Comment l'amérique fera couler l'europe avec elle.

pocoloco

Bladinaute averti
"
Dans la confrontation actuelle entre Russie et Occident sur la crise ukrainienne, l’image de la guerre froide vient inévitablement à l’esprit et les médias en sont évidemment friands. Or, contrairement à ce qu’ils laissent sous-entendre, ce n’est pas la Russie qui cherche le retour d’un rideau de fer mais bel et bien les États-Unis. Un rideau de fer séparant anciennes puissances et pays émergents, monde d’avant et monde d’après, débiteurs et créditeurs. Et ce dans l’espoir un peu fou de préserver l’American way of life et l’influence des États-Unis sur « leur » camp à défaut de pouvoir l’imposer sur le monde entier. En d’autres termes, sombrer avec le plus de compagnons possible pour avoir l’impression de ne pas sombrer.
Pour les États-Unis, c’est en effet l’enjeu actuel : entraîner avec eux tout le camp occidental pour pouvoir continuer à dominer et à commercer avec suffisamment de pays. On assiste ainsi à une formidable opération de retournement d’opinions et de leaders en Europe afin d’assurer des gouvernants dociles et compréhensifs vis-à-vis du patron américain, soutenue par une blitzkrieg pour les lier définitivement avec le TTIP et pour les couper de ce qui pourrait être leur planche de salut, à savoir les BRICS, leurs immenses marchés, leurs dynamiques d’avenir, leur lien avec les pays en voie de développement, etc. Nous analysons tous ces aspects dans ce numéro du GEAB, ainsi que l’utilisation subtile de la crainte d’une déflation pour convaincre les Européens d’adopter les méthodes US.
À la lumière de la dangerosité extrême des méthodes employées par les États-Unis, il va sans dire que quitter le navire US ne serait pas un acte de trahison de la part de l’Europe, mais bien une avancée majeure pour le monde comme nous l’avons déjà longuement analysé dans de précédents numéros du GEAB (1). Malheureusement les dirigeants européens les plus raisonnables sont complètement paralysés et la meilleure stratégie qu’ils soient encore capables de mettre en œuvre actuellement, dans le meilleur des cas, semble être une simple temporisation (2), certes utile et bienvenue mais guère suffisante… "

(...)

http://www.leap2020.eu/GEAB-84-est-...teurs-et-crediteurs-les-solutions_a16016.html
 

Aderrbal

Aime et fais ce que tu veux
L europe s attendait peut etre que les americains fassent de nouveau le sale job a leur place en Ukraine, ils ont oublie Obama et surtout Poutin!
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Article bien fait, et sinon l'Amérique n'est pas un ami de l'Europe mais un potentiel ennemi :(

L'Amerique n'est pas un (potentiel) ennemi de l'Europe, elle est un concurrent, ni plus ni moins.

Par exemple cette histoire d'Ukraine et de sanctions contre la Russie. Le but est purement commercial: pousser les europeens a renoncer au gaz russe, et acheter a la place le gaz americain obtenu par le fracking. Il s'agit d'une transaction de plusieurs centaines de milliards de dollars par an (!). Normal que les Etats Unis essayent d'en profiter. Si les europeens sont aussi betes que de tomber dans ce piege, tant pis pour eux. Ils sont adultes, qu'ils subissent les consequences de leur politique.
 
L'Amérique , l'Europe ? Dans notre mondialisation sauvage , plus que jamais les frontières deviennent illusoires au profit d'espaces économiques où les banques et les multinationales son reines. L'Amérique n'est l'ennemi que du communisme . Elle s'emploie à contrer les anciennes puissances totalitaires qui sont encore envoie de développement et d'instabilité. Elle veille à les afaiblir, par des guerres locales, sans aller à la confrontation directe qui serait une catastrophe pour l'économie occidentale. Russie et Chine de leur part ont intérêt à profiter le plus longtemps possible de la "coopération " avec l'occident. Ils s'adaptent au diktat des plus forts.
 

pocoloco

Bladinaute averti
(...)
Bien sûr, seules des logiques martiales peuvent présider à ce genre d’évolution, et cela constitue une excellente nouvelle pour l’OTAN qui croupissait d’ennui, d’inutilité et d’obsolescence depuis la fin du Rideau de Fer. Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’OTAN et l’UE, tous deux composés de 28 États membres, dont la plupart sont en effet les mêmes, dont les sièges sont tous deux situés à Bruxelles, dotés de prétendues assemblées parlementaires [28] qui ne représentent personne… semblent avoir combiné leurs agendas. François Ruffin a écrit un livre pour savoir s’il fallait faire sauter Bruxelles[29]. Il a répondu que « non » ; il s’est trompé. Le problème de l’Europe, c’est vraiment ce ghetto d’institutions non-démocratiques, technocratiques, monolingues, fermées sur elles-mêmes et déconnectées des réalités européennes, qui vient aspirer les chancelleries des États membres dans son idéologie de survie. Notre équipe en sait quelque chose pour avoir travaillé de 2002 à 2006, dans le cadre de son projet de réflexion/anticipation EuroRings[30], à faire germer l’idée d’un déploiement de la géographie institutionnelle de l’UE sur un cercle de grandes capitales européennes pour désenclaver l’UE et permettre sa démocratisation et son appropriation par les Européens.


En matière militaire, nous avons vu le mois dernier que la crise ukrainienne pourrait éventuellement servir l’annulation des coupes budgétaires récemment imposées au Pentagone. Notre équipe suit donc régulièrement les nouvelles sur ce point mais, pour le moment, il ne semble être question de rien de tel. Ce qui est apparu dans nos écrans en revanche, c’est le débat sur la réaugmentation des contributions des États-Unis aux organisations internationales de type ONU[31]. En nous attardons sur ces questions, nous avons découvert d’intéressantes tractations qui peuvent se résumer de la sorte : l’Ukraine par exemple a révélé un problème pour les États-Unis, à savoir qu’ils n’ont plus les moyens de leur politique. Empêcher la Russie de prendre de l’influence sur l’Ukraine, oui ; éviter la banqueroute du pays, non : qui va payer ? l’Europe ? le FMI ? En tous cas, pas les États-Unis qui n’ont en tout et pour tout proposé que 1 milliard sur les 35 dont l’Ukraine aurait besoin pour payer ses factures[32]… à la Russie d’ailleurs. Côté armée, c’est un peu la même chose : les coupes budgétaires brisent les ailes du Pentagone.(...) http://www.leap2020.eu/Extrait-GEAB...-Grand-Divorce-dirigeants-de-l-UE_a16305.html
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L'Amérique , l'Europe ? Dans notre mondialisation sauvage , plus que jamais les frontières deviennent illusoires au profit d'espaces économiques où les banques et les multinationales son reines. L'Amérique n'est l'ennemi que du communisme . […]
Ça ne doit pas trop déranger, parce qu’ils ne sont pas nombreux ceux qui le regrettent, le communisme.

Sur la phrase précédente, qui est censée faire peur…

« Dans notre mondialisation sauvage » : pourquoi sauvage ? Et les consommateurs ne sont–ils pas libres de payer plus cher pour acheter local s’ils le veulent vraiment ? Y aurait‑il eu un commerce international sans consommateurs pour vouloir et acheter ce qu’il propose ? Mais bien sûr, pour ne pas changer, le citoyen moyen est toujours une pauvre petite victime innocente jamais responsable de ses actes, et c’est toujours entièrement la seule faute aux autres…

« les frontières deviennent illusoires au profit d'espaces économiques » : ce sont plutôt les frontières nationales qui sont des illusions depuis toujours, et les vraies frontières sont celles des accès aux ressources. Ce n’est que la réalité qui se rappel à nous.

« au profit d'espaces économiques où les banques et les multinationales son reines » : ben évidemment, on ne met pas son argent dans des chaussettes sous le matelas et qui dit commerce international, dit entreprises internationales aussi. C’est censé faire peur, mais c’est juste banal et évident, rien de méchant là dedans.
 
Dernière édition:
L'Amerique n'est pas un (potentiel) ennemi de l'Europe, elle est un concurrent, ni plus ni moins.

Si les europeens sont aussi betes que de tomber dans ce piege, tant pis pour eux. Ils sont adultes, qu'ils subissent les consequences de leur politique.

Faudrait préciser qui sont "les européens" le peuple européen n'a pas d'autres pouvoirs que d'élire tous les x années des représentants pleins de promesses qui une fois en poste n'en font qu'à leur tête (en accord avec leur porte-monnaie)
Vive la démocratie directe et à bas la démocratie parlementaire.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
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Dans la confrontation actuelle entre Russie et Occident sur la crise ukrainienne, l’image de la guerre froide vient inévitablement à l’esprit et les médias en sont évidemment friands. Or, contrairement à ce qu’ils laissent sous-entendre, ce n’est pas la Russie qui cherche le retour d’un rideau de fer mais bel et bien les États-Unis. Un rideau de fer séparant anciennes puissances et pays émergents, monde d’avant et monde d’après, débiteurs et créditeurs. Et ce dans l’espoir un peu fou de préserver l’American way of life et l’influence des États-Unis sur « leur » camp à défaut de pouvoir l’imposer sur le monde entier. En d’autres termes, sombrer avec le plus de compagnons possible pour avoir l’impression de ne pas sombrer.
Pour les États-Unis, c’est en effet l’enjeu actuel : entraîner avec eux tout le camp occidental pour pouvoir continuer à dominer et à commercer avec suffisamment de pays. On assiste ainsi à une formidable opération de retournement d’opinions et de leaders en Europe afin d’assurer des gouvernants dociles et compréhensifs vis-à-vis du patron américain, soutenue par une blitzkrieg pour les lier définitivement avec le TTIP et pour les couper de ce qui pourrait être leur planche de salut, à savoir les BRICS, leurs immenses marchés, leurs dynamiques d’avenir, leur lien avec les pays en voie de développement, etc. Nous analysons tous ces aspects dans ce numéro du GEAB, ainsi que l’utilisation subtile de la crainte d’une déflation pour convaincre les Européens d’adopter les méthodes US.
À la lumière de la dangerosité extrême des méthodes employées par les États-Unis, il va sans dire que quitter le navire US ne serait pas un acte de trahison de la part de l’Europe, mais bien une avancée majeure pour le monde comme nous l’avons déjà longuement analysé dans de précédents numéros du GEAB (1). Malheureusement les dirigeants européens les plus raisonnables sont complètement paralysés et la meilleure stratégie qu’ils soient encore capables de mettre en œuvre actuellement, dans le meilleur des cas, semble être une simple temporisation (2), certes utile et bienvenue mais guère suffisante… "

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http://www.leap2020.eu/GEAB-84-est-...teurs-et-crediteurs-les-solutions_a16016.html
Salam pocoloco,
De toute les façons si l'économie américaine s'effondre, la majorité des pays s'effondreront avec. La chine en premier.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Tu fais erreur . Pourquoi ils se lamenteraient ?
Salam lm741,
Je n'ai pas dit qu'il se lamenterait! Mais qu'ils perdraient beaucoup d'argent. Vu qu'ils possèdent plus de 25% de la dette américaine.
Dette us = 16500 milliards de dollars X 25% = 4125 milliards de dollars de perte pour la chine uniquement sur la dette.
 
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