité musicale.....Il ya de beaux morceaux, mais on fait venir sur scène du "sang neuf", Jack white, le fou heureux buddy guy (j'ai adoré ce "champagne and reefer" repris de muddy waters (je ne connaissais pas ce morceau..)) et même (!) christina aguilera pour un "collé-serré" avec cette anguille qu'est encore Mike jagger...

j'ai apprécié aussi, et surtout, ce que ce film a du être pour scorsese, un regard sur une légende, un regard, qui est d'un homme d'un certain âge sur d'autres qui ne le sont pas moins...J'ai eu la sensation que ce docu était aussi une fable sur le temps qui passe...c'est peut-être cela, le rôle, des images d'archives qui sont incorporées au fur et à mesure du concert à new york...Le temps qui passe et l'illusion sont à l'oeuvre dés le début du film, avec la petite mise en scène, trés réussie, du film filmé...on y voit les deux légendes, le réalisateur au somment de sa gloire et le chanteur en pleine répét' se "bouffer" leur deux orgueils, filmés de manière trés comiques..lol...scène qui conclut le film aussi, que j'ai trouvé trés réussi...dés la sortie de ce qu'on devine comme étant mike jagger, est filmé par sa focalisation à lui...c'est trés drôle...on voit ce qu'il perçoit en haleine, et notamment uniquement des gens qui le mitraillent..des fans privilégiés, des journalistes, puis Scorses lui-même....on a vraiment l'impression que le cinéaste se moque de son film et aussi de sa "star"...trés réussi..

l'illusion parce qu'il y en a des voiles dans ce film...les vieux rockers qui colmatent les brèches par un orchestre tout ce qu'il ya de plus solide....L'éternel adolescent mick jagger qui ne cesse de grimacer et de se mouvoir comme un malade à tel point qu'on ne peut deviner si ses rides sont celles des ans ou celles de ses célèbres mimiques..tout cela accentué par ds images d'archives où le même chanteur dit qu'il fera ce métier jusqu'à 60 ans..

on sent aussi parfois les faiblesses des "vieux guitaristes", des approximations de keith richards (je ne suis pas une spécialiste, donc peut-êtreme trompe-je..) qui a souvent l'air épuisé..les visages sont ravagés, le sien est impressionnant...mais bon, ils se resaisissent sur des morceaux sans cesse, start me up ou she was hot...excellents...et émouvants...


on ne peut pas s'empêcher de penser à ce qu'ils ont été quand on les voit sur scèn, ainsi....c'est en cela que ce film est une fable interessante....le frottement de jagger contre aguilera est à cet égard remarquable, c'est quasiment le même que celui qu'il faisait dans les années 70 avec d'autres chanteuses...:D, je trouve ce regard désabusé et plein d'empathie de scorsese trés sympa...vraiment...
 
J’aime bien cette photo, prise pour la marque française de luxe, Louis Vuitton. On y retrouve des objets fétiches de Keith Richards, comme la guitare bien évidemment, mais aussi un crane posé à droite sur la table, le tout dans une chambre, probablement d’hôtel , pour signifier un déplacement permanent. Mais la photo la plus forte de cette campagne de pub pour cette marque de luxe, est celle de Michael Gorbatchev, le dernier président de l’URSS. En posant pour le symbole du capitalisme français, Gorbatchev signe la défaite totale et définitive du communisme devant le capitalisme, dont il était l’adversaire historique. Un vrai symbole de reddition et de capitulation….

http://www.w3sh.com/wordpress/wp-content/upload/Louis Vuitton Journeys 2.jpg

Belle photo!
Groby je l'ai meme vu faire une pub de McDo ou BurgerKing, c'est comme si Laura Bush porterai le Burkaa :D
 
J’ai regardé cette semaine, deux films qui figuraient dans la sélection officielle du festival de Cannes : Maradona par Kusturica et un conte de Noel d’ Arnaud Desplechin.

Maradonna par Kusturica est une rencontre entre deux génies, deux artistes dont chacun a marqué à sa manière son domaine. Ce documentaire retrace la légende de Maradona, comme une star du Rock, sa gloire, sa déchéance et sa rédemption. Le tournage de ce documentaire a exigé trois ans de travail, et on voit et on constate le moment de passage de Maradona de statut de dieu déchu, le visage bouffi, le regard fuyant, vers une nouvelle phase, où il avoue ses erreurs et ses fautes, avec une phrase qui résume les regrets de celui, qui est certainement le plus grand joueur de l’histoire du foot « imaginez quel joueur j’aurai pu être, si je n’étais pas tombé dans la drogue »…….


et donc?? tout ce que nous a raconté kamo avec son article c'était du blabla? :D
dalmou8, autrement dit ??? :D

c'est pas que j'ai pas confiance en ton gout mais permet moi d'avoir des doutes... tout cannes a critiqué ce doc :langue:

sinon le 2eme film, ça se voit que c'est tyab l9alb, non merci!!!
 
et donc?? tout ce que nous a raconté kamo avec son article c'était du blabla? :D
dalmou8, autrement dit ??? :D

c'est pas que j'ai pas confiance en ton gout mais permet moi d'avoir des doutes... tout cannes a critiqué ce doc :langue:

Trois ans, je trouve qu'en effet, ça aurait pu être mieux pour un documentaire tant attendu. Les parallèles entre certains messages universels (limite onthologiques) qu'E. Kusturica a essayé de distiller dans ses films et le parcours, initiatique, de Maradona sont intéressants. Au delà, j'ai eu le sentiment qu'il s'agissait d'un documentaire réalisé par un fan de Maradona avec des valeurs partagées et communes aux deux protagonistes dont la toile de fond d'un rejet de l'impérialisme sous toutes ses formes.

Enfin, le petit morceau de Manu Chao à la fin est pas mal et le docu nous permet de reapprécier Maradona dans toute sa splendeur tant dans son jeu que son parcours personnel, ses erreurs, ses failles. Maradona est un génie et personne ne l'a égalé jusqu'à présent. Il a un coup de patte gauche, un touché de ballon inimitable propre aux gauchers avec un centre de gravité très bas qui lui confèrent une parfaite vision et maitrise de son placement. Magique et rien que pour la compilation d'images mythiques, ça en vaut la peine !
 
Pour l’article posté par Kamo, il faut préciser une chose : son auteur est argentin. Et en Argentine, Maradona est un dieu vivant, et toute tentative de se mettre au niveau de Maradona est un blasphème. Or, dans ce documentaire, on voit Kusturica autant de fois que Maradona, et la vie de Maradona, est illustrée par des scènes des films de Kusturica. Ce dernier, se proclame même au début du documentaire, comme « le Maradona du cinéma ». donc, je comprends qu’un argentin n’acceptera jamais cette mise en comparaison…

Pour le film, « un conte de Noel », il n’y a pas de Te9ta3 el 9alb….ce n’est jamais dans la peine et la douleur….la mère ( Catherine Deneuve) prends sa maladie comme un accident de la vie, et s’en amuse même parfois, face à un fils d’un grand cynisme, mais qui n’est pas du tout la personne que l’on croit …..franchement, c’est un bon film…

Comme j’ai fait le pari l’année dernière, pour la graine et le mulet, ce film est le plus beau film français que j’ai vu en 2008, et il est le grand favori des Césars….


je le conseille egalement..Nancy est meilleur que moi pour etayer ds ce domaine.. mais il regne une ambiance attachante tout le long du film malgre le scenario qui peut faire freiner des 4 fers.. je le conseille vivement..

Catherine deneuve etait superbe ds ce film..plus que sa fille (que je ne trouve pas belle:D)
 
je le conseille egalement..Nancy est meilleur que moi pour etayer ds ce domaine.. mais il regne une ambiance attachante tout le long du film malgre le scenario qui peut faire freiner des 4 fers.. je le conseille vivement..

qu'est ce que je me cultive avec toi :langue:

je connaissais pas cette expression, toute la problematique daba il faut absolument que je la place :rouge:)

sinon ya sahlia qui n'avait pas aimé ce film, je me disais bien que quelqu'un n'avait pas dit que du bien dessus
http://www.bladi.info/4289419-post2593.html

@nancy: pour le césar, j'te sens pas aussi emballé que tu l'avais été pour la graine.. alors permet moi une fois de plus..de douter :D
 
S’il y a une seule chose que je regrette dans ce film, c’est les discussions, façon piliers de bistrot, de Kusturica et Maradona sur la politique internationale et l’impérialisme américain….les deux ont une haine viscérale pour les Etats-Unis, pour des raisons différente : le gauchisme historique en Amérique latine, et la rancune serbe envers les Etats-Unis pour le bombardement de Belgrade par l’OTAN, en réponse au génocide serbe en Bosnie…..Maradona oublie ou ne sait pas, que c’est grâce aux américains, que des millions de musulmans bosniaques ont été sauvés des génocidaires serbes…

Exactement. J'avoue que j'ai trouvé un peu "just" cette composante du film avec l'espèce d'ironie quasi permanente faite aux Anglais pour la Guerre de Malouines notamment. En dehors de ce détail (pas insignifiant à mes yeux), je crois que c'est surtout un docu par et pour Kusturica qui veut montrer limite sa dévotion pour le prodige argentin en qui il cherche à se reconnaître tant dans le symbolisme que dans le parcours, les souffrances, etc. Intéressant d'un pt de vue psychanalytique :D

++
 
qu'est ce que je me cultive avec toi

je connaissais pas cette expression, toute la problematique daba il faut absolument que je la place :rouge:)

sinon ya sahlia qui n'avait pas aimé ce film, je me disais bien que quelqu'un n'avait pas dit que du bien dessus
http://www.bladi.info/4289419-post2593.html

@nancy: pour le césar, j'te sens pas aussi emballé que tu l'avais été pour la graine.. alors permet moi une fois de plus..de douter :D

j'avoue ne pas avoir vu la couleur de la culotte de ciara mastroiani:D
 
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