L’opération militaire française au Nord du Mali est bienvenue. Elle signale, enfin, une volonté claire de combattre le cancer islamiste.
Tout opération militaire comporte des risques, c’est une évidence. Mais l’absence d’action, dans certains cas, comporte des risques encore plus grands.
En l’occurrence, l’installation d’un sanctuaire terroriste en Afrique, dans le Nord du Mali, était un risque colossal non seulement pour ce continent, mais aussi pour l’Europe et le reste du monde.
Une région dont la population, loin du regard des médias, est soumise à une charia sanguinaire, et à un régime de terreur dont l’un des principaux moteurs est la haine de la civilisation, la haine de la culture, la haine de la liberté.
Ne serait-ce que pour libérer ces Maliens abandonné par Bamako et par le reste du monde, et sauver ce qui peut l’être du riche patrimoine culturel de la région, une intervention rapide s’imposait.
D’autant qu’il ne faut pas se leurrer: les mouvements qui ont pris le pouvoir dans le Nord du Mali utilisent l’argument religieux pour couvrir des activités essentiellement crapuleuses, comme le trafic de drogue et d’armes, ou l’exploitation du juteux marché des otages occidentaux.
L’islamisme radical empoisonne le monde, y compris le monde musulman. C’est un cancer qui diffuse ses métastases jusque dans les villes européennes – la France, précisément, en sait quelque chose. Ce n’est dès lors pas une guerre de religions qu’il s’agit de mener, mais une guerre contre l’obscurantisme, contre ceux qui ne supportent pas que les hommes et les femmes puissent être libres, contre ceux qui haïssent le savoir et la culture et leur vertus libératrices, contre ceux qui haïssent la démocratie.
En d’autres mots les islamistes radicaux sont nos ennemis les plus dangereux, collectivement, et c’est donc nos valeurs qu’il s’agit de défendre, que ce soit dans les sanctuaires qui tentent de s’établir, en Afghanistan, au Yemen, au Mali, en Somalie, ou à l’intérieur même de nos sociétés, où ces mouvements usent et abusent des droits dont nous jouissons, et que nous leur garantissons, un brin naïvement peut-être.
Le développement des mouvements islamistes a créé un nouveau champ de bataille, mobile et diffus, qui nécessite de nouvelles stratégies.
PHILIPPE BARRAUD
Tout opération militaire comporte des risques, c’est une évidence. Mais l’absence d’action, dans certains cas, comporte des risques encore plus grands.
En l’occurrence, l’installation d’un sanctuaire terroriste en Afrique, dans le Nord du Mali, était un risque colossal non seulement pour ce continent, mais aussi pour l’Europe et le reste du monde.
Une région dont la population, loin du regard des médias, est soumise à une charia sanguinaire, et à un régime de terreur dont l’un des principaux moteurs est la haine de la civilisation, la haine de la culture, la haine de la liberté.
Ne serait-ce que pour libérer ces Maliens abandonné par Bamako et par le reste du monde, et sauver ce qui peut l’être du riche patrimoine culturel de la région, une intervention rapide s’imposait.
D’autant qu’il ne faut pas se leurrer: les mouvements qui ont pris le pouvoir dans le Nord du Mali utilisent l’argument religieux pour couvrir des activités essentiellement crapuleuses, comme le trafic de drogue et d’armes, ou l’exploitation du juteux marché des otages occidentaux.
L’islamisme radical empoisonne le monde, y compris le monde musulman. C’est un cancer qui diffuse ses métastases jusque dans les villes européennes – la France, précisément, en sait quelque chose. Ce n’est dès lors pas une guerre de religions qu’il s’agit de mener, mais une guerre contre l’obscurantisme, contre ceux qui ne supportent pas que les hommes et les femmes puissent être libres, contre ceux qui haïssent le savoir et la culture et leur vertus libératrices, contre ceux qui haïssent la démocratie.
En d’autres mots les islamistes radicaux sont nos ennemis les plus dangereux, collectivement, et c’est donc nos valeurs qu’il s’agit de défendre, que ce soit dans les sanctuaires qui tentent de s’établir, en Afghanistan, au Yemen, au Mali, en Somalie, ou à l’intérieur même de nos sociétés, où ces mouvements usent et abusent des droits dont nous jouissons, et que nous leur garantissons, un brin naïvement peut-être.
Le développement des mouvements islamistes a créé un nouveau champ de bataille, mobile et diffus, qui nécessite de nouvelles stratégies.
PHILIPPE BARRAUD