« quel est le critère du bien » en politique : »la vérité, la justice, (
), l’utilité publique. La démocratie, le pouvoir du plus grand nombre ne sont pas des biens. Ce sont des moyens en vue du bien, estimés efficaces à tort ou à raison. »
« discerner les caractères essentiels » des partis : 1) « machine à fabriquer de la passion collective » ; 2) « organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres » ; 3) « (leur) unique fin est (leur) propre croissance » . Si « le parti communiste a porté le système à sa perfection » , « tout parti est totalitaire en germe et en aspiration. S’il ne l’est pas en fait, c’est seulement parce que ceux qui l’entourent ne le sont pas moins que lui. » . conclusion : »Presque partout ‑et même souvent pour des problèmes purement techniques‑ l’opération de prendre parti, de prendre position pour ou contre, s’est substituée à l’opération de la pensée. C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s’est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée. Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques. » ( Simone weil philosophe).
démo cratos : pouvoir au peuple, si je ne m'abuse.
il n'y aucunes différences dans le sens où les gens s'adaptent aux mensonges...