Mécontent depuis quelques mois à propos du lancement du projet du TGV, un collectif dassociations a tenu mardi une conférence de presse au siège du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Rabat : « Nous avons lancé une campagne de sensibilisation et nous sommes en train de rassembler le maximum de signatures pour la pétition qui appelle à larrêt immédiat de ce projet insensé. La manière symbolique avec laquelle se prend ce type de décisions graves est juste alarmante. Il ne faut pas se voiler la face. Il y a des priorités au développement qui sont plus urgentes à traiter. Je ne vois pas en quoi gagner quelques heures en train puisse nous coûter 25 000 000 000 de DH. ». Sion Assidon, membre de Transparency Maroc navance pas ce chiffre pour rien. Pour lui tout comme pour lensemble du collectif, avec ce montant, plusieurs autres projets peuvent voir le jour et augmenter le faible coefficient de développement du Maroc. « Le projet sest décidé sans consultation démocratique du peuple et sadresse à une très petite minorité. Et ce que les gens ne savent pas, cest que les intérêts de la dette de ce projet seront payés par le trésor, cest-à-dire par les contribuables », sindigne le militant associatif.
http://www.lesoir-echos.com/le-collectif-anti-tgv-s’explique/presse-maroc/45640/
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« Personnellement, jestime que le TGV rendra plus fluide le problème du transport inter-villes. Ceci dit, les responsables devront penser à assurer dabord la sécurité des voies ferroviaires et empêcher le bétail de passer. La sécurité des gens est en jeu. Les trains normaux que nous avons aujourdhui écrasent souvent le bétail et même des fois le berger. Cest révoltant ! Une fois que lÉtat aura réglé ce problème, le projet devra être à la porté de tout le monde non seulement du côté sécuritaire mais aussi du côté financier. Cest une simple question de respect des citoyens. Ce service, que nous allons payer, doit nous offrir un minimum de confort et de satisfaction. »,